Ni le jeûne ni le soleil surplombant l'esplanade du carrefour d'El-Mouradia (Alger) n'ont eu raison de la détermination des enseignants contractuels à se rendre, hier, devant le siége de la Présidence de la République pour observer un sit-in. Leur objectif étant de porter haut leurs doléances relatives à la situation « précaire » qu'ils endurent depuis des années, les protestataires scandaient alors à tue-tête: « Monsieur le président, donnez-nous l'intégration», ou encore « on demande le départ... Benbouzid el-haggar ! » Mais l'important dispositif de la police déployé sur place les somma aussitôt de rebrousser chemin. En effet, les policiers un peu excités en cette journée ramadhanesque, n'ont pas accordé la moindre concession aux manifestants. Insultes, injures et coups de matraque furent alors la monnaie de ces derniers. Malmenés, les protestataires, une trentaine environ, se sont vu repousser jusqu'au fond d'une ruelle mitoyenne, tandis que certains d'entre eux ont été embarqués manu militari. On dénombre quelque 5 arrestations, dont sont reconnus Mme Mériem Maâroufi et Mourad Boudelal, respectivement SG et porte-parole du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec). Ces derniers devraient toutefois être relâchés quelque temps après. Mais il faut dire que même les journalistes qui s'y sont rendus pour couvrir l'événement, et autres passants n'ont pas échappé au comportement peu décent des éléments de la police ! Une fois la « tempête » passée, les langues ont commencé à se délier. A défaut de s'entretenir avec les responsables du ministère de l'Education, les protestataires étalèrent alors toutes leurs doléances devant la poignée de journalistes présents. Selon eux, s'ils se sont déplacés en cette journée de Ramadhan pour investir, une énième fois, la rue, c'est parce qu'ils se sentent toujours « lésés » par le département de Benbouziz qui lui croit avoir pris « la mesures idoine». « Je possède un diplôme de magistère en lettres arabes, et j'ai enseigné depuis 12 ans au secondaire. Mais aujourd'hui, ils me refusent de passer le concours, en m'informant que mon poste est supprimé. Ce n'est pas ça la hogra ? » S'indigna un enseignant contractuel de langue arabe ayant exercé au Lycée « Ethaâlibia » d'Hussein-Dey (Alger). Même son de cloche chez sa collègue enseignante de langue allemande, qui fera savoir qu'on lui a signifié à l'académie que cette filière n'est «pas concernée par les concours imposés par le ministère ». Ceci, alors que, dit-elle, seul « un département universitaire forme des licenciés en langue allemande, et que cette filière n'existe pas à l'ENS, cette seule école reconnue par Benbouzid ! ». Devant cet état de fait « lamentable », les contractuels se disent « plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de leur requête ». Ils ont réitéré à l'occasion, leur intention de reprendre « la grève de la faim dès la fin du mois sacré… (Si aucune mesure ne sera prise à leur encontre d'ici là) ». Ni le jeûne ni le soleil surplombant l'esplanade du carrefour d'El-Mouradia (Alger) n'ont eu raison de la détermination des enseignants contractuels à se rendre, hier, devant le siége de la Présidence de la République pour observer un sit-in. Leur objectif étant de porter haut leurs doléances relatives à la situation « précaire » qu'ils endurent depuis des années, les protestataires scandaient alors à tue-tête: « Monsieur le président, donnez-nous l'intégration», ou encore « on demande le départ... Benbouzid el-haggar ! » Mais l'important dispositif de la police déployé sur place les somma aussitôt de rebrousser chemin. En effet, les policiers un peu excités en cette journée ramadhanesque, n'ont pas accordé la moindre concession aux manifestants. Insultes, injures et coups de matraque furent alors la monnaie de ces derniers. Malmenés, les protestataires, une trentaine environ, se sont vu repousser jusqu'au fond d'une ruelle mitoyenne, tandis que certains d'entre eux ont été embarqués manu militari. On dénombre quelque 5 arrestations, dont sont reconnus Mme Mériem Maâroufi et Mourad Boudelal, respectivement SG et porte-parole du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec). Ces derniers devraient toutefois être relâchés quelque temps après. Mais il faut dire que même les journalistes qui s'y sont rendus pour couvrir l'événement, et autres passants n'ont pas échappé au comportement peu décent des éléments de la police ! Une fois la « tempête » passée, les langues ont commencé à se délier. A défaut de s'entretenir avec les responsables du ministère de l'Education, les protestataires étalèrent alors toutes leurs doléances devant la poignée de journalistes présents. Selon eux, s'ils se sont déplacés en cette journée de Ramadhan pour investir, une énième fois, la rue, c'est parce qu'ils se sentent toujours « lésés » par le département de Benbouziz qui lui croit avoir pris « la mesures idoine». « Je possède un diplôme de magistère en lettres arabes, et j'ai enseigné depuis 12 ans au secondaire. Mais aujourd'hui, ils me refusent de passer le concours, en m'informant que mon poste est supprimé. Ce n'est pas ça la hogra ? » S'indigna un enseignant contractuel de langue arabe ayant exercé au Lycée « Ethaâlibia » d'Hussein-Dey (Alger). Même son de cloche chez sa collègue enseignante de langue allemande, qui fera savoir qu'on lui a signifié à l'académie que cette filière n'est «pas concernée par les concours imposés par le ministère ». Ceci, alors que, dit-elle, seul « un département universitaire forme des licenciés en langue allemande, et que cette filière n'existe pas à l'ENS, cette seule école reconnue par Benbouzid ! ». Devant cet état de fait « lamentable », les contractuels se disent « plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de leur requête ». Ils ont réitéré à l'occasion, leur intention de reprendre « la grève de la faim dès la fin du mois sacré… (Si aucune mesure ne sera prise à leur encontre d'ici là) ».