La villa Abd-el-Tif, est la sœur de la Villa Médicis à Rome et de la Villa Velasquez en Espagne, prestigieux réceptacles des artistes du XVIe s. Cette somptueuse bâtisse, qui fut la propriété de Ali Agha, puis l'Agha Hadj Mohamed Khodja, a été achetée par Abdeltif à la fin du XVIIIe siècle. Acquise par voie d'expropriation par l'administration coloniale, la villa de style mauresque, ne sera annexée au jardin d'Essai qu'en 1867. Reprise et restaurée en 1905 sous l'ère du gouverneur d'Algérie, Charles Jonnart, la Villa est mise gracieusement à la disposition du monde des arts, avant de recevoir, à partir de 1907, les premiers pensionnaires. La villa Abd-el-Tif, est la sœur de la Villa Médicis à Rome et de la Villa Velasquez en Espagne, prestigieux réceptacles des artistes du XVIe s. Cette somptueuse bâtisse, qui fut la propriété de Ali Agha, puis l'Agha Hadj Mohamed Khodja, a été achetée par Abdeltif à la fin du XVIIIe siècle. Acquise par voie d'expropriation par l'administration coloniale, la villa de style mauresque, ne sera annexée au jardin d'Essai qu'en 1867. Reprise et restaurée en 1905 sous l'ère du gouverneur d'Algérie, Charles Jonnart, la Villa est mise gracieusement à la disposition du monde des arts, avant de recevoir, à partir de 1907, les premiers pensionnaires. La villa Abd-el-Tif sera transformée en centre d'archives et de documentation des arts plastiques. Les travaux de restauration entamés, au cours de l'année 2005, sont achevés et le coût de l'opération avoisine les 100 millions de dinars, apprend-on. Nichée au milieu d'une végétation luxuriante et surplombant le musée des Beaux-arts, la Villa Abd-el-Tif, jadis maison des artistes, souffre d'une dégradation de sa bâtisse générée par la négligence de l'homme conjuguée à l'inertie des autorités et l'injure du temps et ce, depuis l'Indépendance où elle a commencé à se détériorer. Défrayant la chronique à plusieurs reprises, par le passé, quant à l'état de l'abandon dans lequel elle se trouve, la Villa Abd-el-Tif capte de nouveau le regard non sans compresser le cœur. Il y a quelques années, à travers un documentaire, le réalisateur Malek Saharaoui tirait la sonnette d'alarme sur la dégradation du site. Son travelling balayait non sans un pincement au cœur la décrépitude de ce joyau, squatté avant 2002 par 14 familles. Depuis, les pouvoirs publics ont décidé de prendre à bras-le-corps ce joyau architectural, classé, faut-il rappelé monument historique depuis 1922. Il demeure un lieu porteur de mémoire, au regard de sa dimension culturelle et historique. La villa Abd-el-Tif, est la sœur de la Villa Médicis à Rome et de la Villa Velasquez en Espagne , prestigieux réceptacles des artistes du XVIe s. Cette somptueuse bâtisse qui fut la propriété de Ali Agha, puis l'Agha Hadj Mohamed Khodja, a été achetée par Abdeltif à la fin du XVIIIe siècle. Acquise par voie d'expropriation des terrains de la colline appartenant à la famille Abd-el-Tif, la villa de style mauresque, ne sera annexée au jardin d'Essai qu'en 1867. Le duc de Malakof l'a affecté ensuite à des expositions permanentes sur les produits du Jardin. Reprise et restaurée en 1905, le gouverneur Jonnart, l'a mise gracieusement à la disposition du monde des Arts. A partir de 1907, les premiers pensionnaires de la villa Abd-el-Tif, sculpteurs et graveurs de la métropole dont les plus marquants comme Paul Jouve, Léon Cauvy, Pierre Poisson, Jacques Simon, Léon Carré, Charles Dufresnes et autres Henri Vilain, Marius de Buzon et Darrieu pour ne citer que ceux-là y avaient élu domicile. Les réserves du musée des Beaux-arts conservent plus de 700 tableaux peints par les pensionnaires de la Villa, dont les œuvres des peintres Alfred Chataud et Joseph Sintès. Dire l'importance de ce pan d'histoire picturale qui marqua la période allant de 1906 à 1954 où plusieurs peintres français remportèrent de leur séjour algérien une somme de découvertes de la capitale. Aussi, la Villa Abd-el-Tif reçut souvent des personnalités du monde des arts et des lettres tels Georges Duhamel, André Maurois, Le Corbusier, André Lhote ou encore Carl Marx qui y passa un séjour alors qu'il était malade. Espérons que ce merveilleux et précieux site, qui vient de faire l'objet de restauration retrouvera son lustre ? Un site de rayonnement, source d'inspiration, d'art et de culture. Enfin, soulignons que la wilaya d'Alger compte des dizaines de palais de type néo-mauresque édifiés à l'époque coloniale. Parmi eux, certains ont fait l'objet d'étude et de travaux d'urgence, à l'image de dar Djenane Lakhdar, la villa Mahieddine, Djenane Raïs Hamidou (dite villa du Traité à El Biar), le fort de Bordj el Kiffan, le palais Rahat eddey (Bologhine), le palais Hussein dey et le palais Boulkine (daira d'Hussein-Dey). La villa Abd-el-Tif sera transformée en centre d'archives et de documentation des arts plastiques. Les travaux de restauration entamés, au cours de l'année 2005, sont achevés et le coût de l'opération avoisine les 100 millions de dinars, apprend-on. Nichée au milieu d'une végétation luxuriante et surplombant le musée des Beaux-arts, la Villa Abd-el-Tif, jadis maison des artistes, souffre d'une dégradation de sa bâtisse générée par la négligence de l'homme conjuguée à l'inertie des autorités et l'injure du temps et ce, depuis l'Indépendance où elle a commencé à se détériorer. Défrayant la chronique à plusieurs reprises, par le passé, quant à l'état de l'abandon dans lequel elle se trouve, la Villa Abd-el-Tif capte de nouveau le regard non sans compresser le cœur. Il y a quelques années, à travers un documentaire, le réalisateur Malek Saharaoui tirait la sonnette d'alarme sur la dégradation du site. Son travelling balayait non sans un pincement au cœur la décrépitude de ce joyau, squatté avant 2002 par 14 familles. Depuis, les pouvoirs publics ont décidé de prendre à bras-le-corps ce joyau architectural, classé, faut-il rappelé monument historique depuis 1922. Il demeure un lieu porteur de mémoire, au regard de sa dimension culturelle et historique. La villa Abd-el-Tif, est la sœur de la Villa Médicis à Rome et de la Villa Velasquez en Espagne , prestigieux réceptacles des artistes du XVIe s. Cette somptueuse bâtisse qui fut la propriété de Ali Agha, puis l'Agha Hadj Mohamed Khodja, a été achetée par Abdeltif à la fin du XVIIIe siècle. Acquise par voie d'expropriation des terrains de la colline appartenant à la famille Abd-el-Tif, la villa de style mauresque, ne sera annexée au jardin d'Essai qu'en 1867. Le duc de Malakof l'a affecté ensuite à des expositions permanentes sur les produits du Jardin. Reprise et restaurée en 1905, le gouverneur Jonnart, l'a mise gracieusement à la disposition du monde des Arts. A partir de 1907, les premiers pensionnaires de la villa Abd-el-Tif, sculpteurs et graveurs de la métropole dont les plus marquants comme Paul Jouve, Léon Cauvy, Pierre Poisson, Jacques Simon, Léon Carré, Charles Dufresnes et autres Henri Vilain, Marius de Buzon et Darrieu pour ne citer que ceux-là y avaient élu domicile. Les réserves du musée des Beaux-arts conservent plus de 700 tableaux peints par les pensionnaires de la Villa, dont les œuvres des peintres Alfred Chataud et Joseph Sintès. Dire l'importance de ce pan d'histoire picturale qui marqua la période allant de 1906 à 1954 où plusieurs peintres français remportèrent de leur séjour algérien une somme de découvertes de la capitale. Aussi, la Villa Abd-el-Tif reçut souvent des personnalités du monde des arts et des lettres tels Georges Duhamel, André Maurois, Le Corbusier, André Lhote ou encore Carl Marx qui y passa un séjour alors qu'il était malade. Espérons que ce merveilleux et précieux site, qui vient de faire l'objet de restauration retrouvera son lustre ? Un site de rayonnement, source d'inspiration, d'art et de culture. Enfin, soulignons que la wilaya d'Alger compte des dizaines de palais de type néo-mauresque édifiés à l'époque coloniale. Parmi eux, certains ont fait l'objet d'étude et de travaux d'urgence, à l'image de dar Djenane Lakhdar, la villa Mahieddine, Djenane Raïs Hamidou (dite villa du Traité à El Biar), le fort de Bordj el Kiffan, le palais Rahat eddey (Bologhine), le palais Hussein dey et le palais Boulkine (daira d'Hussein-Dey).