Une semaine après l'entrée en vigueur de la taxe inhérente à l'acquisition d'une voiture neuve, les marchés de l'automobile commencent à connaître des mouvements susceptibles de provoquer des changements tant en matière de l'offre que de la demande. C'est le constat fait par des revendeurs approchés par le Midi Libre. Ainsi, les marchés de voitures, implantés à travers le territoire national, enregistrent, depuis le week-end dernier, une baisse de l'offre, ce qui a eu pour première conséquence une légère augmentation des prix. Cette situation, expliquent les revendeurs, est inhérente à l'application de la taxe sur les véhicules neufs. Au marché hebdomadaire de voitures de Draa Ben Khada, dans la wilaya de Tizi Ouzou, nous avons constaté que les discussions tournaient invariablement autour des répercussions que pourraient engendrer les toutes nouvelles mesures prises par le gouvernement sur les prix de véhicules d'occasion. Certains s'accordent à dire que ceux-ci peuvent connaître, dans peu de temps, une sérieuse flambée. Et pour preuve, les « professionnels » de la vente de véhicules d'occasion font savoir que, depuis l'annonce de la nouvelle taxe, tous les types de véhicules commencent à se faire rares sur le marché, alors que la demande se fait plus insistante sur ce genre de produits. D'autres intervenants dans ce créneau laissent entendre qu'il est fort probable que ce marché une embellie certaine, notamment dans le créneau de la revente de voitures acquises récemment au niveau de concessionnaires. «Ces nouvelles mesures peuvent pousser vers le haut les prix à la revente de voitures mises dernièrement en circulation», a noté Omar qui pense que cette taxe peut faire faire des affaires à certains courtiers. Il précisera à l'occasion que les citoyens, qui revendent leurs véhicules après deux ou trois ans d'usage, ont toujours perdu jusqu'à 150.000 dinars ou plus. « C'est un fait dont souffre, en réalité, la majorité des personnes ayant acquis leurs véhicules auprès des concessionnaires », a, encore, relevé le revendeur. La mesure, contenue dans la loi de finances complémentaire pourrait donc être une aubaine pour cette catégorie de propriétaires de véhicule. Le même constat a été établi au marché d'El-Harrach, appelé communément « D15 ». La demande des citoyens pour les voitures de bonne occasion a connu une légère augmentation ces trois derniers jours. « Les taxes imposées aux concessionnaires et aux clients désirant acquérir une voiture neuve, commence d'ores et déjà, à renverser la donne du marché. La demande est plus forte que l'offre », nous a indiqué Hassan, un revendeur de voiture, depuis une quinzaine d'année. «C'est une situation qui risque de créer une perturbation sur le marché des véhicules d'occasion, à l'instar de celle, provoquée, il y a trois ans, suite à la suspension de l'importation de voitures de moins de trois ans», a-t-il encore signalé. Outre ces observations, il est à signaler, aussi, que l'affluence des citoyens curieux de s'enquérir de l'état des lieux du marché de l'automobile était également au rendez-vous. « Je ne suis pas venu pour m'acheter un véhicule. Je veux juste me renseigner correctement sur l'évolution du marché de voitures et voir les effets induits par les nouvelles mesures sur le marché de l'occasion», nous a expliqué Amine, un acheteur occasionnel. Une semaine après l'entrée en vigueur de la taxe inhérente à l'acquisition d'une voiture neuve, les marchés de l'automobile commencent à connaître des mouvements susceptibles de provoquer des changements tant en matière de l'offre que de la demande. C'est le constat fait par des revendeurs approchés par le Midi Libre. Ainsi, les marchés de voitures, implantés à travers le territoire national, enregistrent, depuis le week-end dernier, une baisse de l'offre, ce qui a eu pour première conséquence une légère augmentation des prix. Cette situation, expliquent les revendeurs, est inhérente à l'application de la taxe sur les véhicules neufs. Au marché hebdomadaire de voitures de Draa Ben Khada, dans la wilaya de Tizi Ouzou, nous avons constaté que les discussions tournaient invariablement autour des répercussions que pourraient engendrer les toutes nouvelles mesures prises par le gouvernement sur les prix de véhicules d'occasion. Certains s'accordent à dire que ceux-ci peuvent connaître, dans peu de temps, une sérieuse flambée. Et pour preuve, les « professionnels » de la vente de véhicules d'occasion font savoir que, depuis l'annonce de la nouvelle taxe, tous les types de véhicules commencent à se faire rares sur le marché, alors que la demande se fait plus insistante sur ce genre de produits. D'autres intervenants dans ce créneau laissent entendre qu'il est fort probable que ce marché une embellie certaine, notamment dans le créneau de la revente de voitures acquises récemment au niveau de concessionnaires. «Ces nouvelles mesures peuvent pousser vers le haut les prix à la revente de voitures mises dernièrement en circulation», a noté Omar qui pense que cette taxe peut faire faire des affaires à certains courtiers. Il précisera à l'occasion que les citoyens, qui revendent leurs véhicules après deux ou trois ans d'usage, ont toujours perdu jusqu'à 150.000 dinars ou plus. « C'est un fait dont souffre, en réalité, la majorité des personnes ayant acquis leurs véhicules auprès des concessionnaires », a, encore, relevé le revendeur. La mesure, contenue dans la loi de finances complémentaire pourrait donc être une aubaine pour cette catégorie de propriétaires de véhicule. Le même constat a été établi au marché d'El-Harrach, appelé communément « D15 ». La demande des citoyens pour les voitures de bonne occasion a connu une légère augmentation ces trois derniers jours. « Les taxes imposées aux concessionnaires et aux clients désirant acquérir une voiture neuve, commence d'ores et déjà, à renverser la donne du marché. La demande est plus forte que l'offre », nous a indiqué Hassan, un revendeur de voiture, depuis une quinzaine d'année. «C'est une situation qui risque de créer une perturbation sur le marché des véhicules d'occasion, à l'instar de celle, provoquée, il y a trois ans, suite à la suspension de l'importation de voitures de moins de trois ans», a-t-il encore signalé. Outre ces observations, il est à signaler, aussi, que l'affluence des citoyens curieux de s'enquérir de l'état des lieux du marché de l'automobile était également au rendez-vous. « Je ne suis pas venu pour m'acheter un véhicule. Je veux juste me renseigner correctement sur l'évolution du marché de voitures et voir les effets induits par les nouvelles mesures sur le marché de l'occasion», nous a expliqué Amine, un acheteur occasionnel.