Entre les partisans d'Aboudjerra Soltani et ceux de son malheureux rival, Abdelmadjid Menasra, c'est la rupture totale et il est presque impossible, à tout le moins pour l'heure, de transcender toutes les divergences. Entre les partisans d'Aboudjerra Soltani et ceux de son malheureux rival, Abdelmadjid Menasra, c'est la rupture totale et il est presque impossible, à tout le moins pour l'heure, de transcender toutes les divergences. Au MSP, toute l'attention de la direction politique, des cadres et des militants est focalisée sur la question du renouvellement des structures du mouvement. L'opération, entamée il y a juste quelques jours, ne sera pas une simple partie de plaisir pour le bureau national tant, outre le fait que la lutte pour le contrôle des structures locales sera assez rude pour les deux camps qui se disputent le contrôle des rênes au sein de cette formation politique islamiste, elle porte aussi en elle le risque de dérapages. Car, après presque trois mois des travaux du 4éme congrès, les séquelles de ce conclave sont encore vivaces. En effet, entre les partisans d'Aboudjerra Soltani, triomphalement reconduit à la tête du mouvement par la majorité des congressistes, et ceux de son malheureux rival, Abdelmadjid Menasra, c'est la rupture totale et ils est presque impossible, à tout le moins pour l'heure, de transcender toutes les divergences . Cela s'est vérifiée tout récemment lorsque les deux antagonistes, réunis à Londres sous la chapelle de la confrérie des frères musulmans, à laquelle le mouvement est lié, n'ont pu parvenir à un terrain d'entente. Les partisans de Menasra, qui ne semblent pas avoir digéré le cuisant échec subi dans leur tentative d'évincer Aboudjerra Soltani de la présidence du mouvement, malgré tous les artifices et les stratagèmes utilisés pour atteindre cet objectif, persistent à jeter la suspicion sur la légitimité du président du parti. D'ailleurs, écartés de tous les leviers de commandement politique, le bureau national en particulier, ils n'ont pris part à aucune des deux sessions tenues par le Madjless Echourra du mouvement, dont la majorité est acquise à Aboudjerra Soltani. Il est donc dans la logique des choses que cette opportunité de renouvellement des structures locales du parti, en l'occurrence les bureaux communaux, les bureaux de wilaya et les conseils consultatifs des wilayas aussi, soit saisie au vol par les fidèles de Menasra pour tenter de prendre leur revanche et de préserver les positions qu'ils détiennent à l'échelle locale. Car ils sont majoritaires dans de nombreux structures locales et ils ne comptent pas perdre encore du terrain quitte à utiliser tous les moyens pour ce faire. Selon des sources proches du mouvement la crainte de blocages lors des assemblées générales électives tant communale que wilayale est avérée. Et la direction politique du mouvement risque fort bien d'avoir moult difficultés pour mener à bien cette opération de renouvellement des structures. Selon Naamane Laouar, membre du bureau national chargé de l'organique, cette opération prendra fin vers la fin du mois d'août. Contacté hier, ce député de Sétif, très proche de Soltani, s'est montré confiant et optimiste, en soutenant que toutes les dispositions, codifiées dans des documents, ont été prises à cet effet. Il devait ajouter que toute latitude est laissée aux structures locales et que le bureau national n'interviendra qu'en cas de nécessité pour débloquer la situation. Mais à croire des cadres et autres militants du mouvement, la sérénité qu'affiche la direction politique du MSP risque fort bien d'être fortement contrariée par la réalité du terrain . Dans ce cadre beaucoup de militants ne partagent pas l'optimisme de la direction et considèrent qu'il est impossible que l'opération soit clôturée à l'échéance fixée, soit la fin du mois d'août. Au MSP, toute l'attention de la direction politique, des cadres et des militants est focalisée sur la question du renouvellement des structures du mouvement. L'opération, entamée il y a juste quelques jours, ne sera pas une simple partie de plaisir pour le bureau national tant, outre le fait que la lutte pour le contrôle des structures locales sera assez rude pour les deux camps qui se disputent le contrôle des rênes au sein de cette formation politique islamiste, elle porte aussi en elle le risque de dérapages. Car, après presque trois mois des travaux du 4éme congrès, les séquelles de ce conclave sont encore vivaces. En effet, entre les partisans d'Aboudjerra Soltani, triomphalement reconduit à la tête du mouvement par la majorité des congressistes, et ceux de son malheureux rival, Abdelmadjid Menasra, c'est la rupture totale et ils est presque impossible, à tout le moins pour l'heure, de transcender toutes les divergences . Cela s'est vérifiée tout récemment lorsque les deux antagonistes, réunis à Londres sous la chapelle de la confrérie des frères musulmans, à laquelle le mouvement est lié, n'ont pu parvenir à un terrain d'entente. Les partisans de Menasra, qui ne semblent pas avoir digéré le cuisant échec subi dans leur tentative d'évincer Aboudjerra Soltani de la présidence du mouvement, malgré tous les artifices et les stratagèmes utilisés pour atteindre cet objectif, persistent à jeter la suspicion sur la légitimité du président du parti. D'ailleurs, écartés de tous les leviers de commandement politique, le bureau national en particulier, ils n'ont pris part à aucune des deux sessions tenues par le Madjless Echourra du mouvement, dont la majorité est acquise à Aboudjerra Soltani. Il est donc dans la logique des choses que cette opportunité de renouvellement des structures locales du parti, en l'occurrence les bureaux communaux, les bureaux de wilaya et les conseils consultatifs des wilayas aussi, soit saisie au vol par les fidèles de Menasra pour tenter de prendre leur revanche et de préserver les positions qu'ils détiennent à l'échelle locale. Car ils sont majoritaires dans de nombreux structures locales et ils ne comptent pas perdre encore du terrain quitte à utiliser tous les moyens pour ce faire. Selon des sources proches du mouvement la crainte de blocages lors des assemblées générales électives tant communale que wilayale est avérée. Et la direction politique du mouvement risque fort bien d'avoir moult difficultés pour mener à bien cette opération de renouvellement des structures. Selon Naamane Laouar, membre du bureau national chargé de l'organique, cette opération prendra fin vers la fin du mois d'août. Contacté hier, ce député de Sétif, très proche de Soltani, s'est montré confiant et optimiste, en soutenant que toutes les dispositions, codifiées dans des documents, ont été prises à cet effet. Il devait ajouter que toute latitude est laissée aux structures locales et que le bureau national n'interviendra qu'en cas de nécessité pour débloquer la situation. Mais à croire des cadres et autres militants du mouvement, la sérénité qu'affiche la direction politique du MSP risque fort bien d'être fortement contrariée par la réalité du terrain . Dans ce cadre beaucoup de militants ne partagent pas l'optimisme de la direction et considèrent qu'il est impossible que l'opération soit clôturée à l'échéance fixée, soit la fin du mois d'août.