La faible présence de la gent féminine au sein des structures de base du vieux parti préoccupe la direction du FLN. C'est ce qui ressort de la conférence nationale des militants, tenue jeudi dernier à Alger. Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem, a déclaré, à l'occasion, que sa formation « s'attelle activement à renforcer la place de la femme dans ses structures ». Cette conférence nationale des militants du FLN, qui vient couronner neuf rencontres régionales, a été pour Belkhadem une occasion pour appeler au renforcement de la présence de la femme, notamment au sein des structures de base du parti. Il faut dire que la gent féminine est faiblement représentée au sein de ce parti. Dans les structures de base du FLN, la femme est très peu présente. «Nous avons une femme ou deux au sein des structures de base du parti », a révélé au Midi libre M. Tahar Mohamed, mouhafedh de la wilaya de Tébessa. L'absence de la femme dans la vie politique dans les wilayas de l'Est du pays, comparativement aux wilayas du Centre et de l'ouest, s'explique, d'après le Mouhafedh, par l'environnement sociologique de la région. « Les traditions et les mœurs de la région sont toujours de mise et constituent, par voie de conséquence, un sérieux rempart à la participation de la femme dans la vie politique. La politique est encore perçue comme une tâche, qui revient à l'homme », insiste M.Tahar. Le même constat est fait à Tizi-Ouzou. Akli Arbouche, ex-député et membre de l'exécutif de la mouhafadha de Tizi-Ouzou, soutient qu'il y a marginalisation de la femme au sein des structures de base du parti. Cette situation est illustrée, précise-t-il, notamment dans le classement réservé aux femmes sur les listes électorales. Toutefois, il estime que cette ségrégation n'est pas l'œuvre de la base militante, mais elle est produite, affirme-t-il, par les structures hiérarchiques du parti. Signalons, par ailleurs, que le chef de l'instance exécutive du FLN a demandé à ses militants d'intensifier leurs actions, et ce, dont le but d'élargir la base du parti, précisant, par ailleurs, que le FLN repose sur de solides bases et compte, à cet effet, toutes les catégories de la société. Ajoutons, enfin, que le SG de l'instance exécutive du FLN a affirmé, en marge de cette rencontre, que son parti appellera à la tenue de son conseil national, après l'annonce de la révision de la Constitution, et ce, afin de réaffirmer la position du parti en faveur d'un troisième mandat pour le président de la République. La faible présence de la gent féminine au sein des structures de base du vieux parti préoccupe la direction du FLN. C'est ce qui ressort de la conférence nationale des militants, tenue jeudi dernier à Alger. Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem, a déclaré, à l'occasion, que sa formation « s'attelle activement à renforcer la place de la femme dans ses structures ». Cette conférence nationale des militants du FLN, qui vient couronner neuf rencontres régionales, a été pour Belkhadem une occasion pour appeler au renforcement de la présence de la femme, notamment au sein des structures de base du parti. Il faut dire que la gent féminine est faiblement représentée au sein de ce parti. Dans les structures de base du FLN, la femme est très peu présente. «Nous avons une femme ou deux au sein des structures de base du parti », a révélé au Midi libre M. Tahar Mohamed, mouhafedh de la wilaya de Tébessa. L'absence de la femme dans la vie politique dans les wilayas de l'Est du pays, comparativement aux wilayas du Centre et de l'ouest, s'explique, d'après le Mouhafedh, par l'environnement sociologique de la région. « Les traditions et les mœurs de la région sont toujours de mise et constituent, par voie de conséquence, un sérieux rempart à la participation de la femme dans la vie politique. La politique est encore perçue comme une tâche, qui revient à l'homme », insiste M.Tahar. Le même constat est fait à Tizi-Ouzou. Akli Arbouche, ex-député et membre de l'exécutif de la mouhafadha de Tizi-Ouzou, soutient qu'il y a marginalisation de la femme au sein des structures de base du parti. Cette situation est illustrée, précise-t-il, notamment dans le classement réservé aux femmes sur les listes électorales. Toutefois, il estime que cette ségrégation n'est pas l'œuvre de la base militante, mais elle est produite, affirme-t-il, par les structures hiérarchiques du parti. Signalons, par ailleurs, que le chef de l'instance exécutive du FLN a demandé à ses militants d'intensifier leurs actions, et ce, dont le but d'élargir la base du parti, précisant, par ailleurs, que le FLN repose sur de solides bases et compte, à cet effet, toutes les catégories de la société. Ajoutons, enfin, que le SG de l'instance exécutive du FLN a affirmé, en marge de cette rencontre, que son parti appellera à la tenue de son conseil national, après l'annonce de la révision de la Constitution, et ce, afin de réaffirmer la position du parti en faveur d'un troisième mandat pour le président de la République.