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Les bouffées assassines
LE TABAC TUE 15.000 PERSONNES CHAQUE ANNEE EN ALGERIE
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 06 - 2008

Plus que le terrorisme, le tabac tue 15.000 personnes chaque année. II cause 7.000 cas d'infarctus du myocarde, 4.000 cancers bronchiques et 24.000 autres cancers.
Plus que le terrorisme, le tabac tue 15.000 personnes chaque année. II cause 7.000 cas d'infarctus du myocarde, 4.000 cancers bronchiques et 24.000 autres cancers.
Les chiffres communiqués, hier, par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le tabac, sont effarants et inquiétants à plus d'un titre. En effet, plus que le terrorisme, le tabac tue 15.000 personnes chaque année. II cause 7.000 cas d'infarctus du myocarde, 4.000 cancers bronchiques et 24.000 autres cancers et plus de 2.000 cas d'insuffisances respiratoires annuellement, a affirmé le professeur Nafti S. du CHU Mustapha-Bacha.
En 2006, a-t-il précisé, 44% hommes Algériens étaient fumeurs tandis que les femmes ont atteint le taux de 6%. 5% de ces adeptes de la cigarette sont âgés de moins de 15 ans. Le professeur a ajouté que « 3% des enfants scolarisés dans le cycle primaire consomment le tabac à raison de trois cigarettes par jour, 12% des inscrits dans le moyen le font également à raison de quatre cigarettes par jour alors que 26% des lycéens fument six cigarettes en moyenne par jour ». A ce titre, il est utile de souligner que le taux de consommation du tabac dans le milieu universitaire est de l'ordre de 34%. A souligner que, selon les statistiques de l'OMS, le tabagisme a tué 100 millions de personnes pendant le XXe siècle. 4 millions de personnes meurent chaque année à cause des maladies liées au tabagisme dans le monde. Selon toujours ces statistiques, 100.000 adolescents allument leur première cigarette très souvent à l'école secondaire. Les responsabilités sont désormais situées. Les parents d'élèves et les établissements scolaires qui ne surveillent pas les écoliers sont montrés du doigt par les spécialistes. Pour y faire face, Amar Tou, s'est dit très préoccupé par cette situation, a indiqué qu'il existe 53 centres intermédiaires de traitement de la toxicomanie et de la dépendance au tabac disséminés à travers chaque wilaya ainsi que, a-t-il ajouté, 15 centres de désintoxication et de points d'écoute pour répondre aux questionnements des jeunes et, le cas échéant, les aider à se débarasser de ce fléau.
Par ailleurs, l'Algérie qui a ratifié, en 2006, le traité international de lutte contre le tabagisme qui a pour objectif principal de faire diminuer la mortalité due au tabac, a adopté une politique de prévention dès l'apparition du tabagisme chez les jeunes et de protection des non fumeurs de la fumée des autres en interdisant la consommation du tabac dans les lieux publics. Pour ce faire, l'Algérie s'est dotée de textes législatifs comme le décret n°01-285 du 24 septembre 2001 fixant les lieux publics où l'usage du tabac est interdit et les modalités d'application de l'instruction du 25 juillet 2005 relative aux mesures d'interdiction du commerce illicite de tabac à proximité des établissements scolaires, universités, CFP.
Ainsi, dans sa stratégie de lutte contre le tabac, le département de Tou trace un programme d'action pour la sensibilisation des fumeurs quant aux dangers qu'ils encourent en fumant, ainsi que la prise de quelques mesures à même de convaincre les dépendants d'arrêter de fumer en créant, par exemple, 51 consultations de tabacologie et la majoration de la fiscalité (hausse des prix de la cigarette).
Les chiffres communiqués, hier, par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le tabac, sont effarants et inquiétants à plus d'un titre. En effet, plus que le terrorisme, le tabac tue 15.000 personnes chaque année. II cause 7.000 cas d'infarctus du myocarde, 4.000 cancers bronchiques et 24.000 autres cancers et plus de 2.000 cas d'insuffisances respiratoires annuellement, a affirmé le professeur Nafti S. du CHU Mustapha-Bacha.
En 2006, a-t-il précisé, 44% hommes Algériens étaient fumeurs tandis que les femmes ont atteint le taux de 6%. 5% de ces adeptes de la cigarette sont âgés de moins de 15 ans. Le professeur a ajouté que « 3% des enfants scolarisés dans le cycle primaire consomment le tabac à raison de trois cigarettes par jour, 12% des inscrits dans le moyen le font également à raison de quatre cigarettes par jour alors que 26% des lycéens fument six cigarettes en moyenne par jour ». A ce titre, il est utile de souligner que le taux de consommation du tabac dans le milieu universitaire est de l'ordre de 34%. A souligner que, selon les statistiques de l'OMS, le tabagisme a tué 100 millions de personnes pendant le XXe siècle. 4 millions de personnes meurent chaque année à cause des maladies liées au tabagisme dans le monde. Selon toujours ces statistiques, 100.000 adolescents allument leur première cigarette très souvent à l'école secondaire. Les responsabilités sont désormais situées. Les parents d'élèves et les établissements scolaires qui ne surveillent pas les écoliers sont montrés du doigt par les spécialistes. Pour y faire face, Amar Tou, s'est dit très préoccupé par cette situation, a indiqué qu'il existe 53 centres intermédiaires de traitement de la toxicomanie et de la dépendance au tabac disséminés à travers chaque wilaya ainsi que, a-t-il ajouté, 15 centres de désintoxication et de points d'écoute pour répondre aux questionnements des jeunes et, le cas échéant, les aider à se débarasser de ce fléau.
Par ailleurs, l'Algérie qui a ratifié, en 2006, le traité international de lutte contre le tabagisme qui a pour objectif principal de faire diminuer la mortalité due au tabac, a adopté une politique de prévention dès l'apparition du tabagisme chez les jeunes et de protection des non fumeurs de la fumée des autres en interdisant la consommation du tabac dans les lieux publics. Pour ce faire, l'Algérie s'est dotée de textes législatifs comme le décret n°01-285 du 24 septembre 2001 fixant les lieux publics où l'usage du tabac est interdit et les modalités d'application de l'instruction du 25 juillet 2005 relative aux mesures d'interdiction du commerce illicite de tabac à proximité des établissements scolaires, universités, CFP.
Ainsi, dans sa stratégie de lutte contre le tabac, le département de Tou trace un programme d'action pour la sensibilisation des fumeurs quant aux dangers qu'ils encourent en fumant, ainsi que la prise de quelques mesures à même de convaincre les dépendants d'arrêter de fumer en créant, par exemple, 51 consultations de tabacologie et la majoration de la fiscalité (hausse des prix de la cigarette).


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