M. Haniyeh a établi une longue liste de conditions à la reprise d'un dialogue avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a appelé la semaine dernière à un "dialogue national" avec le Hamas. M. Haniyeh a établi une longue liste de conditions à la reprise d'un dialogue avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a appelé la semaine dernière à un "dialogue national" avec le Hamas. Le mouvement palestinien Hamas a fait état jeudi de nouvelles conditions pour un accord de trêve avec Israël dans la bande de Ghaza et une reprise du dialogue avec le parti Fatah du président Mahmoud Abbas. Tout accord de trêve avec Israël doit se faire "en échange d'une levée du siège imposé à la bande de Ghaza par Israël, avec un calendrier précis d'ouverture des points de passage et (une liste) des catégories de produits qui entreront dans la bande de Ghaza", a affirmé le chef du "gouvernement" du Hamas, Ismaïl Haniyeh, lors d'un long discours à Ghaza. "Il est important que le terminal de Rafah (entre l'Egypte et la bande de Ghaza) fasse partie du projet d'accalmie. Les Israéliens et d'autres affirment que le terminal de Rafah n'est pas inclus" dans un éventuel accord, a-t-il ajouté. C'est la première fois que le Hamas conditionne une trêve avec Israël à l'établissement d'un calendrier pour l'ouverture des points de passage de la bande de Ghaza -fermés depuis la prise du pouvoir par les islamistes dans ce territoire en juin 2007- et de listes de produits entrant à Ghaza. Les autorités israéliennes de leur côté lient l'ouverture du terminal routier de Rafah, fermé en quasi permanence depuis juin 2006, à la libération du soldat israélien Gilad Shalit détenu depuis le 25 juin de la même année par le Hamas. "Le point de passage de Rafah doit être sous administration égypto-palestinienne", a ajouté M. Haniyeh. Mercredi, le cabinet de sécurité israélien a décidé de donner une chance aux tractations menées par l'Egypte en vue d'une trêve des violences dans la bande de Ghaza, tout en demandant à son armée de se tenir prête pour une offensive contre le Hamas. M. Haniyeh a par ailleurs établi une longue liste de conditions à la reprise d'un dialogue avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a appelé la semaine dernière à un "dialogue national" avec le Hamas, après un an de brouille suite au coup de force qui a permis au mouvement islamiste de prendre le contrôle de la bande de Ghaza. "Le dialogue ne vise pas à régler un différend entre deux clans. Il doit porter sur toutes les questions et détails des dossiers de la sécurité, de la cohabitation, de l'OLP, des institutions judiciaires", a insisté M. Haniyeh. "Nous devons nous mettre d'accord sur les bases du dialogue. Nous avons transmis aux Palestiniens et aux Arabes un document en dix points, stipulant l'unité de la bande de Ghaza et de la Cisjordanie, le respect de la légalité, la réforme des services de sécurité et le droit à la résistance", a-t-il ajouté. Le chef du Hamas a par ailleurs demandé la libération de membres de son mouvement détenus par les services de sécurité de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie et la réouverture des institutions et des associations islamistes fermées depuis un an dans ce territoire. Selon lui, le dialogue devra par ailleurs s'effectuer "directement" entre le Hamas et le Fatah, "sous le patronage des pays arabes, mais sans intermédiaires". M. Abbas avait préconisé un dialogue sur la base d'une initiative yéménite, acceptée en mars par les deux parties mais restée lettre morte en raison de divergences d'interprétation. Le mouvement palestinien Hamas a fait état jeudi de nouvelles conditions pour un accord de trêve avec Israël dans la bande de Ghaza et une reprise du dialogue avec le parti Fatah du président Mahmoud Abbas. Tout accord de trêve avec Israël doit se faire "en échange d'une levée du siège imposé à la bande de Ghaza par Israël, avec un calendrier précis d'ouverture des points de passage et (une liste) des catégories de produits qui entreront dans la bande de Ghaza", a affirmé le chef du "gouvernement" du Hamas, Ismaïl Haniyeh, lors d'un long discours à Ghaza. "Il est important que le terminal de Rafah (entre l'Egypte et la bande de Ghaza) fasse partie du projet d'accalmie. Les Israéliens et d'autres affirment que le terminal de Rafah n'est pas inclus" dans un éventuel accord, a-t-il ajouté. C'est la première fois que le Hamas conditionne une trêve avec Israël à l'établissement d'un calendrier pour l'ouverture des points de passage de la bande de Ghaza -fermés depuis la prise du pouvoir par les islamistes dans ce territoire en juin 2007- et de listes de produits entrant à Ghaza. Les autorités israéliennes de leur côté lient l'ouverture du terminal routier de Rafah, fermé en quasi permanence depuis juin 2006, à la libération du soldat israélien Gilad Shalit détenu depuis le 25 juin de la même année par le Hamas. "Le point de passage de Rafah doit être sous administration égypto-palestinienne", a ajouté M. Haniyeh. Mercredi, le cabinet de sécurité israélien a décidé de donner une chance aux tractations menées par l'Egypte en vue d'une trêve des violences dans la bande de Ghaza, tout en demandant à son armée de se tenir prête pour une offensive contre le Hamas. M. Haniyeh a par ailleurs établi une longue liste de conditions à la reprise d'un dialogue avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a appelé la semaine dernière à un "dialogue national" avec le Hamas, après un an de brouille suite au coup de force qui a permis au mouvement islamiste de prendre le contrôle de la bande de Ghaza. "Le dialogue ne vise pas à régler un différend entre deux clans. Il doit porter sur toutes les questions et détails des dossiers de la sécurité, de la cohabitation, de l'OLP, des institutions judiciaires", a insisté M. Haniyeh. "Nous devons nous mettre d'accord sur les bases du dialogue. Nous avons transmis aux Palestiniens et aux Arabes un document en dix points, stipulant l'unité de la bande de Ghaza et de la Cisjordanie, le respect de la légalité, la réforme des services de sécurité et le droit à la résistance", a-t-il ajouté. Le chef du Hamas a par ailleurs demandé la libération de membres de son mouvement détenus par les services de sécurité de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie et la réouverture des institutions et des associations islamistes fermées depuis un an dans ce territoire. Selon lui, le dialogue devra par ailleurs s'effectuer "directement" entre le Hamas et le Fatah, "sous le patronage des pays arabes, mais sans intermédiaires". M. Abbas avait préconisé un dialogue sur la base d'une initiative yéménite, acceptée en mars par les deux parties mais restée lettre morte en raison de divergences d'interprétation.