Les policiers n'ont pas tardé à brandir leurs matraques, une fois que les premiers protestataires eurent foulé l'esplanade du carrefour d'El-Mouradia. Ils bastonnèrent alors femmes et hommes avant de les embarquer, un par un. Les policiers n'ont pas tardé à brandir leurs matraques, une fois que les premiers protestataires eurent foulé l'esplanade du carrefour d'El-Mouradia. Ils bastonnèrent alors femmes et hommes avant de les embarquer, un par un. La police empêche, encore une fois, la tenue d'un sit-in de soutien aux enseignants contractuels à Alger. Etat d'urgence oblige ? En tous cas c'est l'argument que les éléments de la police avancent à chaque fois qu'il y a manifestation. Hier, ils n'ont pas dérogé à la règle. Ils quadrillèrent, dès la matinée, toutes les rues menant vers El-Mouradia, lieu où devaient se rassembler les enseignants contractuels devant le siège du ministère l'Education nationale. Un siège jouxtant la présidence de la République. Les policiers n'ont pas tardé à brandir leurs matraques, une fois que les premiers protestataires ont foulé l'esplanade du carrefour d'El-Mouradia. Ils bastonnèrent alors femmes et hommes avant de les embarquer, un par un. On a assisté à environ 35 arrestations, presque tous les protestataires ayant été appréhendés. Ces derniers n'ont même pas eu le temps de dérouler leurs banderoles qu'ils se sont vus embarquer manu-militari. A ce moment, les protestataires clamaient à tue-tête : « On en a marre…on demande le départ…Benbouzid el-haggar… ». Mais pas pour longtemps. En effet, l'impressionnant dispositif de policiers déployés sur les lieux a usé de toute sa force pour rétablir «l'ordre public». Composés essentiellement d'enseignants contractuels et des syndicalistes du CLA, (conseil des lycées d'Alger), les protestataires arrêtés ont toutefois été relâchés après avoir passé quelques heures au commissariat. La police leur a fait subir une consultation médicale pour se «disculper de ses coups de matraque», a affirmé Mme Merieme Maâroufi, porte-parole du CNEC, (conseil national des enseignants contractuels), à la sortie du commissariat. Mme Maâroufi n'a pas manqué de signaler, dans ce sens, «les deux états graves de deux enseignants bastonnés». Les enseignants contractuels auraient ainsi ‘'échoué'' leur 5e sit-in, depuis qu'ils ont déclenché leur grève de la faim le 14 juillet dernier. Tout de même, le sit-in d'hier a enrégistré une mobilisation plus au moins forte par rapport aux 4 précédents. Chose qui s'explique, bien sûr, par la suspension de la grève de la faim depuis le samedi dernier, (23 aout). Les 55 grévistes ont dû alors récupérer leur force physique pour y prendre part cette fois ci. Mais, en dépit de toutes les actions de protestation menées jusque-là par cette catégorie d'enseignants, elle demeure toujours lésée. De ce fait, les contractuels ne comptent pas lâcher prise et menacent de continuer à recourir à la protestation. Car, estiment-ils, leur revendication phare, l'intégration, est toujours remise aux calendes grecques par le ministère de tutelle. Mais une question s'impose : les enseignants contractuels ne doivent-ils pas recourir à d'autres formes de protestation, hormis les sit-in et la grève de la faim, pour obtenir gain de cause ? La police empêche, encore une fois, la tenue d'un sit-in de soutien aux enseignants contractuels à Alger. Etat d'urgence oblige ? En tous cas c'est l'argument que les éléments de la police avancent à chaque fois qu'il y a manifestation. Hier, ils n'ont pas dérogé à la règle. Ils quadrillèrent, dès la matinée, toutes les rues menant vers El-Mouradia, lieu où devaient se rassembler les enseignants contractuels devant le siège du ministère l'Education nationale. Un siège jouxtant la présidence de la République. Les policiers n'ont pas tardé à brandir leurs matraques, une fois que les premiers protestataires ont foulé l'esplanade du carrefour d'El-Mouradia. Ils bastonnèrent alors femmes et hommes avant de les embarquer, un par un. On a assisté à environ 35 arrestations, presque tous les protestataires ayant été appréhendés. Ces derniers n'ont même pas eu le temps de dérouler leurs banderoles qu'ils se sont vus embarquer manu-militari. A ce moment, les protestataires clamaient à tue-tête : « On en a marre…on demande le départ…Benbouzid el-haggar… ». Mais pas pour longtemps. En effet, l'impressionnant dispositif de policiers déployés sur les lieux a usé de toute sa force pour rétablir «l'ordre public». Composés essentiellement d'enseignants contractuels et des syndicalistes du CLA, (conseil des lycées d'Alger), les protestataires arrêtés ont toutefois été relâchés après avoir passé quelques heures au commissariat. La police leur a fait subir une consultation médicale pour se «disculper de ses coups de matraque», a affirmé Mme Merieme Maâroufi, porte-parole du CNEC, (conseil national des enseignants contractuels), à la sortie du commissariat. Mme Maâroufi n'a pas manqué de signaler, dans ce sens, «les deux états graves de deux enseignants bastonnés». Les enseignants contractuels auraient ainsi ‘'échoué'' leur 5e sit-in, depuis qu'ils ont déclenché leur grève de la faim le 14 juillet dernier. Tout de même, le sit-in d'hier a enrégistré une mobilisation plus au moins forte par rapport aux 4 précédents. Chose qui s'explique, bien sûr, par la suspension de la grève de la faim depuis le samedi dernier, (23 aout). Les 55 grévistes ont dû alors récupérer leur force physique pour y prendre part cette fois ci. Mais, en dépit de toutes les actions de protestation menées jusque-là par cette catégorie d'enseignants, elle demeure toujours lésée. De ce fait, les contractuels ne comptent pas lâcher prise et menacent de continuer à recourir à la protestation. Car, estiment-ils, leur revendication phare, l'intégration, est toujours remise aux calendes grecques par le ministère de tutelle. Mais une question s'impose : les enseignants contractuels ne doivent-ils pas recourir à d'autres formes de protestation, hormis les sit-in et la grève de la faim, pour obtenir gain de cause ?