Sur un excédent commercial de 18,6 milliards de dollars durant les 5 premiers mois de l'année 2008, les exportations hors hydrocarbures n'ont été que de 2,13% du volume global des exportations. On annonce pour le 29 du mois courant une rencontre consacrée aux exportations hors hydrocarbures organisée sous l'égide d'Optimexport. Cet organisme et les opérateurs économiques et exportateurs nationaux, hors hydrocarbures doivent s'entendre sur un programme d'appui des capacités exportatrices des PME algériennes de la région d'Alger. Pour rappel, Optimexport, qui est un programme lancé par l'Algérie en partenariat avec l'Agence française de développement (AFD), vise à soutenir les exportations algériennes hors hydrocarbures. C'est une initiative du ministère du Commerce. Pour répondre aux critiques des opérateurs économiques, qu'ils soient nationaux ou étrangers, qui ne manquent pas de souligner « le mauvais climat des affaires en Algérie », au point de bloquer l'investissement, M. Takarli, directeur des exportations au ministère du Commerce n'avait pas hésité à déclarer : « Les affaires sont le fait de la volonté des entreprises et non une question administrative.» Cela dit, malgré ces critiques certes légitimes, il est bon de savoir que l'Etat n'a pas hésité à mettre la main à la poche pour soutenir et promouvoir les exportations hors hydrocarbures, en débloquant quelque 2,1 millions d'euros. Cela dit, il faut croire que cet effort demeure nettement insuffisant, puisque, jusqu'à ce jour, il n'a pas donné les fruits escomptés. On peut citer à ce propos les derniers chiffres de la balance commerciale : sur un excédent commercial de 18,6 milliards de dollars durant les 5 premiers mois de l'année 2008, les exportations hors hydrocarbures demeurent infimes, sinon marginales avec seulement 2,13% du volume global des exportations. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués par le groupe "demi-produits" avec une part de 1,45% du total des exportations, soit l'équivalent de 476 millions de dollars, suivi des groupes "produits bruts" avec 134 millions USD, "alimentation" (50 millions de dollars), et "biens d'équipements industriels" avec 27 millions de dollars et le groupe des "biens de consommation non alimentaires" avec 13 millions de dollars. La bonne santé financière du pays, permise par les recettes d'hydrocarbures grâce à l'envolée des cours, n'a pas eu une incidence heureuse sur la production nationale ni sur le volume des exportations hors hydrocarbures. Les différentes formules qui ont été appliquées, comme le dispositif d'appui aux exportations, ont donné des résultats mitigés. Pourtant, un certain nombre d'organismes sont censés s'occuper de ce volet, comme la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI), la boîte d'assurance à l'exportation Algex ou encore les organisations patronales. Dans le même moment, le pays voit augmenter la facture à l'importation, pour ce qui est des entrées alimentaires, des médicaments, ou des équipements. Des partenariats avec des organismes similaires au niveau méditerranéen, qu'ils soient français, maghrébins, ou des pays du Golfe, sont de nature à doper les exportations hors hydrocarbures, en jetant des passerelles entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues étrangers. Sur un excédent commercial de 18,6 milliards de dollars durant les 5 premiers mois de l'année 2008, les exportations hors hydrocarbures n'ont été que de 2,13% du volume global des exportations. On annonce pour le 29 du mois courant une rencontre consacrée aux exportations hors hydrocarbures organisée sous l'égide d'Optimexport. Cet organisme et les opérateurs économiques et exportateurs nationaux, hors hydrocarbures doivent s'entendre sur un programme d'appui des capacités exportatrices des PME algériennes de la région d'Alger. Pour rappel, Optimexport, qui est un programme lancé par l'Algérie en partenariat avec l'Agence française de développement (AFD), vise à soutenir les exportations algériennes hors hydrocarbures. C'est une initiative du ministère du Commerce. Pour répondre aux critiques des opérateurs économiques, qu'ils soient nationaux ou étrangers, qui ne manquent pas de souligner « le mauvais climat des affaires en Algérie », au point de bloquer l'investissement, M. Takarli, directeur des exportations au ministère du Commerce n'avait pas hésité à déclarer : « Les affaires sont le fait de la volonté des entreprises et non une question administrative.» Cela dit, malgré ces critiques certes légitimes, il est bon de savoir que l'Etat n'a pas hésité à mettre la main à la poche pour soutenir et promouvoir les exportations hors hydrocarbures, en débloquant quelque 2,1 millions d'euros. Cela dit, il faut croire que cet effort demeure nettement insuffisant, puisque, jusqu'à ce jour, il n'a pas donné les fruits escomptés. On peut citer à ce propos les derniers chiffres de la balance commerciale : sur un excédent commercial de 18,6 milliards de dollars durant les 5 premiers mois de l'année 2008, les exportations hors hydrocarbures demeurent infimes, sinon marginales avec seulement 2,13% du volume global des exportations. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués par le groupe "demi-produits" avec une part de 1,45% du total des exportations, soit l'équivalent de 476 millions de dollars, suivi des groupes "produits bruts" avec 134 millions USD, "alimentation" (50 millions de dollars), et "biens d'équipements industriels" avec 27 millions de dollars et le groupe des "biens de consommation non alimentaires" avec 13 millions de dollars. La bonne santé financière du pays, permise par les recettes d'hydrocarbures grâce à l'envolée des cours, n'a pas eu une incidence heureuse sur la production nationale ni sur le volume des exportations hors hydrocarbures. Les différentes formules qui ont été appliquées, comme le dispositif d'appui aux exportations, ont donné des résultats mitigés. Pourtant, un certain nombre d'organismes sont censés s'occuper de ce volet, comme la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI), la boîte d'assurance à l'exportation Algex ou encore les organisations patronales. Dans le même moment, le pays voit augmenter la facture à l'importation, pour ce qui est des entrées alimentaires, des médicaments, ou des équipements. Des partenariats avec des organismes similaires au niveau méditerranéen, qu'ils soient français, maghrébins, ou des pays du Golfe, sont de nature à doper les exportations hors hydrocarbures, en jetant des passerelles entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues étrangers.