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Le premier verdict confirmé
Jugement en appel de Dieudonné
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 06 - 2008

La cour d'appel de Paris a confirmé jeudi dernier la condamnation de l'humoriste Dieudonné pour ses propos sur la mémoire de la Shoah qu'il avait tenus à Alger en 2005 et qui avaient provoqué un tollé en France. Le 11 septembre 2007, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé ces propos diffamatoires envers la communauté juive et condamné l'humoriste, de son vrai nom Dieudonné M'Bala M'Bala, à 7.000 euros d'amende. Lors d'une conférence de presse sur un de ses spectacles, le 16 février 2005 à Alger, Dieudonné s'en était pris au "lobby sioniste, qui cultive l'unicité de la souffrance". Il s'était aussi plaint de ne pouvoir réaliser son film sur la traite des Noirs à cause des "autorités sionistes" qui dominent, selon lui, le cinéma français. Enfin, il avait parlé de "pornographie mémorielle", des propos qui avaient été repris dans plusieurs médias français. "Le tribunal a estimé à juste titre, pour des motifs que la cour adopte, que Dieudonné M'Bala M'Bala mettait en cause l'ensemble de la communauté juive, et non pas seulement certains groupes de pression radicaux", a considéré la 11e chambre, avant de confirmer le jugement de première instance. Décriées par de nombreux politiques et associations, ces déclarations avaient amené le numéro un du PS, François Hollande, à appeler au boycott des spectacles de l'humoriste. A la demande du garde des Sceaux, Dominique Perben, le parquet de Paris avait lancé une enquête préliminaire pour "contestation de crimes contre l'humanité". Etonnamment, aucune association ne s'est constituée partie civile dans ce procès, élément qu'avait d'ailleurs relevé Dieudonné à l'audience, rappelant avoir été à l'époque victime d'un "véritable lynchage médiatique". "Je n'ai jamais dit: la Shoah est une pornographie mémorielle", comme certains ont voulu le faire croire, s'était-il défendu, dénonçant "un raccourci extrêmement antisémite" et "un acharnement sans fondement" sur sa personne. L'humoriste avait expliqué avoir visé par cette expression "l'instrumentalisation de la Shoah". "C'est l'utilisation qui est faite de ce drame qui est obscène", avait-il réaffirmé. "On en a fait trop. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Simone Veil", avait-il poursuivi, en référence à l'opposition de Mme Veil à l'idée de Nicolas Sarkozy de faire parrainer les enfants victimes de la Shoah par des écoliers de CM2. "Pourquoi cette hypertrophie dans la communication d'une souffrance et cette négation dans d'autres", avait-il regretté, déplorant que le Centre national de la Cinématographie (CNC) ait financé 150 films sur la Shoah mais ait refusé de financer le sien sur la traite négrière.
La cour d'appel de Paris a confirmé jeudi dernier la condamnation de l'humoriste Dieudonné pour ses propos sur la mémoire de la Shoah qu'il avait tenus à Alger en 2005 et qui avaient provoqué un tollé en France. Le 11 septembre 2007, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé ces propos diffamatoires envers la communauté juive et condamné l'humoriste, de son vrai nom Dieudonné M'Bala M'Bala, à 7.000 euros d'amende. Lors d'une conférence de presse sur un de ses spectacles, le 16 février 2005 à Alger, Dieudonné s'en était pris au "lobby sioniste, qui cultive l'unicité de la souffrance". Il s'était aussi plaint de ne pouvoir réaliser son film sur la traite des Noirs à cause des "autorités sionistes" qui dominent, selon lui, le cinéma français. Enfin, il avait parlé de "pornographie mémorielle", des propos qui avaient été repris dans plusieurs médias français. "Le tribunal a estimé à juste titre, pour des motifs que la cour adopte, que Dieudonné M'Bala M'Bala mettait en cause l'ensemble de la communauté juive, et non pas seulement certains groupes de pression radicaux", a considéré la 11e chambre, avant de confirmer le jugement de première instance. Décriées par de nombreux politiques et associations, ces déclarations avaient amené le numéro un du PS, François Hollande, à appeler au boycott des spectacles de l'humoriste. A la demande du garde des Sceaux, Dominique Perben, le parquet de Paris avait lancé une enquête préliminaire pour "contestation de crimes contre l'humanité". Etonnamment, aucune association ne s'est constituée partie civile dans ce procès, élément qu'avait d'ailleurs relevé Dieudonné à l'audience, rappelant avoir été à l'époque victime d'un "véritable lynchage médiatique". "Je n'ai jamais dit: la Shoah est une pornographie mémorielle", comme certains ont voulu le faire croire, s'était-il défendu, dénonçant "un raccourci extrêmement antisémite" et "un acharnement sans fondement" sur sa personne. L'humoriste avait expliqué avoir visé par cette expression "l'instrumentalisation de la Shoah". "C'est l'utilisation qui est faite de ce drame qui est obscène", avait-il réaffirmé. "On en a fait trop. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Simone Veil", avait-il poursuivi, en référence à l'opposition de Mme Veil à l'idée de Nicolas Sarkozy de faire parrainer les enfants victimes de la Shoah par des écoliers de CM2. "Pourquoi cette hypertrophie dans la communication d'une souffrance et cette négation dans d'autres", avait-il regretté, déplorant que le Centre national de la Cinématographie (CNC) ait financé 150 films sur la Shoah mais ait refusé de financer le sien sur la traite négrière.

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