Quel est l'effet concret du stress sur le cerveau ? Des chercheurs français ont montré que le stress agit directement sur les neurones, entraînant des modifications importantes bénéfiques mais aussi délétères. Des chercheurs de l'Inserm et du CNRS ont montré que le stress favorisait la sécrétion d'une hormone, la corticostérone (équivalente du cortisol) au niveau de l'hippocampe, une des régions du cerveau. Or cette substance entraîne des modifications au niveau des synapses (les liaisons entre deux neurones), en augmentant la mobilité des récepteurs présents à la surface. Avec des récepteurs plus mobiles dans ces synapses, les neurones sont ainsi plus efficaces et transmettent mieux les influx nerveux : le fonctionnement cérébral est amélioré. Mais les chercheurs ont également montré les effets délétères d'un stress prolongé : dans ce cas, les synapses se mettent à fabriquer plus de récepteurs, et ceux-ci, plus nombreux, sont moins mobiles et moins efficaces. Les neurones finissent par moins bien fonctionner et le cerveau est ralenti. Ce constat confirme ainsi ce que l'on soupçonnait déjà : un stress ponctuel peut être positif, mais une tension prolongée peut provoquer un ralentissement cérébral, voire entraîner des maladies comme la dépression par exemple. Une découverte qui pourrait déboucher sur de nouveaux traitements du stress et des maladies associées. Quel est l'effet concret du stress sur le cerveau ? Des chercheurs français ont montré que le stress agit directement sur les neurones, entraînant des modifications importantes bénéfiques mais aussi délétères. Des chercheurs de l'Inserm et du CNRS ont montré que le stress favorisait la sécrétion d'une hormone, la corticostérone (équivalente du cortisol) au niveau de l'hippocampe, une des régions du cerveau. Or cette substance entraîne des modifications au niveau des synapses (les liaisons entre deux neurones), en augmentant la mobilité des récepteurs présents à la surface. Avec des récepteurs plus mobiles dans ces synapses, les neurones sont ainsi plus efficaces et transmettent mieux les influx nerveux : le fonctionnement cérébral est amélioré. Mais les chercheurs ont également montré les effets délétères d'un stress prolongé : dans ce cas, les synapses se mettent à fabriquer plus de récepteurs, et ceux-ci, plus nombreux, sont moins mobiles et moins efficaces. Les neurones finissent par moins bien fonctionner et le cerveau est ralenti. Ce constat confirme ainsi ce que l'on soupçonnait déjà : un stress ponctuel peut être positif, mais une tension prolongée peut provoquer un ralentissement cérébral, voire entraîner des maladies comme la dépression par exemple. Une découverte qui pourrait déboucher sur de nouveaux traitements du stress et des maladies associées.