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Les médecins tirent la sonnette d'alarme
Baignade dans les plages interdites
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 07 - 2008

La mort par noyade représente, lors de la saison estivale, l'une des causes principales de mortalité, notamment chez les enfants de moins de 11 ans et les adolescents. Ainsi, en cette saison de canicule, la plage attire le plus grand nombre d'estivants et de vacanciers qui ne rêvent que de profiter de la mer et du soleil. Seulement, dans leur quête du divertissement, certains oublient jusqu'aux règles élémentaires de prudence mettant ainsi en péril leur vie.
La mort par noyade représente, lors de la saison estivale, l'une des causes principales de mortalité, notamment chez les enfants de moins de 11 ans et les adolescents. Ainsi, en cette saison de canicule, la plage attire le plus grand nombre d'estivants et de vacanciers qui ne rêvent que de profiter de la mer et du soleil. Seulement, dans leur quête du divertissement, certains oublient jusqu'aux règles élémentaires de prudence mettant ainsi en péril leur vie.
A ce propos, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) vient de tirer la sonnette d'alarme sur un phénomène qui coûte aujourd'hui la vie à plusieurs personnes, particulièrement les enfants et les adolescents. Il s'agit de la nage dans les lacs, les barrages, les oueds et les plages interdites à la baignade.
Sur ce chapitre, les chiffres de la Forem indiquent que «près de 300 cas de noyades, majoritairement causés par l'absence de prudence des jeunes et la baignade dans des zones interdites à la nage, ont été enregistrés l'année dernière pas les services de la Protection civile», tout en signalant que le plus grand taux de noyades est enregistré chez les enfants de moins de 11 ans ainsi que les adolescents.
De l'avis de M. Rabhi, agent de la Protection civile, «les plages interdites à la baignade sont malheureusement la destination de nombreux rejetons et d'ados souvent privés de vacances vu la précarité de leurs conditions socioéconomiques et qui, inconscients des risques qu'ils encourent, ne pensent qu'au plaisir de la baignade».
A cet effet, M. Rabhi indique qu'en plus de la pollution qui reste la principale cause de l'interdiction de certaines plages à la baignade qui représentent 69 % du nombre des plages interdites, soit 17 sites, on dénombre «près de 17 autres plages qui sont interdites à la baignade pour de multiples raisons autres que la pollution et qui représentent un sérieux danger sur la santé publique».
A leur tour, les médecins n'ont pas manqué de tirer la sonnette d'alarme sur la gravité des dégâts causés par la baignade dans les plages interdites à la nage et les zones restreintes comme les lacs et les barrages où, certifient-ils, «une forte exposition aux microbes risque d'engendrer des maladies dermiques, des inflammations de la peau, des poumons, une ulcération, des diarrhées et d'autres maladies pouvant mener jusqu'à la mort».
Ils ajoutent également «que les enfants et les ados qui se baignent, le plus souvent à l'insu de leurs parents, dans des plages polluées, des oueds interdits à la baignade ou des lacs, sont les premières victimes eu égard à la fragilité de leur système immunitaire». Ces derniers sont sujets, selon les confirmations des médecins, à de sévères poussées de fièvre, à des diarrhées atroces, à des inflammations oculaires ou respiratoires pouvant engendrer le décès.
Pour les sociologues, les enfants des couches défavorisées sont la tranche sociétale la plus touchée. Ces derniers, «victimes de conditions sociales misérables cherchent à se divertir en mettant en péril leur santé», estime Mme R. Saïfi, sociologue.
L'inconscience des parents, la précarité des conditions sociales de ces gosses et le manque d'infrastructures de loisir favorisent l'augmentation du taux de décès dû aux noyades en zones interdites à la baignade.
Afin d'éviter que les vacances ne se transforment en drame pour les familles, les éléments de la Protection civile, qui sont très présents sur toutes les plages ouvertes à la baignade tout au long des côtes algériennes continuent à appeler les estivants à la prudence et à éviter de se baigner dans les lacs, les oueds ou les barrages qui constituent un vrai danger pour leur vie.
D. S.
A ce propos, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) vient de tirer la sonnette d'alarme sur un phénomène qui coûte aujourd'hui la vie à plusieurs personnes, particulièrement les enfants et les adolescents. Il s'agit de la nage dans les lacs, les barrages, les oueds et les plages interdites à la baignade.
Sur ce chapitre, les chiffres de la Forem indiquent que «près de 300 cas de noyades, majoritairement causés par l'absence de prudence des jeunes et la baignade dans des zones interdites à la nage, ont été enregistrés l'année dernière pas les services de la Protection civile», tout en signalant que le plus grand taux de noyades est enregistré chez les enfants de moins de 11 ans ainsi que les adolescents.
De l'avis de M. Rabhi, agent de la Protection civile, «les plages interdites à la baignade sont malheureusement la destination de nombreux rejetons et d'ados souvent privés de vacances vu la précarité de leurs conditions socioéconomiques et qui, inconscients des risques qu'ils encourent, ne pensent qu'au plaisir de la baignade».
A cet effet, M. Rabhi indique qu'en plus de la pollution qui reste la principale cause de l'interdiction de certaines plages à la baignade qui représentent 69 % du nombre des plages interdites, soit 17 sites, on dénombre «près de 17 autres plages qui sont interdites à la baignade pour de multiples raisons autres que la pollution et qui représentent un sérieux danger sur la santé publique».
A leur tour, les médecins n'ont pas manqué de tirer la sonnette d'alarme sur la gravité des dégâts causés par la baignade dans les plages interdites à la nage et les zones restreintes comme les lacs et les barrages où, certifient-ils, «une forte exposition aux microbes risque d'engendrer des maladies dermiques, des inflammations de la peau, des poumons, une ulcération, des diarrhées et d'autres maladies pouvant mener jusqu'à la mort».
Ils ajoutent également «que les enfants et les ados qui se baignent, le plus souvent à l'insu de leurs parents, dans des plages polluées, des oueds interdits à la baignade ou des lacs, sont les premières victimes eu égard à la fragilité de leur système immunitaire». Ces derniers sont sujets, selon les confirmations des médecins, à de sévères poussées de fièvre, à des diarrhées atroces, à des inflammations oculaires ou respiratoires pouvant engendrer le décès.
Pour les sociologues, les enfants des couches défavorisées sont la tranche sociétale la plus touchée. Ces derniers, «victimes de conditions sociales misérables cherchent à se divertir en mettant en péril leur santé», estime Mme R. Saïfi, sociologue.
L'inconscience des parents, la précarité des conditions sociales de ces gosses et le manque d'infrastructures de loisir favorisent l'augmentation du taux de décès dû aux noyades en zones interdites à la baignade.
Afin d'éviter que les vacances ne se transforment en drame pour les familles, les éléments de la Protection civile, qui sont très présents sur toutes les plages ouvertes à la baignade tout au long des côtes algériennes continuent à appeler les estivants à la prudence et à éviter de se baigner dans les lacs, les oueds ou les barrages qui constituent un vrai danger pour leur vie.
D. S.


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