Ce recueil est composé de douze nouvelles de différente facture. Allant du conte merveilleux à la fable fantastique, elles ouvrent au lecteur les portes d'un monde parallèle parfois grinçant de dérision, parfois terrifiant, mais jamais désespéré. Ce recueil est composé de douze nouvelles de différente facture. Allant du conte merveilleux à la fable fantastique, elles ouvrent au lecteur les portes d'un monde parallèle parfois grinçant de dérision, parfois terrifiant, mais jamais désespéré. L'auteur avertit au début de l'ouvrage que «Les personnages sont réels Seule la manière de les dire en les baignant dans un fantastique quotidien relève de la fiction». Qui donc est la mystérieuse Iwal, la femme qui racontait des histoires ? «Merveilleuse femme ! Femme merveilleuse ! Elle était recouverte d'une cotonnade noire de simplicité, maintenue au niveau de la hanche par une ceinture tressée, irisée tel un arc-en-ciel.» Auprès de l'héroïne de la première nouvelle, le narrateur rencontre les personnages des contes de son enfance et survole, dans une dimension inconnue, son pays bien-aimé. «Je suis l'Aurès et bien vivante. Je t'attendais pour que tu abandonnes et laisses cette civière au passé et partes avec moi.(….) Je suis l'Aurès tendresse du passé, caresse du présent, fantôme de l'avenir. J'ai hérité du livre de la tradition. Viens le lire avec moi, à ceux qui voudront bien entendre. Laisse donc tomber cette civière et cesse de traîner ton pas dans la boue…» Dans «L'écume de l'astre de la nuit» le lecteur découvre un univers fait de deux mondes indissociables et opposés. L'un solaire est fait de lumière et de sérénité. Une jeune femme s'occupe de rentrer dans ses réserves les fruits et céréales de son champ. Les travaux de cueillette et de séchage sont décrits avec une minutie d'ethnologue. Puis tombe la nuit, et la même jeune femme si rassurante se rend sur les injonctions de son initiatrice au cimetière de son village pour s'y acquitter d'un horrible labeur. Elle y déterre des morts et leur coupe les mains pour rouler le fameux couscous qui rend les humains dociles comme des agneaux. Elle fait le tour du cimetière à cheval sur un balai au milieu d'un ballet inquiétant d'autres ombres qui comme elle n'ont qu'un objectif : dérober de l'écume à la lune. Cette nouvelle plonge le lecteur dans le plus angoissant des mondes, celui de la sorcellerie qui fait encore des ravages dans certains milieux. «Prémonition» est l'intitulé d'un récit où l'héroïne, une jeune mère, est prévenue en rêve que son bébé sera tué par un serpent. Elle en perd le sommeil et ne quitte plus jamais l'enfant des yeux. «La mouche», «Le jouet», «Le sursis», «L'huissier», «Rose bien-aimée» , «La rivière»et «Un meurtre sera commis hier» sont des histoires aussi passionnantes les unes que les autres. Selon l'auteur qui indique qu'il les a écrites à des moments différents, elles reflètent par leur style d'écriture variée, les intervalles occupés à d'autres écrits. Certains textes de ce recueil surprenant font partie du programme de français de la classe de troisième des lycées en France. Ecrivain et docteur en psychologie, Messaoud Nedjahi est également musicologue, chanteur, compositeur-arrangeur et parolier. Il fait partie des pionniers de la chanson chaouïe engagée. Les textes et mélodies de la célèbre chanteuse aurésienne Dihya sont de son cru. Profondément attaché à sa terre natale, son œuvre est centrée sur l'Aurès. Enfant de la guerre, il est profondément marqué par les atrocités que lui, sa famille et tous ceux de sa région ont subi dans leur chair. Mûri par la mort prématurée de son père, Messaoud Nedjahi a eu un parcours douloureux. Dès le collège, il épouse la cause identitaire berbère. Il n'en a jamais divorcé depuis. Il est l'auteur de nombreux ouvrages édités chez Publibook: «La becquée n'a pas suffi», «Aurès insolite», «Aurès insoumis où les feuillets morts d'un amnésique», «Massinissa, le seigneur des coquelicots», «Jugurtha, l'héritier des coquelicots», «Les coquelicots», «Profession, infirmière», «Autopsie d'une identité», «L'oiseau aptère», «Ug Benzelmat et «Tamanrasset sous la neige». Son prochain roman va paraître en septembre et s'intitule «Les trois précieuses». Un conteur passionné et passionnant qui gagnerait à être édité dans son pays. L'auteur avertit au début de l'ouvrage que «Les personnages sont réels Seule la manière de les dire en les baignant dans un fantastique quotidien relève de la fiction». Qui donc est la mystérieuse Iwal, la femme qui racontait des histoires ? «Merveilleuse femme ! Femme merveilleuse ! Elle était recouverte d'une cotonnade noire de simplicité, maintenue au niveau de la hanche par une ceinture tressée, irisée tel un arc-en-ciel.» Auprès de l'héroïne de la première nouvelle, le narrateur rencontre les personnages des contes de son enfance et survole, dans une dimension inconnue, son pays bien-aimé. «Je suis l'Aurès et bien vivante. Je t'attendais pour que tu abandonnes et laisses cette civière au passé et partes avec moi.(….) Je suis l'Aurès tendresse du passé, caresse du présent, fantôme de l'avenir. J'ai hérité du livre de la tradition. Viens le lire avec moi, à ceux qui voudront bien entendre. Laisse donc tomber cette civière et cesse de traîner ton pas dans la boue…» Dans «L'écume de l'astre de la nuit» le lecteur découvre un univers fait de deux mondes indissociables et opposés. L'un solaire est fait de lumière et de sérénité. Une jeune femme s'occupe de rentrer dans ses réserves les fruits et céréales de son champ. Les travaux de cueillette et de séchage sont décrits avec une minutie d'ethnologue. Puis tombe la nuit, et la même jeune femme si rassurante se rend sur les injonctions de son initiatrice au cimetière de son village pour s'y acquitter d'un horrible labeur. Elle y déterre des morts et leur coupe les mains pour rouler le fameux couscous qui rend les humains dociles comme des agneaux. Elle fait le tour du cimetière à cheval sur un balai au milieu d'un ballet inquiétant d'autres ombres qui comme elle n'ont qu'un objectif : dérober de l'écume à la lune. Cette nouvelle plonge le lecteur dans le plus angoissant des mondes, celui de la sorcellerie qui fait encore des ravages dans certains milieux. «Prémonition» est l'intitulé d'un récit où l'héroïne, une jeune mère, est prévenue en rêve que son bébé sera tué par un serpent. Elle en perd le sommeil et ne quitte plus jamais l'enfant des yeux. «La mouche», «Le jouet», «Le sursis», «L'huissier», «Rose bien-aimée» , «La rivière»et «Un meurtre sera commis hier» sont des histoires aussi passionnantes les unes que les autres. Selon l'auteur qui indique qu'il les a écrites à des moments différents, elles reflètent par leur style d'écriture variée, les intervalles occupés à d'autres écrits. Certains textes de ce recueil surprenant font partie du programme de français de la classe de troisième des lycées en France. Ecrivain et docteur en psychologie, Messaoud Nedjahi est également musicologue, chanteur, compositeur-arrangeur et parolier. Il fait partie des pionniers de la chanson chaouïe engagée. Les textes et mélodies de la célèbre chanteuse aurésienne Dihya sont de son cru. Profondément attaché à sa terre natale, son œuvre est centrée sur l'Aurès. Enfant de la guerre, il est profondément marqué par les atrocités que lui, sa famille et tous ceux de sa région ont subi dans leur chair. Mûri par la mort prématurée de son père, Messaoud Nedjahi a eu un parcours douloureux. Dès le collège, il épouse la cause identitaire berbère. Il n'en a jamais divorcé depuis. Il est l'auteur de nombreux ouvrages édités chez Publibook: «La becquée n'a pas suffi», «Aurès insolite», «Aurès insoumis où les feuillets morts d'un amnésique», «Massinissa, le seigneur des coquelicots», «Jugurtha, l'héritier des coquelicots», «Les coquelicots», «Profession, infirmière», «Autopsie d'une identité», «L'oiseau aptère», «Ug Benzelmat et «Tamanrasset sous la neige». Son prochain roman va paraître en septembre et s'intitule «Les trois précieuses». Un conteur passionné et passionnant qui gagnerait à être édité dans son pays.