Les maladies parodontales ou maladies des gencives regroupent les gingivites et les parodontites. Des gencives douloureuses aux déchaussements, elles touchent près de 80 % des adultes. Comment réagir face à ces pathologies ? Les maladies parodontales ou maladies des gencives regroupent les gingivites et les parodontites. Des gencives douloureuses aux déchaussements, elles touchent près de 80 % des adultes. Comment réagir face à ces pathologies ? Si l'on peut parler de guérison pour la gingivite, dans le cas de la parodontite, seule une stabilisation peut actuellement être obtenue. Une bonne raison de jouer la carte de la prévention. La prévention à l'honneur Avant tout traitement des gencives, il faut mettre en place une réelle hygiène dentaire. Car sans elle, la cicatrisation ne pourra pas être satisfaisante et les traitements seront alors inefficaces. L'hygiène dentaire consiste en un brossage deux fois par jour pendant trois minutes au minimum. Il est par ailleurs recommandé d'user d'une brosse à dents souple (pour ne pas blesser les gencives plus avant) et de compléter le tout par l'usage de fil ou de brossettes interdentaires. Vient ensuite le détartrage, semestriel ou annuel, votre dentiste saura vous conseiller la fréquence qui correspond à vos dents et à vos habitudes alimentaires… Le détartrage n'est pas douloureux et qui plus est, non seulement il prévient la gingivite, mais il vous rend également un sourire plus éclatant. Lorsque l'on atteint le stade de la parodontite, une technique plus agressive appelée surfaçage radiculaire (qui permet d'éliminer le tartre profond et d'éviter l'adhérence du film microbien) est alors employée, elle nécessite le plus souvent une anesthésie locale. Contrôler les infections La parodontite a une forte composante infectieuse ; les bactéries d'habitude inoffensives dans la bouche s'invitent dans le tissu qui soutient vos dents, or celui-ci n'y est pas préparé. Il est donc important de contrôler cette multiplication de bactéries. Les moyens mis à votre disposition pour lutter sont simples : des bains de bouche antiseptiques et même des antibiotiques si votre dentiste le juge nécessaire. Les bains de bouche ne sont pas tous aussi efficaces les uns que les autres. Ils ne suffisent d'ailleurs en général pas à soigner car ils n'atteignent que les zones ou le brossage classique est efficace mais sont un complément très utile aux autres thérapeutiques. Les antibiotiques ne sont eux, recommandés que chez les sujets qui risquent plus facilement de développer des infections et souvent pour compléter un surfaçage. Dernière étape vers l'amélioration : la chirurgie Si aucune des méthodes non invasives n'a permit d'obtenir de résultat, il peut être nécessaire de recourir à la chirurgie. Trois techniques cohabitent, elles dépendent des lésions à traiter et le choix sera effectué avec votre chirurgien dentiste de façon à préserver le plus possible vos dents et vos gencives : La technique du lambeau d'assainissement consiste à décoller la gencive de la dent pour approcher la racine osseuse. Le chirurgien ôtera alors le tartre et la plaque dentaire, procédera ensuite à un surfaçage de la dent pour la polir parfaitement et améliorera l'environnement osseux de la dent. Pour finir la technique permettra de favoriser une cicatrisation complète de la gencive sur la dent et donc supprimera la poche parodontale. La technique de régénération tissulaire guidée a, pour objectif, la régénération des tissus de la gencive en restaurant les tissus de soutien perdus grâce à la mise en place d'une membrane (résorbable ou non). Cette membrane forme une barrière à l'intérieur du parodonte et dans l'espace ainsi créé, le nouveau tissu peut se reformer. Enfin, la technique du comblement osseux est aussi utilisée, elle permet lorsque l'os est touché de le remplacer par des matériaux synthétiques, c'est ensuite une technique du lambeau ou de régénération qui sera appliquée. Dans tous les cas, il est indispensable de maintenir ensuite une excellente hygiène et de contrôler très régulièrement l'état des gencives pour conserver un bon résultat. Vous l'aurez compris pour se prémunir des maladies parodontales, le plus simple est encore de les prévenir ! Si l'on peut parler de guérison pour la gingivite, dans le cas de la parodontite, seule une stabilisation peut actuellement être obtenue. Une bonne raison de jouer la carte de la prévention. La prévention à l'honneur Avant tout traitement des gencives, il faut mettre en place une réelle hygiène dentaire. Car sans elle, la cicatrisation ne pourra pas être satisfaisante et les traitements seront alors inefficaces. L'hygiène dentaire consiste en un brossage deux fois par jour pendant trois minutes au minimum. Il est par ailleurs recommandé d'user d'une brosse à dents souple (pour ne pas blesser les gencives plus avant) et de compléter le tout par l'usage de fil ou de brossettes interdentaires. Vient ensuite le détartrage, semestriel ou annuel, votre dentiste saura vous conseiller la fréquence qui correspond à vos dents et à vos habitudes alimentaires… Le détartrage n'est pas douloureux et qui plus est, non seulement il prévient la gingivite, mais il vous rend également un sourire plus éclatant. Lorsque l'on atteint le stade de la parodontite, une technique plus agressive appelée surfaçage radiculaire (qui permet d'éliminer le tartre profond et d'éviter l'adhérence du film microbien) est alors employée, elle nécessite le plus souvent une anesthésie locale. Contrôler les infections La parodontite a une forte composante infectieuse ; les bactéries d'habitude inoffensives dans la bouche s'invitent dans le tissu qui soutient vos dents, or celui-ci n'y est pas préparé. Il est donc important de contrôler cette multiplication de bactéries. Les moyens mis à votre disposition pour lutter sont simples : des bains de bouche antiseptiques et même des antibiotiques si votre dentiste le juge nécessaire. Les bains de bouche ne sont pas tous aussi efficaces les uns que les autres. Ils ne suffisent d'ailleurs en général pas à soigner car ils n'atteignent que les zones ou le brossage classique est efficace mais sont un complément très utile aux autres thérapeutiques. Les antibiotiques ne sont eux, recommandés que chez les sujets qui risquent plus facilement de développer des infections et souvent pour compléter un surfaçage. Dernière étape vers l'amélioration : la chirurgie Si aucune des méthodes non invasives n'a permit d'obtenir de résultat, il peut être nécessaire de recourir à la chirurgie. Trois techniques cohabitent, elles dépendent des lésions à traiter et le choix sera effectué avec votre chirurgien dentiste de façon à préserver le plus possible vos dents et vos gencives : La technique du lambeau d'assainissement consiste à décoller la gencive de la dent pour approcher la racine osseuse. Le chirurgien ôtera alors le tartre et la plaque dentaire, procédera ensuite à un surfaçage de la dent pour la polir parfaitement et améliorera l'environnement osseux de la dent. Pour finir la technique permettra de favoriser une cicatrisation complète de la gencive sur la dent et donc supprimera la poche parodontale. La technique de régénération tissulaire guidée a, pour objectif, la régénération des tissus de la gencive en restaurant les tissus de soutien perdus grâce à la mise en place d'une membrane (résorbable ou non). Cette membrane forme une barrière à l'intérieur du parodonte et dans l'espace ainsi créé, le nouveau tissu peut se reformer. Enfin, la technique du comblement osseux est aussi utilisée, elle permet lorsque l'os est touché de le remplacer par des matériaux synthétiques, c'est ensuite une technique du lambeau ou de régénération qui sera appliquée. Dans tous les cas, il est indispensable de maintenir ensuite une excellente hygiène et de contrôler très régulièrement l'état des gencives pour conserver un bon résultat. Vous l'aurez compris pour se prémunir des maladies parodontales, le plus simple est encore de les prévenir !