Louai Djaffer, directeur associé du site de recrutement Emploitic, a assuré que le coût de la création d'un site Internet dépend de la nature de son contenu et de sa complexité. Louai Djaffer, directeur associé du site de recrutement Emploitic, a assuré que le coût de la création d'un site Internet dépend de la nature de son contenu et de sa complexité. Le contenu web algérien est très pauvre. La participation des deux secteurs privé et public pour l'enrichir s'avère insuffisante. Nouar harzallah, PDG d'Eepad incombe la responsabilité du développement du contenu aux opérateurs privés. « Quelques micros, un peu d'argent et de la matière grise » sont les seuls ingrédients pour démarrer un site Internet, affirme ce même responsable. Chose qu'il fallait vérifier avec des spécialistes du domaine qui ne partagent pas toutefois le même avis. « Ça nous a coûté 1,5 million de dinars pour créer notre site » a confié Tarek Derghal, directeur du site de recrutement Tawdif. Comme quoi « un peu d'argent » ne suffit pas à créer un site Internet de service performant. Cependant, Louai Djaffer, directeur associé du site de recrutement Emploitic, a assuré que le coût de la création d'un site Internet dépend de la nature de son contenu et de sa complexité. « On peut créer un site à 50 000 dinars comme on peut en créer un à 50.000.000 Da » a-t-il avancé. « On ne construit pas une Porsche et une R4 pour un même prix » a-t-il ajouté. Concernant le site Emploitic, M. Djaffer a confié que l'entreprise a investi plus de 10 millions de dinars depuis sa création en 2005. Cela dit, il y a un seuil minimal qui englobe les dépenses de conception de site, de son d'hébergement, de la location du local, de son siège, des factures d'électricité et enfin les salaires du personnel. Il est possible de créer un site avec très peu de moyen, certes. Mais quel sera donc son utilité ? Selma Rezzoug, responsable commerciale au site Carrière Algérie a affirmé que la création d'un site Internet est un gros risque à prendre. « Il n'est pas aussi facile qu'on le croit de développer des sites web » a-t-elle renchéri. Selon les affirmations de plusieurs responsables dans des sites les plus visités en Algérie, les premiers mois, voir les premières années, de vie des sites ne sont pas du tout rentable. Au cours de cette période, les investisseurs déboursent de l'argent mais n'en gagnent pas. Pour y survivre, il existe deux méthodes à croire les propos de M. Djaffer. La première consiste à consacrer, dès le départ, un capital pour couvrir ses dépenses tout au long de cette période de « sécheresse ». C'est ce que fait, d'ailleurs, le site Carrière Algérie, selon sa responsable commerciale. « Jusqu'à présent, on dépense beaucoup plus qu'on gagne, mais on compte récupérer ce qu'on a perdu d'ici à 2009 » a-t-elle affirmé. La deuxième méthode repose sur un système de compensation. Emploitic par exemple, suit cette méthode. Pour compenser ses dépenses pour le développement du site, elle entretient d'autres services tels que la conception de sites Internet pour d'autres entreprises. Ainsi, la création des sites Internet est un investissement qui comporte des risques comme tout autre investissement. Un autre obstacle se dresse sur la route du développement du contenu web : le manque de publicité. Comme tout média, le net puise ses ressources de la publicité. Par ailleurs, les développeurs de contenu se sont plaint du manque de publicité dans le net en Algérie. « Les annonceurs préfèrent les média lourds et la presse écrite plutôt que les sites web » fut la doléance de Louei Djaffer. Pourtant le coût est largement moin dans le web que nulle part ailleurs selon ce même spécialiste. L'espoir de plusieurs développeurs du contenu web est de voir la publicité prendre de l'essor dans le net. Le contenu web algérien est très pauvre. La participation des deux secteurs privé et public pour l'enrichir s'avère insuffisante. Nouar harzallah, PDG d'Eepad incombe la responsabilité du développement du contenu aux opérateurs privés. « Quelques micros, un peu d'argent et de la matière grise » sont les seuls ingrédients pour démarrer un site Internet, affirme ce même responsable. Chose qu'il fallait vérifier avec des spécialistes du domaine qui ne partagent pas toutefois le même avis. « Ça nous a coûté 1,5 million de dinars pour créer notre site » a confié Tarek Derghal, directeur du site de recrutement Tawdif. Comme quoi « un peu d'argent » ne suffit pas à créer un site Internet de service performant. Cependant, Louai Djaffer, directeur associé du site de recrutement Emploitic, a assuré que le coût de la création d'un site Internet dépend de la nature de son contenu et de sa complexité. « On peut créer un site à 50 000 dinars comme on peut en créer un à 50.000.000 Da » a-t-il avancé. « On ne construit pas une Porsche et une R4 pour un même prix » a-t-il ajouté. Concernant le site Emploitic, M. Djaffer a confié que l'entreprise a investi plus de 10 millions de dinars depuis sa création en 2005. Cela dit, il y a un seuil minimal qui englobe les dépenses de conception de site, de son d'hébergement, de la location du local, de son siège, des factures d'électricité et enfin les salaires du personnel. Il est possible de créer un site avec très peu de moyen, certes. Mais quel sera donc son utilité ? Selma Rezzoug, responsable commerciale au site Carrière Algérie a affirmé que la création d'un site Internet est un gros risque à prendre. « Il n'est pas aussi facile qu'on le croit de développer des sites web » a-t-elle renchéri. Selon les affirmations de plusieurs responsables dans des sites les plus visités en Algérie, les premiers mois, voir les premières années, de vie des sites ne sont pas du tout rentable. Au cours de cette période, les investisseurs déboursent de l'argent mais n'en gagnent pas. Pour y survivre, il existe deux méthodes à croire les propos de M. Djaffer. La première consiste à consacrer, dès le départ, un capital pour couvrir ses dépenses tout au long de cette période de « sécheresse ». C'est ce que fait, d'ailleurs, le site Carrière Algérie, selon sa responsable commerciale. « Jusqu'à présent, on dépense beaucoup plus qu'on gagne, mais on compte récupérer ce qu'on a perdu d'ici à 2009 » a-t-elle affirmé. La deuxième méthode repose sur un système de compensation. Emploitic par exemple, suit cette méthode. Pour compenser ses dépenses pour le développement du site, elle entretient d'autres services tels que la conception de sites Internet pour d'autres entreprises. Ainsi, la création des sites Internet est un investissement qui comporte des risques comme tout autre investissement. Un autre obstacle se dresse sur la route du développement du contenu web : le manque de publicité. Comme tout média, le net puise ses ressources de la publicité. Par ailleurs, les développeurs de contenu se sont plaint du manque de publicité dans le net en Algérie. « Les annonceurs préfèrent les média lourds et la presse écrite plutôt que les sites web » fut la doléance de Louei Djaffer. Pourtant le coût est largement moin dans le web que nulle part ailleurs selon ce même spécialiste. L'espoir de plusieurs développeurs du contenu web est de voir la publicité prendre de l'essor dans le net.