«Marasme social, paralysie économique, dégradation sécuritaire, discrédit diplomatique, l'Algérie officielle ne vit plus qu'au rythme des fluctuations du baril.» Décidément, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est plus que jamais convaincu que la seule issue pour sortir le pays de la crise est de «changer le système politique». Brossant un tableau des plus sombres sur les situations politique, sociale et sécuritaire du pays, le secrétariat national du RCD qui a tenu sa «réunion de rentrée», ce mardi à Alger, a indiqué sans ambages que «seul un changement de système politique peut mettre un terme à la descente aux enfers qui accable le peuple algérien ». Dans son analyse de la situation politique, le RCD n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour relever «l'incompétence, l'irresponsabilité et, désormais, démission ouvertement assumée, sinon revendiquée » par nos gouvernants, pour ensuite trancher : «Le pouvoir algérien n'a même plus la volonté et l'énergie pour justifier son existence.» De fait, sur tous les plans le RCD dressera un véritable réquisitoire : «Marasme social, paralysie économique, dégradation sécuritaire, discrédit diplomatique, l'Algérie officielle ne vit plus qu'au rythme des fluctuations du baril.» Un constat qui fait dire au parti de Saïd Sad, que c'est là tout «le désastre» rappelant «les reniements» de la plate-forme de la Soummam annonçant la réalisation de l'Etat démocratique et social comme finalité de la lutte de libération nationale. Réitérant ainsi sa conviction que «la fin de ce régime est inéluctable», le RCD se présente comme «l'incontournable alternative démocratique», qui, dit-il, n'impose pas moins «clarté, intégrité et détermination». Sur le plan social, le RCD constate avec amertume que l'approche du ramadhan expose le citoyen à une «insécurité grandissante et une misère sociale». L'université algérienne ne préoccupe pas moins le parti de Saïd Sadi, pour indiquer que cette institution fondamentale «éclate sous la pression démographique, les défaillances logistiques et les errements pédagogiques». Ce qui, dit-il, pousse nombre de diplômés à rejoindre l'aventure des harragas. Le RCD n'a pas raté l'occasion pour critiquer vertement la justice algérienne, croyant qu'elle ne cesse de se «délabrer». «Soumise aux injonctions politiques, la justice n'en finit pas d'exécuter des sanctions souvent illégales et incohérentes» indique-t-on dans la foulée. Quant à la situation sécuritaire dont la dernière série d'événements qui ont ensanglanté le pays, le RCD l'explique toujours par «la démission» des pouvoirs publics, autant sur le plan national qu'international : «Muet face aux drames internes, le pouvoir est inaudible sur la scène internationale». Pour le RCD, c'est dans ce climat d'«abandon» et de «démission » que le terrorisme international investit l'Algérie. «Marasme social, paralysie économique, dégradation sécuritaire, discrédit diplomatique, l'Algérie officielle ne vit plus qu'au rythme des fluctuations du baril.» Décidément, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est plus que jamais convaincu que la seule issue pour sortir le pays de la crise est de «changer le système politique». Brossant un tableau des plus sombres sur les situations politique, sociale et sécuritaire du pays, le secrétariat national du RCD qui a tenu sa «réunion de rentrée», ce mardi à Alger, a indiqué sans ambages que «seul un changement de système politique peut mettre un terme à la descente aux enfers qui accable le peuple algérien ». Dans son analyse de la situation politique, le RCD n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour relever «l'incompétence, l'irresponsabilité et, désormais, démission ouvertement assumée, sinon revendiquée » par nos gouvernants, pour ensuite trancher : «Le pouvoir algérien n'a même plus la volonté et l'énergie pour justifier son existence.» De fait, sur tous les plans le RCD dressera un véritable réquisitoire : «Marasme social, paralysie économique, dégradation sécuritaire, discrédit diplomatique, l'Algérie officielle ne vit plus qu'au rythme des fluctuations du baril.» Un constat qui fait dire au parti de Saïd Sad, que c'est là tout «le désastre» rappelant «les reniements» de la plate-forme de la Soummam annonçant la réalisation de l'Etat démocratique et social comme finalité de la lutte de libération nationale. Réitérant ainsi sa conviction que «la fin de ce régime est inéluctable», le RCD se présente comme «l'incontournable alternative démocratique», qui, dit-il, n'impose pas moins «clarté, intégrité et détermination». Sur le plan social, le RCD constate avec amertume que l'approche du ramadhan expose le citoyen à une «insécurité grandissante et une misère sociale». L'université algérienne ne préoccupe pas moins le parti de Saïd Sadi, pour indiquer que cette institution fondamentale «éclate sous la pression démographique, les défaillances logistiques et les errements pédagogiques». Ce qui, dit-il, pousse nombre de diplômés à rejoindre l'aventure des harragas. Le RCD n'a pas raté l'occasion pour critiquer vertement la justice algérienne, croyant qu'elle ne cesse de se «délabrer». «Soumise aux injonctions politiques, la justice n'en finit pas d'exécuter des sanctions souvent illégales et incohérentes» indique-t-on dans la foulée. Quant à la situation sécuritaire dont la dernière série d'événements qui ont ensanglanté le pays, le RCD l'explique toujours par «la démission» des pouvoirs publics, autant sur le plan national qu'international : «Muet face aux drames internes, le pouvoir est inaudible sur la scène internationale». Pour le RCD, c'est dans ce climat d'«abandon» et de «démission » que le terrorisme international investit l'Algérie.