La réunion d'athlétisme de Stockholm, comptant pour le Super-Grand Prix, propose mardi en avant-première les thèmes et duels majeurs qui feront l'actualité des jeux Olympiques de Pékin dans trois semaines, avec notamment un choc jamaïcain au 100 m masculin. La réunion d'athlétisme de Stockholm, comptant pour le Super-Grand Prix, propose mardi en avant-première les thèmes et duels majeurs qui feront l'actualité des jeux Olympiques de Pékin dans trois semaines, avec notamment un choc jamaïcain au 100 m masculin. Un ou deux records du monde pourraient par ailleurs pimenter un meeting dont le plateau fait pâlir d'envie ses confrères de la Golden League. Usain Bolt et Asafa Powell, soit l'actuel détenteur du record du monde du 100 m (9.72) et son prédécesseur, s'étaient déjà affrontés fin juin lors des Championnats nationaux à Kingston. Mais Powell, de retour de blessure, n'avait pris aucun risque et son cadet s'était imposé facilement. La nouvelle terreur du sprint mondial devrait garder l'ascendant, d'autant que Powell a été victime d'une crampe aux adducteurs en série du 100 m il y a dix jours à Rome. Face à face Plus généralement, Stockholm anticipe la guerre du sprint que se livreront en Chine la Jamaïque et les Etats-Unis. A l'exception notable de l'Américain Tyson Gay, qui se remet d'une blessure aux ischio-jambiers gauches, les sélectionnés des deux pays sur 100 m, dames comme messieurs, ont fait le voyage en Suède. C'est sur la distance peu pratiquée du 1000 m, avec cette fois l'attrait d'une tentative contre le record du monde (2:11.96 par le Kényan Noah Ngeny) que le prodige Abubaker Kaki et le Russe Yuriy Borzakovskiy, les deux favoris pour l'or du 800 m aux Jeux, se jaugeront. Deux oppositions de styles tant le junior soudanais aime faire la course en tête, tandis que le Moscovite, champion olympique sortant, est réglé comme une horloge. L'Ethiopienne Meserefet Defar aimerait récupérer le record du monde du 5000 m que lui avait ravi sa compatriote et rivale Tirunesh Dibaba le 6 juin dernier à Oslo. Il en va de la suprématie mondiale mais surtout nationale que Dibaba a accrochée très haut avec 14 min 11 sec 15/100. Robles chaud Dans un stade olympique à nul autre pareil, où 82 records du monde ont été réalisés depuis 1912, le jeune Cubain Dayron Robles pourrait bien s'inscrire à la suite. Le costaud de Guantanamo, qui détient la marque mondiale (12.87) du 110 m haies, l'a approchée d'un centième vendredi à Paris. Son duel avec l'Américain David Oliver, vainqueur des Trials US, peut constituer un aiguillon supplémentaire. Sur le tour de piste version féminine, les organisateurs suédois ont mis sur pied un match impossible à réaliser aux Jeux entre les Américaines Sanya Richards et Allyson Felix. Le programme pékinois ne permet pas à Felix, deux fois championne du monde du 200 m (2005/2007), de doubler. Entre les perchistes russe Yelena Isinbayeva et américaine Jennifer Stuczynski, c'est le retour de la guerre froide. En améliorant son record national (4,92 m) aux sélections d'Eugene, l'ancienne championne de basket-ball avait déclaré: "et maintenant on va botter les fesses aux Russes". Imprudentes paroles. Piquée au vif, la tsarine a répondu à Rome en ajoutant deux centimètres à son record du monde pour le porter à 5,03 m. Au royaume de Suède, l'athlétisme est roi. Et le public averti viendra aussi pour ses têtes couronnées, dont Stefan Holm qui a démontré, en franchissant 2,37 m à Athènes, qu'il était en règle pour conserver son titre olympique de la hauteur. Un ou deux records du monde pourraient par ailleurs pimenter un meeting dont le plateau fait pâlir d'envie ses confrères de la Golden League. Usain Bolt et Asafa Powell, soit l'actuel détenteur du record du monde du 100 m (9.72) et son prédécesseur, s'étaient déjà affrontés fin juin lors des Championnats nationaux à Kingston. Mais Powell, de retour de blessure, n'avait pris aucun risque et son cadet s'était imposé facilement. La nouvelle terreur du sprint mondial devrait garder l'ascendant, d'autant que Powell a été victime d'une crampe aux adducteurs en série du 100 m il y a dix jours à Rome. Face à face Plus généralement, Stockholm anticipe la guerre du sprint que se livreront en Chine la Jamaïque et les Etats-Unis. A l'exception notable de l'Américain Tyson Gay, qui se remet d'une blessure aux ischio-jambiers gauches, les sélectionnés des deux pays sur 100 m, dames comme messieurs, ont fait le voyage en Suède. C'est sur la distance peu pratiquée du 1000 m, avec cette fois l'attrait d'une tentative contre le record du monde (2:11.96 par le Kényan Noah Ngeny) que le prodige Abubaker Kaki et le Russe Yuriy Borzakovskiy, les deux favoris pour l'or du 800 m aux Jeux, se jaugeront. Deux oppositions de styles tant le junior soudanais aime faire la course en tête, tandis que le Moscovite, champion olympique sortant, est réglé comme une horloge. L'Ethiopienne Meserefet Defar aimerait récupérer le record du monde du 5000 m que lui avait ravi sa compatriote et rivale Tirunesh Dibaba le 6 juin dernier à Oslo. Il en va de la suprématie mondiale mais surtout nationale que Dibaba a accrochée très haut avec 14 min 11 sec 15/100. Robles chaud Dans un stade olympique à nul autre pareil, où 82 records du monde ont été réalisés depuis 1912, le jeune Cubain Dayron Robles pourrait bien s'inscrire à la suite. Le costaud de Guantanamo, qui détient la marque mondiale (12.87) du 110 m haies, l'a approchée d'un centième vendredi à Paris. Son duel avec l'Américain David Oliver, vainqueur des Trials US, peut constituer un aiguillon supplémentaire. Sur le tour de piste version féminine, les organisateurs suédois ont mis sur pied un match impossible à réaliser aux Jeux entre les Américaines Sanya Richards et Allyson Felix. Le programme pékinois ne permet pas à Felix, deux fois championne du monde du 200 m (2005/2007), de doubler. Entre les perchistes russe Yelena Isinbayeva et américaine Jennifer Stuczynski, c'est le retour de la guerre froide. En améliorant son record national (4,92 m) aux sélections d'Eugene, l'ancienne championne de basket-ball avait déclaré: "et maintenant on va botter les fesses aux Russes". Imprudentes paroles. Piquée au vif, la tsarine a répondu à Rome en ajoutant deux centimètres à son record du monde pour le porter à 5,03 m. Au royaume de Suède, l'athlétisme est roi. Et le public averti viendra aussi pour ses têtes couronnées, dont Stefan Holm qui a démontré, en franchissant 2,37 m à Athènes, qu'il était en règle pour conserver son titre olympique de la hauteur.