A l'instar des autres membres du gouvernement, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, n'est pas moins préoccupé par la prochaine rentrée, qui coïncidera cette année avec le mois sacré, pour annoncer d'ores et déjà une série de mesures. Le ministre, faut-il rappeler, a organisé tout un cycle de rencontres, au début de cette semaine, lors desquelles il avait réuni tous les acteurs du secteur agricole. A l'occasion, il a levé le voile sur plusieurs avancées réalisées dans son secteur. Le ministre n'a pas manqué de mettre l'accent sur la régulation du marché des produits de première nécessité. Et comme pour rassurer les citoyens appréhendant les dépenses jumelées de cette rentrée sociale, M. Benaïssa a affirmé qu'une quantité de l'ordre de 100.000 tonnes de pomme de terre a été stockée. Et d'expliquer en outre qu'avec la mise en place d'un nouveau dispositif dit Système de régulation des produits à large consommation (Syrpalac), le stock de ce produit, assez consommé chez-nous, pourra atteindre les 150.000 tonnes. Ce dispositif regroupe actuellement près de 200 opérateurs, majoritairement privés, disposant de moyens de stockage (chambres froides) répartis sur 25 wilayas. La capacité globale, (tous produits confondus), des stockages au niveau des chambres froides réparties sur l'ensemble du territoire est de l'ordre de 1,7 million tonnes. Le prix de référence du kilogramme de ce légume acheté auprès des agriculteurs est fixé à 20 DA, selon le ministère, tandis que le prix d'achat varie entre 5 et 18 DA en fonction de l'offre et de la disponibilité des équipements de stockage au niveau de chaque wilaya. Seconde mesure, Rachid Benaïssa a donné des instructions fermes aux inspecteurs vétérinaires, et phytosanitaires pour contrôler l'abattage clandestin qui se généralise généralement durant le mois sacré. «Il faut activer tous les systèmes de veille» insista alors le ministre. Il a exhorté, à l'occasion, les vétérinaires à renforcer leurs actions de sensibilisation en direction des éleveurs et maquignons sur les nouvelles techniques de prévention contre les différents fléaux et maladies qui affectent leur cheptel. Dans le même contexte, le ministre n'a pas manqué d'inviter les éleveurs à «repeupler les étables», (il existe 100.000 places vide), tout en les rassurant d'être aidés par l'Etat. A propos de la production céréalière qui a connu une nette baisse pour la campagne de 2008 (21 millions de quintaux prévue contre 41 millions en 2007), le ministère de l'Agriculture a opté pour l'augmentation des importations pour compenser ce déficit tout en rassurant les producteurs d'être indemnisés. Par ailleurs, le département de Benaïssa a avancé que des mesures visant à stimuler l'activité de collecte du lait cru auprès des éleveurs par les unités de production laitières devraient être prises prochainement. La production nationale de lait est estimée à plus de deux milliards de litres par an pour des besoins évalués à quelque trois milliards de litres, selon des données officielles récentes. Faut-il rappeler, enfin, que l'Etat procède toujours à la subvention des produits de première nécessité, (lait et blé). Mais ne faut-il pas d'abord appréhender les spéculateurs ? A l'instar des autres membres du gouvernement, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, n'est pas moins préoccupé par la prochaine rentrée, qui coïncidera cette année avec le mois sacré, pour annoncer d'ores et déjà une série de mesures. Le ministre, faut-il rappeler, a organisé tout un cycle de rencontres, au début de cette semaine, lors desquelles il avait réuni tous les acteurs du secteur agricole. A l'occasion, il a levé le voile sur plusieurs avancées réalisées dans son secteur. Le ministre n'a pas manqué de mettre l'accent sur la régulation du marché des produits de première nécessité. Et comme pour rassurer les citoyens appréhendant les dépenses jumelées de cette rentrée sociale, M. Benaïssa a affirmé qu'une quantité de l'ordre de 100.000 tonnes de pomme de terre a été stockée. Et d'expliquer en outre qu'avec la mise en place d'un nouveau dispositif dit Système de régulation des produits à large consommation (Syrpalac), le stock de ce produit, assez consommé chez-nous, pourra atteindre les 150.000 tonnes. Ce dispositif regroupe actuellement près de 200 opérateurs, majoritairement privés, disposant de moyens de stockage (chambres froides) répartis sur 25 wilayas. La capacité globale, (tous produits confondus), des stockages au niveau des chambres froides réparties sur l'ensemble du territoire est de l'ordre de 1,7 million tonnes. Le prix de référence du kilogramme de ce légume acheté auprès des agriculteurs est fixé à 20 DA, selon le ministère, tandis que le prix d'achat varie entre 5 et 18 DA en fonction de l'offre et de la disponibilité des équipements de stockage au niveau de chaque wilaya. Seconde mesure, Rachid Benaïssa a donné des instructions fermes aux inspecteurs vétérinaires, et phytosanitaires pour contrôler l'abattage clandestin qui se généralise généralement durant le mois sacré. «Il faut activer tous les systèmes de veille» insista alors le ministre. Il a exhorté, à l'occasion, les vétérinaires à renforcer leurs actions de sensibilisation en direction des éleveurs et maquignons sur les nouvelles techniques de prévention contre les différents fléaux et maladies qui affectent leur cheptel. Dans le même contexte, le ministre n'a pas manqué d'inviter les éleveurs à «repeupler les étables», (il existe 100.000 places vide), tout en les rassurant d'être aidés par l'Etat. A propos de la production céréalière qui a connu une nette baisse pour la campagne de 2008 (21 millions de quintaux prévue contre 41 millions en 2007), le ministère de l'Agriculture a opté pour l'augmentation des importations pour compenser ce déficit tout en rassurant les producteurs d'être indemnisés. Par ailleurs, le département de Benaïssa a avancé que des mesures visant à stimuler l'activité de collecte du lait cru auprès des éleveurs par les unités de production laitières devraient être prises prochainement. La production nationale de lait est estimée à plus de deux milliards de litres par an pour des besoins évalués à quelque trois milliards de litres, selon des données officielles récentes. Faut-il rappeler, enfin, que l'Etat procède toujours à la subvention des produits de première nécessité, (lait et blé). Mais ne faut-il pas d'abord appréhender les spéculateurs ?