Le général Michel Sleimane figure de candidat de consensus accepté par les leaders de la coalition majoritaire au Parlement et ceux de l'opposition, au terme d'un accord négocié. Le général Michel Sleimane figure de candidat de consensus accepté par les leaders de la coalition majoritaire au Parlement et ceux de l'opposition, au terme d'un accord négocié. Le Parlement libanais doit élire aujourd'hui le chef des forces armées, le général Michel Sleimane, au poste de président de la République, dans le cadre d'un accord de réconciliation interlibanais amorçant une fin de crise politique dans le pays, resté sans président depuis novembre 2007. Le général Sleimane, 59 ans, qui est le chef des forces armées depuis 1998, fait figure de candidat de consensus accepté par les leaders de la coalition majoritaire au Parlement et ceux de l'opposition, au terme d'un accord négocié, conclu la semaine dernière à Doha, sous le parrainage du Qatar et les auspices de la Ligue arabe. L'organisation panarabe a mené une longue médiation en vue de contribuer à un règlement pacifique de la crise politique prévalant depuis 18 mois au Liban. La dernière tentative en date remonte au mois de mai, lorsqu'une commission ministérielle arabe, dirigée par le Premier ministre du Qatar, avait été dépêchée à Beyrouth où elle a mené de difficiles tractations avec les dirigeants libanais pour tenter de sortir le pays d'une grave crise politique et constitutionnelle, aggravée par une série de violences partisanes ayant fait 65 morts et 200 blessés. Après plusieurs reports, la séance parlementaire d'aujourd'hui pour l'élection d'un nouveau président au Liban après le départ d'Emile Lahoud au terme de son mandat en novembre 2007, amorce la relance des institutions du pays, paralysées depuis novembre 2006, à la suite de la démission de tous les ministres de l'opposition du gouvernement de Fouad Siniora, issu de la majorité. La majorité et l'opposition, ont accepté, en vertu de l'accord de Doha, que le général Sleimane, soit élu à la présidence. Elles ont aussi convenu de la formation d'un gouvernement d'union, et d'une loi sur un découpage électoral qui permettra la tenue d'élections générales en 2009. L'accord en question donne à l'opposition, une minorité de blocage dans le futur gouvernement de coalition qu'elle réclame dans le cadre de ses revendications politiques, avec 11 ministres sur 30 pour la majorité. L'opposition et la majorité n'arrivaient pas à s'entendre sur le nom du futur chef d'Etat, en raison de désaccords politiques, liés au pouvoir. En vertu de l'accord de Doha, les deux parties ont accepté, aussi, un retour à la situation qui prévalait au Liban avant le 5 mai, quand le gouvernement a ordonné d'enquêter sur le réseau de télécommunications du mouvement Hezbollah, qualifié de «violation à la souveraineté du Liban». Juste après l'annonce de la signature de l'accord de Doha par les leaders politiques libanais, le président du Parlement Nabih Berri, l'un des piliers de l'opposition, avait convoqué les députés pour élire le nouveau président de la république. La majorité et l'opposition étaient d'accord depuis plusieurs mois sur le nom du général Sleimane, mais l'élection n'avait pas eu lieu en raison de divergences sur la formation du prochain gouvernement. Le Parlement libanais doit élire aujourd'hui le chef des forces armées, le général Michel Sleimane, au poste de président de la République, dans le cadre d'un accord de réconciliation interlibanais amorçant une fin de crise politique dans le pays, resté sans président depuis novembre 2007. Le général Sleimane, 59 ans, qui est le chef des forces armées depuis 1998, fait figure de candidat de consensus accepté par les leaders de la coalition majoritaire au Parlement et ceux de l'opposition, au terme d'un accord négocié, conclu la semaine dernière à Doha, sous le parrainage du Qatar et les auspices de la Ligue arabe. L'organisation panarabe a mené une longue médiation en vue de contribuer à un règlement pacifique de la crise politique prévalant depuis 18 mois au Liban. La dernière tentative en date remonte au mois de mai, lorsqu'une commission ministérielle arabe, dirigée par le Premier ministre du Qatar, avait été dépêchée à Beyrouth où elle a mené de difficiles tractations avec les dirigeants libanais pour tenter de sortir le pays d'une grave crise politique et constitutionnelle, aggravée par une série de violences partisanes ayant fait 65 morts et 200 blessés. Après plusieurs reports, la séance parlementaire d'aujourd'hui pour l'élection d'un nouveau président au Liban après le départ d'Emile Lahoud au terme de son mandat en novembre 2007, amorce la relance des institutions du pays, paralysées depuis novembre 2006, à la suite de la démission de tous les ministres de l'opposition du gouvernement de Fouad Siniora, issu de la majorité. La majorité et l'opposition, ont accepté, en vertu de l'accord de Doha, que le général Sleimane, soit élu à la présidence. Elles ont aussi convenu de la formation d'un gouvernement d'union, et d'une loi sur un découpage électoral qui permettra la tenue d'élections générales en 2009. L'accord en question donne à l'opposition, une minorité de blocage dans le futur gouvernement de coalition qu'elle réclame dans le cadre de ses revendications politiques, avec 11 ministres sur 30 pour la majorité. L'opposition et la majorité n'arrivaient pas à s'entendre sur le nom du futur chef d'Etat, en raison de désaccords politiques, liés au pouvoir. En vertu de l'accord de Doha, les deux parties ont accepté, aussi, un retour à la situation qui prévalait au Liban avant le 5 mai, quand le gouvernement a ordonné d'enquêter sur le réseau de télécommunications du mouvement Hezbollah, qualifié de «violation à la souveraineté du Liban». Juste après l'annonce de la signature de l'accord de Doha par les leaders politiques libanais, le président du Parlement Nabih Berri, l'un des piliers de l'opposition, avait convoqué les députés pour élire le nouveau président de la république. La majorité et l'opposition étaient d'accord depuis plusieurs mois sur le nom du général Sleimane, mais l'élection n'avait pas eu lieu en raison de divergences sur la formation du prochain gouvernement.