Après la création par Abdelmadjid Menasra et ses partisans d'un mouvement politique dissident au MSP, désormais le temps est aux purges. Les premières mesures de sanctions sont en effet déjà tombées. Le bureau national du mouvement, réuni avant-hier, a décidé de geler la qualité de membres de 9 parlementaires, six députés et trois sénateurs dont les dossiers seront certainement renvoyés devant la commission de discipline qui prendra la décision de les exclure définitivement des rangs du mouvement. Abdelmadjid Menasra, député à l'APN, fait partie de ce groupe ainsi que Farid Habaz et Tahar Zichi, membres du Conseil de la nation. Par cette décision, le bureau national du MSP, qui a qualifié ces 9 personnes de « dissidents » compte circonscrire la portée de la création de ce parti et ses répercussions sur la base militante ce d'autant que les partisans de Menasra ont lancé un appel invitant les cadres et les militants à rejoindre la nouvelle formation politique. Dimanche passé Menasra et ses compagnons ont annoncé avoir créé le MPC (Mouvement pour la prédésication et le changement). Le lendemain des parlementaires du MSP qui contestent la ligne politique du président du mouvement et qui n'ont jamais caché leur appartenance au courant du changement, annoncent à leur tour avoir créé un groupe parlementaire distinct à l'APN. Le bureau national a condamné cette action considérant que les raisons invoquées par le groupe Menasra sont sans fondements. Dans le communiqué annonçant la création du MPC Les fidèles à Menasra accusent la direction du MSP, Aboudjerra Soltani en tête d'avoir dévié de la ligne originelle du mouvement tracé par feu Mahfoudh Nahnah. Cette crise est une suite logique des péripéties nées durant et au lendemain du 4 ème congrès tenu en 2008. Menasra, candidat malheureux, et ses partisans n'ont jamais admis leur défaite et la reconduction par les congressistes d'Aboudjerra Soltani à la présidence du MSP. Et depuis toutes les tentatives de réconcilier les deux camps se sont avérées vaines. Tout porte à croire que d'autres mesures disciplinaires vont être prises à l'encontre des dissidents. Le Conseil consultatif tiendra d'ailleurs aujourd'hui une session dont l'ordre du jour portera essentiellement sur ce problème. Aboudjerra Solatni, qui a réuni hier les structures du parti de l'ensemble des 48 wilayas, a reçu un franc soutien et tous ont condamné l'acte de Menasra et ses partisans. La semaine prochaine aura lieu une conférence nationale, qui verra la participation de tout ce que compte le MSP comme responsables. Les participants, au nombre de 1.000 ne manqueront pas de renouveler leur soutien aux instances issues du 4 ème congrès dont, bien sûr , le président du MSP , Aboudjerra Soltani . Après la création par Abdelmadjid Menasra et ses partisans d'un mouvement politique dissident au MSP, désormais le temps est aux purges. Les premières mesures de sanctions sont en effet déjà tombées. Le bureau national du mouvement, réuni avant-hier, a décidé de geler la qualité de membres de 9 parlementaires, six députés et trois sénateurs dont les dossiers seront certainement renvoyés devant la commission de discipline qui prendra la décision de les exclure définitivement des rangs du mouvement. Abdelmadjid Menasra, député à l'APN, fait partie de ce groupe ainsi que Farid Habaz et Tahar Zichi, membres du Conseil de la nation. Par cette décision, le bureau national du MSP, qui a qualifié ces 9 personnes de « dissidents » compte circonscrire la portée de la création de ce parti et ses répercussions sur la base militante ce d'autant que les partisans de Menasra ont lancé un appel invitant les cadres et les militants à rejoindre la nouvelle formation politique. Dimanche passé Menasra et ses compagnons ont annoncé avoir créé le MPC (Mouvement pour la prédésication et le changement). Le lendemain des parlementaires du MSP qui contestent la ligne politique du président du mouvement et qui n'ont jamais caché leur appartenance au courant du changement, annoncent à leur tour avoir créé un groupe parlementaire distinct à l'APN. Le bureau national a condamné cette action considérant que les raisons invoquées par le groupe Menasra sont sans fondements. Dans le communiqué annonçant la création du MPC Les fidèles à Menasra accusent la direction du MSP, Aboudjerra Soltani en tête d'avoir dévié de la ligne originelle du mouvement tracé par feu Mahfoudh Nahnah. Cette crise est une suite logique des péripéties nées durant et au lendemain du 4 ème congrès tenu en 2008. Menasra, candidat malheureux, et ses partisans n'ont jamais admis leur défaite et la reconduction par les congressistes d'Aboudjerra Soltani à la présidence du MSP. Et depuis toutes les tentatives de réconcilier les deux camps se sont avérées vaines. Tout porte à croire que d'autres mesures disciplinaires vont être prises à l'encontre des dissidents. Le Conseil consultatif tiendra d'ailleurs aujourd'hui une session dont l'ordre du jour portera essentiellement sur ce problème. Aboudjerra Solatni, qui a réuni hier les structures du parti de l'ensemble des 48 wilayas, a reçu un franc soutien et tous ont condamné l'acte de Menasra et ses partisans. La semaine prochaine aura lieu une conférence nationale, qui verra la participation de tout ce que compte le MSP comme responsables. Les participants, au nombre de 1.000 ne manqueront pas de renouveler leur soutien aux instances issues du 4 ème congrès dont, bien sûr , le président du MSP , Aboudjerra Soltani .