Hier, les enseignants contractuels en grève de la faim depuis le 14 juillet, ont été empêchés d'observer un sit-in devant le siège de la présidence de la République. L'important dispositif dépêché, dès la matinée, pour quadriller toutes les rues menant à la présidence, n'a pas accordé la moindre concession aux protestataires. Ayant reçus des instructions fermes, les policiers ont alors, entamé les arrestations ; ils embarquèrent aussitôt tout protestataire reconnu. Il était à peine 9h30, quand les policiers avaient déjà emmené M. M'sili, et Mme Merieme Maâroufi, facilement repérés, étant respectivement membre et porte-parole du conseil national des enseignants contractuels et taxés de meneurs, manière de dissuader leurs collègues. Une demi-heure plus tard, quelques protestataires, une dizaine environ, sont arrivés sur les lieux, (alentours de la présidence). Mais, les policiers toujours vigilants, les ont appréhendés. Ils ne leur ont pas laissé le temps de se regrouper. «Allez ! Quittez les lieux, avant que… », criaient des policiers, matraque à la main, à toute personne empruntant la rue Ali-Haddad, à El-Mouradia (ex-Golf), y compris aux passants. C'est alors la cacophonie générale. Les policiers ont chargé presque tout le monde. Les photographes de presse, venus couvrir ce triste événement, ont été sommés de ranger leurs ‘'Zoom''. Les protestataires, dont la majorité étaient des femmes, ont été bastonnés. Coincés dans la petite venelle Ali-Haddad, les enseignants contractuels ont été sérieusement malmenés. Tandis que nombreux sont leurs collègues qui ont été embarqués manu-militari, les meneurs notamment. Il s'agit des membres actifs du Snapap, du CLA, et du Cnec : Mourad Tchicou, Zineb Bouhellal, Mourad Belhamel, Ahmed Bourrahala, Zelbani Djilali, Mustapha Toufahi, entre autres. Devant cet état de fait, et vu leur nombre, faut-il le dire, très réduit, les protestataires ont dû alors renoncer à leur action, et rebrousser chemin aussitôt, non sans exprimer leur indignation par rapport à l'attitude répressive des pouvoirs publics. Par ailleurs, apprend-on sur les lieux, des dizaines de protestataires ont été appréhendés par des policiers en civil, tôt le matin, à plusieurs kilomètres du lieu du rassemblement (la présidence). Fatemi Abdelkader, membre du Snapap, a affirmé en effet, que « 28 membres du Snapap et du Cnec, ont été arrêtés près des arrêts de bus de Tafourah et de Cinq-maison, alors qu'ils s'apprêtaient à rejoindre le lieu du sit-in ». Un fait que confirmera dans l'après midi Mme Nacera Ghozlane, SG du Snapap, que nous avons contacté par téléphone, et qui a souligné que «certains seulement ont été jusqu' alors relâchés ». Désabusée, Mme Ghouzlane n'a pas manqué l'occasion pour faire passer son message lourd de sens, au président de la Commission nationale pour la promotion et la défense des droits de l'homme, Farouk Kessentini : «On l'invite à quitter son bureau, et venir voir les vrais dépassements, lui qui croit que les droits de l'homme sont respectés en Algérie ! ». Hier, les enseignants contractuels en grève de la faim depuis le 14 juillet, ont été empêchés d'observer un sit-in devant le siège de la présidence de la République. L'important dispositif dépêché, dès la matinée, pour quadriller toutes les rues menant à la présidence, n'a pas accordé la moindre concession aux protestataires. Ayant reçus des instructions fermes, les policiers ont alors, entamé les arrestations ; ils embarquèrent aussitôt tout protestataire reconnu. Il était à peine 9h30, quand les policiers avaient déjà emmené M. M'sili, et Mme Merieme Maâroufi, facilement repérés, étant respectivement membre et porte-parole du conseil national des enseignants contractuels et taxés de meneurs, manière de dissuader leurs collègues. Une demi-heure plus tard, quelques protestataires, une dizaine environ, sont arrivés sur les lieux, (alentours de la présidence). Mais, les policiers toujours vigilants, les ont appréhendés. Ils ne leur ont pas laissé le temps de se regrouper. «Allez ! Quittez les lieux, avant que… », criaient des policiers, matraque à la main, à toute personne empruntant la rue Ali-Haddad, à El-Mouradia (ex-Golf), y compris aux passants. C'est alors la cacophonie générale. Les policiers ont chargé presque tout le monde. Les photographes de presse, venus couvrir ce triste événement, ont été sommés de ranger leurs ‘'Zoom''. Les protestataires, dont la majorité étaient des femmes, ont été bastonnés. Coincés dans la petite venelle Ali-Haddad, les enseignants contractuels ont été sérieusement malmenés. Tandis que nombreux sont leurs collègues qui ont été embarqués manu-militari, les meneurs notamment. Il s'agit des membres actifs du Snapap, du CLA, et du Cnec : Mourad Tchicou, Zineb Bouhellal, Mourad Belhamel, Ahmed Bourrahala, Zelbani Djilali, Mustapha Toufahi, entre autres. Devant cet état de fait, et vu leur nombre, faut-il le dire, très réduit, les protestataires ont dû alors renoncer à leur action, et rebrousser chemin aussitôt, non sans exprimer leur indignation par rapport à l'attitude répressive des pouvoirs publics. Par ailleurs, apprend-on sur les lieux, des dizaines de protestataires ont été appréhendés par des policiers en civil, tôt le matin, à plusieurs kilomètres du lieu du rassemblement (la présidence). Fatemi Abdelkader, membre du Snapap, a affirmé en effet, que « 28 membres du Snapap et du Cnec, ont été arrêtés près des arrêts de bus de Tafourah et de Cinq-maison, alors qu'ils s'apprêtaient à rejoindre le lieu du sit-in ». Un fait que confirmera dans l'après midi Mme Nacera Ghozlane, SG du Snapap, que nous avons contacté par téléphone, et qui a souligné que «certains seulement ont été jusqu' alors relâchés ». Désabusée, Mme Ghouzlane n'a pas manqué l'occasion pour faire passer son message lourd de sens, au président de la Commission nationale pour la promotion et la défense des droits de l'homme, Farouk Kessentini : «On l'invite à quitter son bureau, et venir voir les vrais dépassements, lui qui croit que les droits de l'homme sont respectés en Algérie ! ».