L'entorse de la cheville est une pathologie très fréquente, survenant dans la vie courante ou lors de la pratique d'un sport. Banale, il ne faut cependant pas la négliger, en raison des possibles récidives, des séquelles potentiellement douloureuses et des risques d'instabilité. L'entorse de la cheville est une pathologie très fréquente, survenant dans la vie courante ou lors de la pratique d'un sport. Banale, il ne faut cependant pas la négliger, en raison des possibles récidives, des séquelles potentiellement douloureuses et des risques d'instabilité. 1. Qu'est-ce qu'une entorse ? Une entorse est une déchirure d'un ligament. Un ligament est une sorte de câble unissant deux pièces osseuses formant une articulation, il permet ainsi de la stabiliser. La déchirure simple définit l'entorse bénigne, la rupture l'entorse grave. La cheville est stabilisée par un ligament externe constitué de trois faisceaux et du ligament interne. L'entorse la plus fréquente est bénigne et concerne un des faisceaux du ligament externe. 2. Comment se fait-on une entorse ? Cela est très variable, du simple faux pas à la réception brutale lors d'un saut en parachute. Le plus souvent, le pied part brutalement vers le bas et en dedans, responsable de l'atteinte du ligament externe. 3. Quels sont les symptômes ? La douleur est très variable, parfois non ressentie, son intensité n'est pas proportionnelle à la gravité. Un craquement est parfois perçu, signe de rupture. Quelques heures plus tard, lorsque la cheville s'est refroidie, la douleur revient, et l'œdème apparaît. Une ecchymose peut survenir, à la partie externe de la cheville et du pied, se déplaçant par la suite vers les orteils. Parfois, l'appui est impossible. 4. Que faire en cas de suspicion En cas de traumatisme de la cheville, il est préférable de consulter un médecin, qui décidera uniquement dans certains cas de faire une radiographie. En effet, en cas de doute lors de la consultation, il vaut mieux ne pas méconnaître une fracture de la cheville ou du pied, voire un arrachement du ligament par l'intermédiaire d'un fragment osseux. 5. Comment la traiter Le principe général pour obtenir la cicatrisation est de supprimer toute tension sur le ligament atteint. Aucune tension n'étant observée à l'appui lors de la marche, ni pour les mouvements de flexion extension de la cheville, on peut donc se permettre de prescrire au patient une attelle de cheville amovible. Celle-ci est placée dans la chaussure, permet la marche en plein appui et neutralise les mouvements de latéralité. On peut la retirer la nuit, et en position assise. Le classique bandage élastique par strapping a la même fonction, mais est moins commode d'utilisation. Les autres éléments du traitement ne sont pas spécifiques et obéissent à la traumatologie générale : glaçage, surélévation du membre, compression anti-œdème, antiinflammatoires après le 3° jour, antalgiques… En cas d'entorse grave, a fortiori s'il existe un arrachement ligamentaire, il est prudent de plâtrer pour trois semaines, complété par trois semaines d'attelle. 6. La rééducation est-elle utile ? La rééducation a trois objectifs principaux : au stade précoce, elle permet de diminuer les douleurs et l'œdème grâce à la physiothérapie. Dans un 2° temps, elle permet de s'opposer à la raideur de la cheville grâce à la mobilisation en flexion extension. Enfin, elle permet grâce au travail proprioceptif de renforcer les réflexes de rattrapage pour éviter l'instabilité source de récidives. La rééducation n'est pas systématique, et se propose en fonction des besoins estimés par le médecin. 7. Quels sont les recommandations après guérison ? Le premier conseil concerne les chaussures qui doivent éviter toute instabilité. Les hauts talons sont dangereux d'autant plus que l'assise au sol est instable et que le pied est mal tenu. Les talons à semelle compensée sont plus stables. Le deuxième conseil concerne la régularité du sol sur lequel on marche ou on court. Il faut en particulier être vigilant lors du jogging, et ne pas se laisser faussement rassurer par un chevillère, aussi rigide qu'une chaussette. 8. Doit-on opérer les entorses de cheville ? Les entorses de cheville même graves ne sont pas une indication chirurgicale, contrairement à beaucoup de fractures. La seule place de la chirurgie concerne l'instabilité vraie de la cheville, source d'entorses à répétition, empêchant une vie de loisirs ou sportive normale. Il s'agit, après un bilan radiologique sérieux, de renforcer les ligaments en utilisant le plus souvent des tendons voisins ou l'enveloppe articulaire. 1. Qu'est-ce qu'une entorse ? Une entorse est une déchirure d'un ligament. Un ligament est une sorte de câble unissant deux pièces osseuses formant une articulation, il permet ainsi de la stabiliser. La déchirure simple définit l'entorse bénigne, la rupture l'entorse grave. La cheville est stabilisée par un ligament externe constitué de trois faisceaux et du ligament interne. L'entorse la plus fréquente est bénigne et concerne un des faisceaux du ligament externe. 2. Comment se fait-on une entorse ? Cela est très variable, du simple faux pas à la réception brutale lors d'un saut en parachute. Le plus souvent, le pied part brutalement vers le bas et en dedans, responsable de l'atteinte du ligament externe. 3. Quels sont les symptômes ? La douleur est très variable, parfois non ressentie, son intensité n'est pas proportionnelle à la gravité. Un craquement est parfois perçu, signe de rupture. Quelques heures plus tard, lorsque la cheville s'est refroidie, la douleur revient, et l'œdème apparaît. Une ecchymose peut survenir, à la partie externe de la cheville et du pied, se déplaçant par la suite vers les orteils. Parfois, l'appui est impossible. 4. Que faire en cas de suspicion En cas de traumatisme de la cheville, il est préférable de consulter un médecin, qui décidera uniquement dans certains cas de faire une radiographie. En effet, en cas de doute lors de la consultation, il vaut mieux ne pas méconnaître une fracture de la cheville ou du pied, voire un arrachement du ligament par l'intermédiaire d'un fragment osseux. 5. Comment la traiter Le principe général pour obtenir la cicatrisation est de supprimer toute tension sur le ligament atteint. Aucune tension n'étant observée à l'appui lors de la marche, ni pour les mouvements de flexion extension de la cheville, on peut donc se permettre de prescrire au patient une attelle de cheville amovible. Celle-ci est placée dans la chaussure, permet la marche en plein appui et neutralise les mouvements de latéralité. On peut la retirer la nuit, et en position assise. Le classique bandage élastique par strapping a la même fonction, mais est moins commode d'utilisation. Les autres éléments du traitement ne sont pas spécifiques et obéissent à la traumatologie générale : glaçage, surélévation du membre, compression anti-œdème, antiinflammatoires après le 3° jour, antalgiques… En cas d'entorse grave, a fortiori s'il existe un arrachement ligamentaire, il est prudent de plâtrer pour trois semaines, complété par trois semaines d'attelle. 6. La rééducation est-elle utile ? La rééducation a trois objectifs principaux : au stade précoce, elle permet de diminuer les douleurs et l'œdème grâce à la physiothérapie. Dans un 2° temps, elle permet de s'opposer à la raideur de la cheville grâce à la mobilisation en flexion extension. Enfin, elle permet grâce au travail proprioceptif de renforcer les réflexes de rattrapage pour éviter l'instabilité source de récidives. La rééducation n'est pas systématique, et se propose en fonction des besoins estimés par le médecin. 7. Quels sont les recommandations après guérison ? Le premier conseil concerne les chaussures qui doivent éviter toute instabilité. Les hauts talons sont dangereux d'autant plus que l'assise au sol est instable et que le pied est mal tenu. Les talons à semelle compensée sont plus stables. Le deuxième conseil concerne la régularité du sol sur lequel on marche ou on court. Il faut en particulier être vigilant lors du jogging, et ne pas se laisser faussement rassurer par un chevillère, aussi rigide qu'une chaussette. 8. Doit-on opérer les entorses de cheville ? Les entorses de cheville même graves ne sont pas une indication chirurgicale, contrairement à beaucoup de fractures. La seule place de la chirurgie concerne l'instabilité vraie de la cheville, source d'entorses à répétition, empêchant une vie de loisirs ou sportive normale. Il s'agit, après un bilan radiologique sérieux, de renforcer les ligaments en utilisant le plus souvent des tendons voisins ou l'enveloppe articulaire.