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Saïd Sadi au forum de l'ENTV
« On ne règle pas les problèmes par la censure »
Publié dans El Watan le 19 - 03 - 2007

Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, a estimé, samedi soir, que « la question sécuritaire n'est pas réglée et qu'on ne peut régler les problèmes par la censure ».
S'exprimant dans l'émission Forum de l'ENTV, le président du RCD, pour qui « aucun homme ou parti politique ne peut régler à lui seul la crise », a justifié la participation de son parti aux prochaines élections législatives par « la gravité de la situation » et pour offrir une autre alternative que celle soutenue par les partisans du boycott. Pour lui, le boycott prôné par le Front des forces socialistes (FFS) ne fera que pénaliser la région de Kabylie, qui « se débat dans un marasme sans précédent », non sans justifier au passage le boycott de son parti des législatives de 2002 par le rappel des événements sanglants qu'a vécus la Kabylie en ce temps-là, estimant « illogique » de convoquer les citoyens aux urnes, d'où dit-il, « notre demande de report des élections à une date ultérieure ». Quoique revigoré par le succès qu'a connu le dernier congrès du parti et son retour inattendu sur la scène médiatique, le leader du RCD n'a pas caché ses craintes face au bourrage des urnes, considérant la fraude électorale de « plus importante affaire de corruption à laquelle fait face l'Algérie depuis l'indépendance ». Et de qualifier les élections présidentielles de 1999 auxquelles il avait pris part de « catastrophe ». Pour Saïd Sadi, « la fraude électorale ternit l'image du pays à l'étranger et rend le pays vulnérable face à nos partenaires étrangers qui tirent profit de cette situation en nous faisant payer 5 fois plus cher leurs produits ». Alliant crainte de la fraude et participation, le leader du RCD, pour qui le Parlement issu des élections de 1997 a été une tribune pour les démocrates pour faire avancer leurs programmes, n'a pas exclu l'intégration de son parti dans le futur gouvernement « pour peu que les alliances se fassent sur une base programmatique ». Connu pour son opposition farouche face aux partis islamistes, Saïd Sadi semble avoir beaucoup tempéré ses ardeurs, en n'excluant désormais aucun parti « qui respecte les lois de la République ». A la question itérative de la construction du pôle démocratique, le président du RCD s'est lavé les mains de toute prétention de leadership de sa part dans cette mouvance, et s'est dit même prêt à s'associer avec « tout le monde, sauf les corrompus ». Et de déverser tout son fiel sur son ancien ministre et ex-vice-président du parti, Amara Benyounes, accusé de « corrompu » ayant créé son journal avec « l'argent du médicament et du béton ». D'autre part, Saïd Sadi ne semble toujours pas trouver matière à satisfaction dans le règne de Bouteflika. Et de déclarer, à cet effet, que le président Bouteflika avait des atouts, en 1999, « qu'il n'a pas su transformer en projet dynamique au service du développement », citant la dégradation de la situation sécuritaire, le mal-vivre des Algériens, le réveil des pratiques régionalistes et une gestion opaque des affaires de l'Etat. Et d'affirmer à propos du fonds de régulation des recettes : « Le peuple doit savoir à quelles fins sont utilisées les richesses du pays. » Plus critique encore, le leader du RCD considère que les pratiques bureaucratiques pénalisent les investisseurs nationaux et étrangers, citant le foncier industriel comme entrave majeure à ce sujet. Et de considérer le système bancaire algérien des « plus a rchaïques » du bassin méditerranéen. Pour Saïd Sadi, « aucun pays n'a été développé par les étrangers. Les IDE sont un plus mais ce sont les opérateurs économiques nationaux qui construiront l'économie nationale ». Enfin, il y a lieu de noter que pour ses retrouvailles avec le plateau de l'Unique, le président du RCD a émis le vœu que la télé nationale ne lui sera pas fermée après les élections. « L'ENTV ne doit pas être au service du régime », a-t-il martelé.

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