Après avoir été incendié littéralement en 1995, le musée national Nasr eddine Dinet de Bou Saâda est resté en veilleuse jusqu'en 2004, année où a été installée la nouvelle directrice, Mme Aïcha Merazka. Depuis, l'institution muséale connaît un regain de vitalité grâce à un programme d'animation riche et varié, destiné vers les franges enfantine et juvénile, notamment. Après avoir été incendié littéralement en 1995, le musée national Nasr eddine Dinet de Bou Saâda est resté en veilleuse jusqu'en 2004, année où a été installée la nouvelle directrice, Mme Aïcha Merazka. Depuis, l'institution muséale connaît un regain de vitalité grâce à un programme d'animation riche et varié, destiné vers les franges enfantine et juvénile, notamment. Le Midi : Depuis votre installation en 2004, peut-on connaître les mesures prioritaires que vous avez prises pour le compte du musée ? Aïcha Merazka : Tout d'abord, notre préoccupation première était de sécuriser l'institution avec un dispositif comprenant un système de sécurité adéquat. Ensuite, nous avons doté la structure muséale d'une mise à niveau, selon les normes requises d'un musée en matière de système d'éclairage et d'accrochage des œuvres, mais il reste beaucoup à faire. Quant à nos actions, elles ont polarisé autour de l'enrichissement de la bibliothèque générale qui dispose d'un fonds documentaire de 7.600 livres. C'est la seule bibliothèque à Bou Saâda vers laquelle les lecteurs, notamment les universitaires de la wilaya, y affluent. Nous avons, par ailleurs, créé une bibliothèque spécialisée dans l'histoire de l'art qui abrite 4.500 ouvrages. Aussi, en dehors des vernissages, le musée organise des spectacles comme les concerts de musique, les récitals poétiques et les ateliers d'expression artistique. Ne pensez-vous pas que vous avez dévié de la vocation du musée qui, en principe, se limite à l'exposition d'œuvres plastiques... Non, cette vision d'exposer des œuvres d'art uniquement est obsolète. Le musée doit s'ouvrir sur la cité, surtout que la région manque d'espaces d'expression artistique. Quel est le nombre de toiles que vous avez réussi à récupérer de la collection du peintre orientaliste Nasr eddine Dinet ? Nous avons pu récupérer onze œuvres qui étaient mises en dépôt, suite à un incendie criminel en 1995, au niveau du musée national des beaux-arts d'Alger. Des tableaux achetés, dois-je souligner, par la Sonatrach au profit du musée Dinet. Le musée a enrichi sa collection avec d'autres œuvres fraîchement acquises. Peut-on connaître leur provenance ? Depuis 2004, nous avons acquis 19 œuvres qui constituent un don des plasticiens affirmés, dont Moussa Bourdine, Salah Hioun, Rachid Djemaï, Souhila Belbahar, Mohamed Oulhaci, Larbi Arezki, Mustapha Boucetta, Mustapha Nedjai… Cette collection a été enrichie par d'autres acquisitions de peintres connus comme M'hamed Issiakhem, Ali Khodja, Ismaïl Samsom, Mohamed Bouzid, Mohamed Khadda… Vous avez lancé l'année 2007 l'opération «valise muséale». En quoi consistait cette initiative ? C'est une approche qui consistait à nous déplacer hors du musée, dans les daïras de la wilaya. Nous tenons à ce que le musée s'ouvre aux enfants démunis qui n'ont pas le moyen de se déplacer au musée. Je peux dire que cette expérience a eu un grand écho. Peut-on connaître le programme d'action que s'est assigné le musée à moyen terme ? Outre les vernissages de peintres affirmés ou de jeunes récipiendaires, nous envisageons d'acquérir de nouveaux espaces attenant au musée pour que celui-ci puisse jouer son vrai rôle de musée national. Aussi, étant le seul musée national des beaux-arts dans toute la région, nous comptons enrichir la collection plastique qui abrite actuellement 103 tableaux. Par ailleurs, nous nous attelons à poursuivre notre action culturelle en direction des franges enfantine et juvénile. Le musée suscite-t-il un engouement chez le public de la région et pourriez-vous avancer un chiffre sur le nombre de visiteurs ? A dire vrai, le musée connaît un regain de vitalité depuis les trois dernières années. Le public commence à fréquenter les lieux de plus en plus. Des familles viennent le visiter, des groupes d'autres wilayas ainsi que des étrangers qui affluent eux également, notamment ces deux dernières années. Le nombre de visiteurs pour l'année 2007 a tourné autour de 10.000 visiteurs. Le Midi : Depuis votre installation en 2004, peut-on connaître les mesures prioritaires que vous avez prises pour le compte du musée ? Aïcha Merazka : Tout d'abord, notre préoccupation première était de sécuriser l'institution avec un dispositif comprenant un système de sécurité adéquat. Ensuite, nous avons doté la structure muséale d'une mise à niveau, selon les normes requises d'un musée en matière de système d'éclairage et d'accrochage des œuvres, mais il reste beaucoup à faire. Quant à nos actions, elles ont polarisé autour de l'enrichissement de la bibliothèque générale qui dispose d'un fonds documentaire de 7.600 livres. C'est la seule bibliothèque à Bou Saâda vers laquelle les lecteurs, notamment les universitaires de la wilaya, y affluent. Nous avons, par ailleurs, créé une bibliothèque spécialisée dans l'histoire de l'art qui abrite 4.500 ouvrages. Aussi, en dehors des vernissages, le musée organise des spectacles comme les concerts de musique, les récitals poétiques et les ateliers d'expression artistique. Ne pensez-vous pas que vous avez dévié de la vocation du musée qui, en principe, se limite à l'exposition d'œuvres plastiques... Non, cette vision d'exposer des œuvres d'art uniquement est obsolète. Le musée doit s'ouvrir sur la cité, surtout que la région manque d'espaces d'expression artistique. Quel est le nombre de toiles que vous avez réussi à récupérer de la collection du peintre orientaliste Nasr eddine Dinet ? Nous avons pu récupérer onze œuvres qui étaient mises en dépôt, suite à un incendie criminel en 1995, au niveau du musée national des beaux-arts d'Alger. Des tableaux achetés, dois-je souligner, par la Sonatrach au profit du musée Dinet. Le musée a enrichi sa collection avec d'autres œuvres fraîchement acquises. Peut-on connaître leur provenance ? Depuis 2004, nous avons acquis 19 œuvres qui constituent un don des plasticiens affirmés, dont Moussa Bourdine, Salah Hioun, Rachid Djemaï, Souhila Belbahar, Mohamed Oulhaci, Larbi Arezki, Mustapha Boucetta, Mustapha Nedjai… Cette collection a été enrichie par d'autres acquisitions de peintres connus comme M'hamed Issiakhem, Ali Khodja, Ismaïl Samsom, Mohamed Bouzid, Mohamed Khadda… Vous avez lancé l'année 2007 l'opération «valise muséale». En quoi consistait cette initiative ? C'est une approche qui consistait à nous déplacer hors du musée, dans les daïras de la wilaya. Nous tenons à ce que le musée s'ouvre aux enfants démunis qui n'ont pas le moyen de se déplacer au musée. Je peux dire que cette expérience a eu un grand écho. Peut-on connaître le programme d'action que s'est assigné le musée à moyen terme ? Outre les vernissages de peintres affirmés ou de jeunes récipiendaires, nous envisageons d'acquérir de nouveaux espaces attenant au musée pour que celui-ci puisse jouer son vrai rôle de musée national. Aussi, étant le seul musée national des beaux-arts dans toute la région, nous comptons enrichir la collection plastique qui abrite actuellement 103 tableaux. Par ailleurs, nous nous attelons à poursuivre notre action culturelle en direction des franges enfantine et juvénile. Le musée suscite-t-il un engouement chez le public de la région et pourriez-vous avancer un chiffre sur le nombre de visiteurs ? A dire vrai, le musée connaît un regain de vitalité depuis les trois dernières années. Le public commence à fréquenter les lieux de plus en plus. Des familles viennent le visiter, des groupes d'autres wilayas ainsi que des étrangers qui affluent eux également, notamment ces deux dernières années. Le nombre de visiteurs pour l'année 2007 a tourné autour de 10.000 visiteurs.