Les participantes à la 2e session de formation des sages-femmes qui se tient du 22 au 27 juillet à Alger ont demandé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de rouvrir les maisons d'accouchement. Les participantes à la 2e session de formation des sages-femmes qui se tient du 22 au 27 juillet à Alger ont demandé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de rouvrir les maisons d'accouchement. Lors de cette rencontre abritée par l'Agence nationale pour l'animation et les loisirs des jeunes (ANALJ) de Zéralda, les sages-femmes ont souligné que la réouverture des maisons d'accouchement "est à même de contribuer à la bonne prise en charge des femmes enceintes, faciliter l'accouchement normal et réduire le recours aux césariennes en hausse ces dernières années". Les participantes ont évoqué plusieurs problèmes auxquels elles sont confrontées dans l'accomplissement de leur mission notamment dans les régions du sud du pays à cause de l'éloignement des structures de santé, une situation éprouvante pour les femmes enceintes. Mme Abdelhamid Lala Aïcha, sage-femme au secteur sanitaire de la wilaya de Tindouf, a déploré un déficit en sages-femmes dans la région qui ne dispose que de deux sages-femmes chargées de la gestion du service de protection maternelle et infantile (PMI) et des consultations en gynécologie, outre le suivi de la planification familiale. Mme Abdelhamid a précisé que l'Etat a fourni tous les moyens nécessaires dans le domaine de la santé mais elle a regretté l'ignorance, la pauvreté et le manque de sensibilisation qui sont autant de facteurs qui entravent l'efficacité des prestations sanitaires. Pour sa part, le Pr Belkacem Chafi, chef de service de gynécologie et d'obstétrique au CHU d'Oran, a mis l'accent sur l'éducation sexuelle, rappelant que "l'islam, contrairement aux autres religions, a abordé cette question dans ses divers aspects". Le Pr Chafi a indiqué que l'éducation sexuelle fait défaut dans la société algérienne en raison "des mentalités sclérosées". Il a insisté sur la communication sociale et l'éducation sexuelle en direction des deux sexes car, a-t-il dit, "en se rendant fréquemment aux services de PMI et en subissant divers examens médicaux, la femme bénéficie de l'éducation sanitaire alors que l'homme algérien demeure en reste". M. Mohamed Yadaden, spécialiste en gestion et en communication, a, quant à lui, évoqué le mode de gestion des cliniques privées qui, a-t-il dit, ne diffèrent point des autres établissements, soulignant la nécessité d'adopter "une approche de développement de l'activité des sages-femmes en s'ouvrant aux nouvelles méthodes" en la matière. Lors de cette rencontre abritée par l'Agence nationale pour l'animation et les loisirs des jeunes (ANALJ) de Zéralda, les sages-femmes ont souligné que la réouverture des maisons d'accouchement "est à même de contribuer à la bonne prise en charge des femmes enceintes, faciliter l'accouchement normal et réduire le recours aux césariennes en hausse ces dernières années". Les participantes ont évoqué plusieurs problèmes auxquels elles sont confrontées dans l'accomplissement de leur mission notamment dans les régions du sud du pays à cause de l'éloignement des structures de santé, une situation éprouvante pour les femmes enceintes. Mme Abdelhamid Lala Aïcha, sage-femme au secteur sanitaire de la wilaya de Tindouf, a déploré un déficit en sages-femmes dans la région qui ne dispose que de deux sages-femmes chargées de la gestion du service de protection maternelle et infantile (PMI) et des consultations en gynécologie, outre le suivi de la planification familiale. Mme Abdelhamid a précisé que l'Etat a fourni tous les moyens nécessaires dans le domaine de la santé mais elle a regretté l'ignorance, la pauvreté et le manque de sensibilisation qui sont autant de facteurs qui entravent l'efficacité des prestations sanitaires. Pour sa part, le Pr Belkacem Chafi, chef de service de gynécologie et d'obstétrique au CHU d'Oran, a mis l'accent sur l'éducation sexuelle, rappelant que "l'islam, contrairement aux autres religions, a abordé cette question dans ses divers aspects". Le Pr Chafi a indiqué que l'éducation sexuelle fait défaut dans la société algérienne en raison "des mentalités sclérosées". Il a insisté sur la communication sociale et l'éducation sexuelle en direction des deux sexes car, a-t-il dit, "en se rendant fréquemment aux services de PMI et en subissant divers examens médicaux, la femme bénéficie de l'éducation sanitaire alors que l'homme algérien demeure en reste". M. Mohamed Yadaden, spécialiste en gestion et en communication, a, quant à lui, évoqué le mode de gestion des cliniques privées qui, a-t-il dit, ne diffèrent point des autres établissements, soulignant la nécessité d'adopter "une approche de développement de l'activité des sages-femmes en s'ouvrant aux nouvelles méthodes" en la matière.