Le comédien et pantomime Hakim Traidia de la troupe Moby-Dick d'Amsterdam (Pays-Bas) a décoiffé mardi soir à Bejaia, ou il a présenté un spectacle inédit, un mariage sublime de contes, magie, mimes et autres gags. L'apparition sur scène de ses personnages se produit au travers d'un écran de cinéma dont l'originalité a eu pour mérite de renforcer le caractère débrayé et folichon de la production, au grand plaisir des spectateurs. Précédé par sa notoriété d'animateur fétiche et comique à la télévision Néerlandaise, Hakim, originaire de Oued-Besbes (Annaba) et ex-pensionnaire du théâtre régional d'Annaba, n'a pas dérogé à sa réputation. Il a embarqué, pendant deux heures, tout son monde dans un univers baroque et gai où le mime a côtoyé le conte, le gag, la magie, le tout monté avec une subtilité, telle que l'authentique a pris le pas sur la fiction. Il a l'art de raconter et de se moquer de tout y compris de ses héros. Même Djeha, pas le personnage des légendes mais le héros cinématographique de son enfance bônoise, grand défenseur de la veuve et de l'orphelin devant l'éternel, n'échappe pas à son mordant. Il est presque ridiculisé après qu'il lui eut endossé le rôle d'un superman fatigué, presque pleutre, incapable de voler au secours de sa dulcinée en proie à un kidnapping. Bien sur, l'auteur qui est également ambassadeur d'organisation de son pays d'adoption, engagé en faveur des enfants de la rue dans le monde, ne force ni la leçon de morale ni l'objecteur de conscience. Il en tire par la dérision juste un motif à rire, avec le renfort d'une mimique et d'une gestuelle absolument ébouriffante. Le héros, qui entre et sort de scène par le truchement de l'écran, finit par disparaître de l'une et de l'autre, car il réalise, en somme, qu'il n'est que le produit d'une imagination espiègle et débordante. Le spectacle, soutenu épisodiquement par la présentation du numéro de magie et quelques morceaux fétiches de Chaabi ou de chansons pour enfant en néerlandais, s'est achevé dans une grande kermesse ou tous les enfants dans la salle sont montés sur scène pour recevoir des fleurs, bien sur des tulipes, sortis, gag ultime, évidemment de son chapeau. Hamid Traidia, après l'expérience du théâtre amateur à Annaba, a poursuivi sa formation de comédien à Paris, se spécialisant notamment dans le mime avant de rejoindre au début des années 80 Amsterdam ou il a perfectionné son art. Télévision, cinéma, Théâtre, il est sur tous les fronts avant de se consacrer à l'écriture de livres pour enfants. Ce spectacle, organisé par l'ambassade des Pays-Bas en Algérie, en présence de son ambassadeur, s'est déroulé dans le cadre du 9e festival culturel Européen en Algérie. Le comédien et pantomime Hakim Traidia de la troupe Moby-Dick d'Amsterdam (Pays-Bas) a décoiffé mardi soir à Bejaia, ou il a présenté un spectacle inédit, un mariage sublime de contes, magie, mimes et autres gags. L'apparition sur scène de ses personnages se produit au travers d'un écran de cinéma dont l'originalité a eu pour mérite de renforcer le caractère débrayé et folichon de la production, au grand plaisir des spectateurs. Précédé par sa notoriété d'animateur fétiche et comique à la télévision Néerlandaise, Hakim, originaire de Oued-Besbes (Annaba) et ex-pensionnaire du théâtre régional d'Annaba, n'a pas dérogé à sa réputation. Il a embarqué, pendant deux heures, tout son monde dans un univers baroque et gai où le mime a côtoyé le conte, le gag, la magie, le tout monté avec une subtilité, telle que l'authentique a pris le pas sur la fiction. Il a l'art de raconter et de se moquer de tout y compris de ses héros. Même Djeha, pas le personnage des légendes mais le héros cinématographique de son enfance bônoise, grand défenseur de la veuve et de l'orphelin devant l'éternel, n'échappe pas à son mordant. Il est presque ridiculisé après qu'il lui eut endossé le rôle d'un superman fatigué, presque pleutre, incapable de voler au secours de sa dulcinée en proie à un kidnapping. Bien sur, l'auteur qui est également ambassadeur d'organisation de son pays d'adoption, engagé en faveur des enfants de la rue dans le monde, ne force ni la leçon de morale ni l'objecteur de conscience. Il en tire par la dérision juste un motif à rire, avec le renfort d'une mimique et d'une gestuelle absolument ébouriffante. Le héros, qui entre et sort de scène par le truchement de l'écran, finit par disparaître de l'une et de l'autre, car il réalise, en somme, qu'il n'est que le produit d'une imagination espiègle et débordante. Le spectacle, soutenu épisodiquement par la présentation du numéro de magie et quelques morceaux fétiches de Chaabi ou de chansons pour enfant en néerlandais, s'est achevé dans une grande kermesse ou tous les enfants dans la salle sont montés sur scène pour recevoir des fleurs, bien sur des tulipes, sortis, gag ultime, évidemment de son chapeau. Hamid Traidia, après l'expérience du théâtre amateur à Annaba, a poursuivi sa formation de comédien à Paris, se spécialisant notamment dans le mime avant de rejoindre au début des années 80 Amsterdam ou il a perfectionné son art. Télévision, cinéma, Théâtre, il est sur tous les fronts avant de se consacrer à l'écriture de livres pour enfants. Ce spectacle, organisé par l'ambassade des Pays-Bas en Algérie, en présence de son ambassadeur, s'est déroulé dans le cadre du 9e festival culturel Européen en Algérie.