Dans le bras de fer qui l'oppose à ses détracteurs au sein du mouvement, Aboudjerra Soltani a, incontestablement, marqué des points et consolidé sa position. Le conseil consultatif du mouvement, réuni en session ordinaire ce week-end, a donné carte blanche au président, à travers bien évidemment le bureau national, pour prendre les mesures nécessaires à même d' imposer la discipline dans les rangs du parti. La plus importante instance entre deux congrès a aussi mis en avant les mérites de l'action du bureau national déployée au lendemain, du 4e congrès et notamment l'achèvement de l'opération de renouvellement des instances communales et wilayales. Etaient présents à cette session, boycottée comme attendu par les partisans de Abdelamadjid Menasra, le candidat malheureux à la présidence du parti lors de son dernier congrès, 172 membres, soit la majorité absolue. Mais selon Mohamed Djemaâ, membre du bureau national chargé de la communication et de l'information, certains éléments de ce groupe « dissident », dont Boubekeur Guedouda, qui a présidé les travaux du 4e congrès et qui fait partie de la commission de réconciliation, ont pris part aux travaux du conseil. Abdelhamid Medaoud, membre fondateur du mouvement et président de cette commission des sages, a eu un empêchement et n'a pu assister au conclave. «Les démarches de réconciliation se poursuivent et nous n'avons pas perdu espoir d'aplanir les divergences » nous a indiqué Mohamed Djemaâ avant d'ajouter que « le Madjliss Echoura a voulu donner du temps au temps en vue d'endiguer cette crise ». Mais cette démarche, qui allie la carotte et le bâton, n'a pas empêché notre interlocuteur de critiquer le groupe de Menasra en soutenant que « leurs revendications ne sont pas claires, car leurs arguments selon lesquels il y a une démarche d'exclusion et de marginalisation entreprise par la direction du mouvement à leur encontre ne sont pas du tout fondés». D'ailleurs, la direction du mouvement issue du 4e congrès n'a cessé de faire preuve de sa volonté de circonscrire la crise, et sur ce plan, a affirmé Mohamed Djemaâ, « nous avons fait une pause dans l'opération de renouvellement des dernières 50 communes qui ne sont pas encore dotées de nouveaux bureaux ». Les présidents des bureaux de wilaya, tous partisans d'Aboudjerra Soltani, siègent désormais, de par cette qualité et de plein droit donc au sein du Madjliss Echoura national. Ce qui, indéniablement, renforce davantage le pouvoir de Aboudjerra Soltani au détriment de ses opposants. Ces derniers, qui ont radicalisé leurs positions en portant le différend sur la voie publique à travers des communiqués et des appels pour la destitution de Soltani, voient leur marge de manœuvre se rétrécir jour après jour. Aboudjerra Soltani, qui avance comme argument massue dans ce bras de fer l'impératif du respect de la légitimité des institutions issues du 4e congrès qui l'a reconduit à la tête du MSP pour un autre mandat de 5 ans, dispose désormais de toutes les cartes pour imposer sa démarche, et même dans le cas d'une hypothétique réconciliation, celle-ci se fera, prédisent d'ores et déjà nombre d'observateurs, conformément à sa propre vision. A. S. Dans le bras de fer qui l'oppose à ses détracteurs au sein du mouvement, Aboudjerra Soltani a, incontestablement, marqué des points et consolidé sa position. Le conseil consultatif du mouvement, réuni en session ordinaire ce week-end, a donné carte blanche au président, à travers bien évidemment le bureau national, pour prendre les mesures nécessaires à même d' imposer la discipline dans les rangs du parti. La plus importante instance entre deux congrès a aussi mis en avant les mérites de l'action du bureau national déployée au lendemain, du 4e congrès et notamment l'achèvement de l'opération de renouvellement des instances communales et wilayales. Etaient présents à cette session, boycottée comme attendu par les partisans de Abdelamadjid Menasra, le candidat malheureux à la présidence du parti lors de son dernier congrès, 172 membres, soit la majorité absolue. Mais selon Mohamed Djemaâ, membre du bureau national chargé de la communication et de l'information, certains éléments de ce groupe « dissident », dont Boubekeur Guedouda, qui a présidé les travaux du 4e congrès et qui fait partie de la commission de réconciliation, ont pris part aux travaux du conseil. Abdelhamid Medaoud, membre fondateur du mouvement et président de cette commission des sages, a eu un empêchement et n'a pu assister au conclave. «Les démarches de réconciliation se poursuivent et nous n'avons pas perdu espoir d'aplanir les divergences » nous a indiqué Mohamed Djemaâ avant d'ajouter que « le Madjliss Echoura a voulu donner du temps au temps en vue d'endiguer cette crise ». Mais cette démarche, qui allie la carotte et le bâton, n'a pas empêché notre interlocuteur de critiquer le groupe de Menasra en soutenant que « leurs revendications ne sont pas claires, car leurs arguments selon lesquels il y a une démarche d'exclusion et de marginalisation entreprise par la direction du mouvement à leur encontre ne sont pas du tout fondés». D'ailleurs, la direction du mouvement issue du 4e congrès n'a cessé de faire preuve de sa volonté de circonscrire la crise, et sur ce plan, a affirmé Mohamed Djemaâ, « nous avons fait une pause dans l'opération de renouvellement des dernières 50 communes qui ne sont pas encore dotées de nouveaux bureaux ». Les présidents des bureaux de wilaya, tous partisans d'Aboudjerra Soltani, siègent désormais, de par cette qualité et de plein droit donc au sein du Madjliss Echoura national. Ce qui, indéniablement, renforce davantage le pouvoir de Aboudjerra Soltani au détriment de ses opposants. Ces derniers, qui ont radicalisé leurs positions en portant le différend sur la voie publique à travers des communiqués et des appels pour la destitution de Soltani, voient leur marge de manœuvre se rétrécir jour après jour. Aboudjerra Soltani, qui avance comme argument massue dans ce bras de fer l'impératif du respect de la légitimité des institutions issues du 4e congrès qui l'a reconduit à la tête du MSP pour un autre mandat de 5 ans, dispose désormais de toutes les cartes pour imposer sa démarche, et même dans le cas d'une hypothétique réconciliation, celle-ci se fera, prédisent d'ores et déjà nombre d'observateurs, conformément à sa propre vision. A. S.