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Les maisons en toub plantent le décor
Chlef
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 06 - 2008

Le phénomène des bidonvilles qui ceinturent les agglomérations les plus importantes de la wilaya de Chlef ne cesse de prendre de l'ampleur malgré les dispositions prises pour le retour des populations vers leurs localités d'origine. Les statistiques établies par les services concernés sont souvent discordantes et ne reproduisent pas la réalité sur le terrain.
Il en est de même à Chlef où les chiffres ne sont jamais arrêtés à 100%, même si le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a tenté l'année écoulée de circonscrire ce phénomène à travers des brigades d'enquête pour recenser le parc de l'habitat précaire. Ces mêmes brigades ont sillonné au niveau local tout le territoire de la wilaya pour déterminer avec exactitude le nombre des habitations précaires et établir une cartographie des sites où des bidonvilles ont été érigés. Selon le décompte fait, il ressort que sur l'ensemble des communes, il a été enregistré quelque 4.617 logements répartis sur trois catégories : celle des bidonvilles où la tôle fait figure de matériaux essentiels avec 1.029 habitations ; celle des constructions sans structures avec 3.075 et, enfin, celle en «toub» avec 512 habitaions. La moyenne, ou plutôt le taux d'occupation par logement (T.O.L.), est de l'ordre de six personnes. Quant au taux d'occupation par personne, il est de 6,21%. S'agissant des sites implantés, ils sont au nombre de 249 à travers les 13 daïras de la wilaya.
La daïra de Chlef tient le haut du tableau avec 53 sites qui englobent 1.063 unités en logements précaires. Et à ce titre, elle a bénéficié dans le cadre de la politique d'éradication des bidonvilles d'un quota de 520 logements à construire pour recaser les citoyens concernés. Le choix des terrains, nous a-t-on indiqué, a déjà été fait et les procédures administratives pour faire prendre corps le projet sont en cours de finalisation. Mais est-ce pour autant la solution adéquate pour juguler ce phénomène migratoire en direction des grandes agglomérations et, enfin, sédentariser les populations dans leurs régions d'origine ?
Il n'en est rien dans la mesure où la politique adoptée aujourd'hui en matière de recasement des familles habitant dans des bidonvilles incite beaucoup plus à un rush plus important vers les localités où l'on a eu à constater que lorsqu'on habite un bidonville l'on a droit à un logement décent dans un centre urbain avec tout ce que cela suppose comme avantages immédiats.
Le constat a déjà été fait par le passé lorsque des familles bénéficiaires de logements de recasement ont cédé à d'autres familles leurs habitations de fortune pour que ces dernières puissent profiter à leur tour de cette aubaine.
Le phénomène des bidonvilles qui ceinturent les agglomérations les plus importantes de la wilaya de Chlef ne cesse de prendre de l'ampleur malgré les dispositions prises pour le retour des populations vers leurs localités d'origine. Les statistiques établies par les services concernés sont souvent discordantes et ne reproduisent pas la réalité sur le terrain.
Il en est de même à Chlef où les chiffres ne sont jamais arrêtés à 100%, même si le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a tenté l'année écoulée de circonscrire ce phénomène à travers des brigades d'enquête pour recenser le parc de l'habitat précaire. Ces mêmes brigades ont sillonné au niveau local tout le territoire de la wilaya pour déterminer avec exactitude le nombre des habitations précaires et établir une cartographie des sites où des bidonvilles ont été érigés. Selon le décompte fait, il ressort que sur l'ensemble des communes, il a été enregistré quelque 4.617 logements répartis sur trois catégories : celle des bidonvilles où la tôle fait figure de matériaux essentiels avec 1.029 habitations ; celle des constructions sans structures avec 3.075 et, enfin, celle en «toub» avec 512 habitaions. La moyenne, ou plutôt le taux d'occupation par logement (T.O.L.), est de l'ordre de six personnes. Quant au taux d'occupation par personne, il est de 6,21%. S'agissant des sites implantés, ils sont au nombre de 249 à travers les 13 daïras de la wilaya.
La daïra de Chlef tient le haut du tableau avec 53 sites qui englobent 1.063 unités en logements précaires. Et à ce titre, elle a bénéficié dans le cadre de la politique d'éradication des bidonvilles d'un quota de 520 logements à construire pour recaser les citoyens concernés. Le choix des terrains, nous a-t-on indiqué, a déjà été fait et les procédures administratives pour faire prendre corps le projet sont en cours de finalisation. Mais est-ce pour autant la solution adéquate pour juguler ce phénomène migratoire en direction des grandes agglomérations et, enfin, sédentariser les populations dans leurs régions d'origine ?
Il n'en est rien dans la mesure où la politique adoptée aujourd'hui en matière de recasement des familles habitant dans des bidonvilles incite beaucoup plus à un rush plus important vers les localités où l'on a eu à constater que lorsqu'on habite un bidonville l'on a droit à un logement décent dans un centre urbain avec tout ce que cela suppose comme avantages immédiats.
Le constat a déjà été fait par le passé lorsque des familles bénéficiaires de logements de recasement ont cédé à d'autres familles leurs habitations de fortune pour que ces dernières puissent profiter à leur tour de cette aubaine.


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