Les prix des boissons gazeuses ne dérogent pas à la tendance haussière. En effet, certains opérateurs de boissons ont revu à la hausse leurs prix. Les prix des boissons gazeuses ne dérogent pas à la tendance haussière. En effet, certains opérateurs de boissons ont revu à la hausse leurs prix. Ainsi, la bouteille de Coca Cola de 1 litre est désormais vendue à 50 DA contre 45 DA auparavant, alors que celle de 2 litres est cédée à 80 DA contre 70 DA préalablement. Soit une hausse de 5 DA par litre. Un énième coup de massue sur le citoyen qui au demeurant réfléchira à deux fois avant de mettre sur la table une bouteille de limonade. Contacté par nos soins, Adel Abdelaziz, directeur commercial du groupe Vitajus fait savoir que son entreprise sera dans l'obligation d'emboîter le pas à Coca Cola en augmentant à son tour les prix de ses produits. « Pour l'heure, nous temporisons, mais nous ne voyons pas d'autres solutions que d'augmenter les prix d'ici à la fin du mois d'août », affirme-t-il. Cependant, cette hausse des prix s'explique, selon lui, par l'augmentation du prix du sucre roux importé par l'unique importateur qui n'est autre que Cévital. Autrement dit, Vitajus dénonce « un monopole de fait » exercé par Cévital. Ce dernier a augmenté de 38 % le prix du sucre roux proposé aux industriels de boissons. « C'est insupportable, ça ne peut pas durer », soutient le responsable de Vitajus. « C'est une hausse injustifiée et exagérée», ajoute-t-il. Toutes nos tentatives de joindre le groupe Cévital n'ont malheureusement pas abouti. De son côté, Laced Mohammed, vice-président de l'Entreprise nationale du sucre (Enasucre), qui, elle aussi, achète ce produit auprès de Cévital, explique cette hausse par la forte demande exprimée à l'approche du ramadhan. D'autant plus qu'« il y a une rétention des stocks à l'approche du mois de ramadan. Des quantités énormes de sucre ont été achetées pour répondre à la demande ». Mais en fait, il n'y a pas que cela. Il y a d'un côté l'accord d'association avec l'UE qui a, selon lui, déstructuré la filière du sucre et partant faussé la concurrence. D'autre part, « l'organisation de la filière tourne autour d'un seul importateur, à savoir Cévital. Il est important de savoir à ce propos qu'un quota de 150.000 tonnes de sucre produit et soutenu par les pays membres de l'Union européenne est importé par l'Algérie en bénéficiant d'une exonération totale des taxes douanières». Selon lui, « il y a un dysfonctionnement, dans la mesure où le sucre blanc importé en tant que produit fini n'est pas imposé alors que dans le même temps, la matière première, le sucre roux, qui est transformé dans les différentes usines sucrières du pays, reste soumis à des taxes douanières de 5% », explique-t-il. Ce qui amène M Laced à dire que « nous avons là l'illustration parfaite que l'Algérie a mal négocié l'accord d'association avec l'Union européenne, qui au demeurant lèse nos opérateurs». D'autre part, il se trouve qu' il y a une pression sur la demande de sucre roux importé du Brésil, puisque le quart de cette production a été détourné vers la production de biocarburants, ce qui a diminué l'offre sur le marché mondial. Ainsi, en vue de dénouer la crise surtout à l'approche du Ramadhan, le directeur commercial de Vitajus propose de multiplier les importateurs de sucre roux, de manière à casser le monopole de fait et permettre aux opérateurs d'activer dans des règles commerciales transparentes. De même qu'il plaide pour une suppression des taxes imposées à l'importation du sucre, hors accord d'association avec l'UE, et qui sont de l'ordre de 30 %. Le même responsable demande également à ce que les industriels importent eux-mêmes les quantités de sucre dont ils ont besoin. A ce titre, les pouvoirs publics sont interpellés en vue d'assainir la filière sucre, de manière à assurer la disponibilité du sucre à des prix compétitifs, dans le but de baisser les prix des boissons. Cela dit-il est malheureux de constater qu'encore une fois, c'est le pauvre citoyen qui se trouve être le dindon de la farce, acculé qu'il est à payer les frais d'une mauvaise régulation. Ainsi, la bouteille de Coca Cola de 1 litre est désormais vendue à 50 DA contre 45 DA auparavant, alors que celle de 2 litres est cédée à 80 DA contre 70 DA préalablement. Soit une hausse de 5 DA par litre. Un énième coup de massue sur le citoyen qui au demeurant réfléchira à deux fois avant de mettre sur la table une bouteille de limonade. Contacté par nos soins, Adel Abdelaziz, directeur commercial du groupe Vitajus fait savoir que son entreprise sera dans l'obligation d'emboîter le pas à Coca Cola en augmentant à son tour les prix de ses produits. « Pour l'heure, nous temporisons, mais nous ne voyons pas d'autres solutions que d'augmenter les prix d'ici à la fin du mois d'août », affirme-t-il. Cependant, cette hausse des prix s'explique, selon lui, par l'augmentation du prix du sucre roux importé par l'unique importateur qui n'est autre que Cévital. Autrement dit, Vitajus dénonce « un monopole de fait » exercé par Cévital. Ce dernier a augmenté de 38 % le prix du sucre roux proposé aux industriels de boissons. « C'est insupportable, ça ne peut pas durer », soutient le responsable de Vitajus. « C'est une hausse injustifiée et exagérée», ajoute-t-il. Toutes nos tentatives de joindre le groupe Cévital n'ont malheureusement pas abouti. De son côté, Laced Mohammed, vice-président de l'Entreprise nationale du sucre (Enasucre), qui, elle aussi, achète ce produit auprès de Cévital, explique cette hausse par la forte demande exprimée à l'approche du ramadhan. D'autant plus qu'« il y a une rétention des stocks à l'approche du mois de ramadan. Des quantités énormes de sucre ont été achetées pour répondre à la demande ». Mais en fait, il n'y a pas que cela. Il y a d'un côté l'accord d'association avec l'UE qui a, selon lui, déstructuré la filière du sucre et partant faussé la concurrence. D'autre part, « l'organisation de la filière tourne autour d'un seul importateur, à savoir Cévital. Il est important de savoir à ce propos qu'un quota de 150.000 tonnes de sucre produit et soutenu par les pays membres de l'Union européenne est importé par l'Algérie en bénéficiant d'une exonération totale des taxes douanières». Selon lui, « il y a un dysfonctionnement, dans la mesure où le sucre blanc importé en tant que produit fini n'est pas imposé alors que dans le même temps, la matière première, le sucre roux, qui est transformé dans les différentes usines sucrières du pays, reste soumis à des taxes douanières de 5% », explique-t-il. Ce qui amène M Laced à dire que « nous avons là l'illustration parfaite que l'Algérie a mal négocié l'accord d'association avec l'Union européenne, qui au demeurant lèse nos opérateurs». D'autre part, il se trouve qu' il y a une pression sur la demande de sucre roux importé du Brésil, puisque le quart de cette production a été détourné vers la production de biocarburants, ce qui a diminué l'offre sur le marché mondial. Ainsi, en vue de dénouer la crise surtout à l'approche du Ramadhan, le directeur commercial de Vitajus propose de multiplier les importateurs de sucre roux, de manière à casser le monopole de fait et permettre aux opérateurs d'activer dans des règles commerciales transparentes. De même qu'il plaide pour une suppression des taxes imposées à l'importation du sucre, hors accord d'association avec l'UE, et qui sont de l'ordre de 30 %. Le même responsable demande également à ce que les industriels importent eux-mêmes les quantités de sucre dont ils ont besoin. A ce titre, les pouvoirs publics sont interpellés en vue d'assainir la filière sucre, de manière à assurer la disponibilité du sucre à des prix compétitifs, dans le but de baisser les prix des boissons. Cela dit-il est malheureux de constater qu'encore une fois, c'est le pauvre citoyen qui se trouve être le dindon de la farce, acculé qu'il est à payer les frais d'une mauvaise régulation.