Les pressions américano européennes n'impressionnent pas Téhéran. Autant déclarations d'officiels iraniens que mises en garde répétées, sont là pour attester de la volonté iranienne de continuer à considérer la recherche en matière d'énergie nucléaire comme un droit inaliénable. Les pressions américano européennes n'impressionnent pas Téhéran. Autant déclarations d'officiels iraniens que mises en garde répétées, sont là pour attester de la volonté iranienne de continuer à considérer la recherche en matière d'énergie nucléaire comme un droit inaliénable. La surenchère américano européenne concernant les activités iraniennes relatives à l'enrichissement d'uranium ne semble pas porter ses fruits d'abord et essentiellement du fait que Téhéran se refuse radicalement à accepter les desideratas en matière de contrôle de ce qu'elle considère comme un droit inaliénable en tant qu'état souverain. A peine quarante huit heures après que le chef de la diplomatie européenne, l'espagnol Javier Solana, eut remit officiellement en tant que mandaté par les 5+1, le dernier rapport relatif à la question, les réactions iraniennes se sont multipliées pour mettre en garde contre toute éventuelle disposition occidentale visant à mener quelque action cœrcitive. Hier, l'Iran a averti l'Union européenne contre toute «décision hostile» à son programme nucléaire. Le porte parole du ministère iranien des affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a ainsi affirmé que : «Les responsables de mon pays surveillent de près les décisions de la partie adverse. Si décision hostile devait être prise, nous avons aussi nos propres options en ce sens.» Précision d'importance d'autant que pratiquement au même moment, le premier ministre britannique, Gordon Brown, annonçait l'éventualité pour l'Union européenne de convertir les sanctions en ce qui concerne notamment le gel des avoirs iraniens à l'étranger, visant tout particulièrement la Banque Melli. Il a également incité Javier Solana a attendre les réponses de Téhéran aux dites propositions contresignées par les cinq membres du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne. CÒ‹e qui ne l'a pas empêché de préciser que la communauté internationale attendait les réponses de Téhéran «le plus vite possible.» Depuis la capitale iranienne, le vice-ministre des affaires étrangères, Alireza Chikh Attar, a parlé de «ligne rouge à ne pas franchir» concernant la question du droit iranien à la poursuite de son programme. «Nous avons dit que l'enrichissement d'uranium est notre ligne rouge et que nous devons posséder cette technologie.» Dialogue de sourds ou tactiques mutuelles visant à impressionner l'autre, la question reste posée. A l'appui des menaces occidentales contre l'Iran, George Bush vient tout juste de rappeler lors de son voyage en France que Washington continuait à n'écarter aucune éventualité, autrement dit que l'option militaire était toujours d'actualité coté Maison Blanche. A ne pas oublier également, l'hostilité voire les craintes d'Israël de voir son principal ennemi dans la région être enfin doté de l'arme nucléaire. Dès lors, rien ne pourrait empêcher Téhéran de mener à terme ses ambitions d'enfin rejouer le rôle qui n'aurait du cessé d'être le sien dans les Proche et Moyen Orient. Les efforts de Tel Aviv, sous médiation turque, pour enfin renouer le contact avec Damas en vue d'aboutir à des accords séparés, comme ce fut le cas avec l'Egypte et la Jordanie, étant là pour attester des craintes de l'état hébreu pour ce qui est d'un raffermissement de l'axe dit Téhéran-Damas. La surenchère américano européenne concernant les activités iraniennes relatives à l'enrichissement d'uranium ne semble pas porter ses fruits d'abord et essentiellement du fait que Téhéran se refuse radicalement à accepter les desideratas en matière de contrôle de ce qu'elle considère comme un droit inaliénable en tant qu'état souverain. A peine quarante huit heures après que le chef de la diplomatie européenne, l'espagnol Javier Solana, eut remit officiellement en tant que mandaté par les 5+1, le dernier rapport relatif à la question, les réactions iraniennes se sont multipliées pour mettre en garde contre toute éventuelle disposition occidentale visant à mener quelque action cœrcitive. Hier, l'Iran a averti l'Union européenne contre toute «décision hostile» à son programme nucléaire. Le porte parole du ministère iranien des affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a ainsi affirmé que : «Les responsables de mon pays surveillent de près les décisions de la partie adverse. Si décision hostile devait être prise, nous avons aussi nos propres options en ce sens.» Précision d'importance d'autant que pratiquement au même moment, le premier ministre britannique, Gordon Brown, annonçait l'éventualité pour l'Union européenne de convertir les sanctions en ce qui concerne notamment le gel des avoirs iraniens à l'étranger, visant tout particulièrement la Banque Melli. Il a également incité Javier Solana a attendre les réponses de Téhéran aux dites propositions contresignées par les cinq membres du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne. CÒ‹e qui ne l'a pas empêché de préciser que la communauté internationale attendait les réponses de Téhéran «le plus vite possible.» Depuis la capitale iranienne, le vice-ministre des affaires étrangères, Alireza Chikh Attar, a parlé de «ligne rouge à ne pas franchir» concernant la question du droit iranien à la poursuite de son programme. «Nous avons dit que l'enrichissement d'uranium est notre ligne rouge et que nous devons posséder cette technologie.» Dialogue de sourds ou tactiques mutuelles visant à impressionner l'autre, la question reste posée. A l'appui des menaces occidentales contre l'Iran, George Bush vient tout juste de rappeler lors de son voyage en France que Washington continuait à n'écarter aucune éventualité, autrement dit que l'option militaire était toujours d'actualité coté Maison Blanche. A ne pas oublier également, l'hostilité voire les craintes d'Israël de voir son principal ennemi dans la région être enfin doté de l'arme nucléaire. Dès lors, rien ne pourrait empêcher Téhéran de mener à terme ses ambitions d'enfin rejouer le rôle qui n'aurait du cessé d'être le sien dans les Proche et Moyen Orient. Les efforts de Tel Aviv, sous médiation turque, pour enfin renouer le contact avec Damas en vue d'aboutir à des accords séparés, comme ce fut le cas avec l'Egypte et la Jordanie, étant là pour attester des craintes de l'état hébreu pour ce qui est d'un raffermissement de l'axe dit Téhéran-Damas.