La valeur de ces kits contenant une variété de produits alimentaires est estimée à 3 milliards de DA, selon Djamel Ould-Abbès, ministre de la Solidarité. La valeur de ces kits contenant une variété de produits alimentaires est estimée à 3 milliards de DA, selon Djamel Ould-Abbès, ministre de la Solidarité. Le gouvernement a annoncé la distribution de 1,5 million de «couffins du ramadhan», cette année, pour venir en aide aux plus nécessiteux d'entre les Algériens. La valeur de ces kits contenant une variété de produits alimentaires est estimée à 3 milliards de DA, selon Djamel Ould-Abbès, ministre de la Solidarité. Cette annonce, faite en présence du ministre du Commerce et celui des Affaires religieuses, semble indiquer que le gouvernement est mobilisé pour garantir une rentrée sociale et ramadanesque sans incidents. Mais la question qui s'impose est de savoir si les couffins en question sont le meilleur moyen pour venir en aide aux familles nécessiteuses. D'autant plus que cette politique, rappelons-le, a été vertement critiquée par Ahmed Ouyahia, quand l'Exécutif était dirigé par Belkhadem. Ouyahia, paraît-il, a fini par comprendre que «Papa Noël» avait raison après avoir longtemps refusé cette politique d' «assistanat au peuple». Ould Abbès, qui a subi les foudres du SG du RND lors des campagnes électorales des dernières législatives et locales, semble lui aussi changer d'avis, du moins à travers ses propos. Il a, en effet, estimé lundi passé, que « le rush sur les couffins du ramadhan donne une image déformée des efforts de l'Etat en matière de solidarité ». Un aveu de taille de ce commis de l'Etat qui sait comment se déroulent les opérations de distribution desdites aides alimentaires conjoncturelles. Il n'est un secret pour personne, d'ailleurs, que la distribution des couffins en question se fait généralement dans des conditions qui portent atteinte à la dignité des «bénéficiaires» ! Bousculade et autres empoignades sont souvent au rendez-vous aux portes des APC, chargées de la distribution des couffins. Certains partis politiques sont allés jusqu'à les qualifier de « couffins de la honte». Et pourtant, le département de la Solidarité n'a pas trouvé un autre moyen pour venir en aide aux familles en détresse tout en préservant leur dignité, à l'orée d'une rentrée sociale qui s'annonce rude en raison de sa coïncidence avec l'avènement du mois de carême. Cela, sans trop s'étaler sur les autres dépassements caractérisant l'élaboration des listes des bénéficiaires. Des listes où l'on trouve souvent quelques parasites qui prennent ce qui est destiné aux indigents. Il est à se demander à ce sujet pourquoi les autorités chargées du dossier de la solidarité ne remettent pas les aides de l'Etat aux nécessiteux sous forme d'argent comptant. Un procédé qui épargnera à des dizaines de milliers de ménagères en difficulté d'exhiber leur détresse dans la rue. Cette forme d'aide a pourtant donné des résultats probants dans l'octroi de la prime de scolarité. Une aide de 2.000 dinars destinés aux élèves issus de familles à faibles revenus. Du côté des services communaux, on avance que « l'octroi d'une aide financière directe ouvrira la porte à toutes sortes de dépassements et de détournement ». Une réponse qui laisse comprendre que les services concernés ont oubliée qu'il est de leur devoir de gérer ces opérations dans la transparence et surtout, en préservant la dignité de ces larges couches de la société se trouvant dans le besoin. Le gouvernement a annoncé la distribution de 1,5 million de «couffins du ramadhan», cette année, pour venir en aide aux plus nécessiteux d'entre les Algériens. La valeur de ces kits contenant une variété de produits alimentaires est estimée à 3 milliards de DA, selon Djamel Ould-Abbès, ministre de la Solidarité. Cette annonce, faite en présence du ministre du Commerce et celui des Affaires religieuses, semble indiquer que le gouvernement est mobilisé pour garantir une rentrée sociale et ramadanesque sans incidents. Mais la question qui s'impose est de savoir si les couffins en question sont le meilleur moyen pour venir en aide aux familles nécessiteuses. D'autant plus que cette politique, rappelons-le, a été vertement critiquée par Ahmed Ouyahia, quand l'Exécutif était dirigé par Belkhadem. Ouyahia, paraît-il, a fini par comprendre que «Papa Noël» avait raison après avoir longtemps refusé cette politique d' «assistanat au peuple». Ould Abbès, qui a subi les foudres du SG du RND lors des campagnes électorales des dernières législatives et locales, semble lui aussi changer d'avis, du moins à travers ses propos. Il a, en effet, estimé lundi passé, que « le rush sur les couffins du ramadhan donne une image déformée des efforts de l'Etat en matière de solidarité ». Un aveu de taille de ce commis de l'Etat qui sait comment se déroulent les opérations de distribution desdites aides alimentaires conjoncturelles. Il n'est un secret pour personne, d'ailleurs, que la distribution des couffins en question se fait généralement dans des conditions qui portent atteinte à la dignité des «bénéficiaires» ! Bousculade et autres empoignades sont souvent au rendez-vous aux portes des APC, chargées de la distribution des couffins. Certains partis politiques sont allés jusqu'à les qualifier de « couffins de la honte». Et pourtant, le département de la Solidarité n'a pas trouvé un autre moyen pour venir en aide aux familles en détresse tout en préservant leur dignité, à l'orée d'une rentrée sociale qui s'annonce rude en raison de sa coïncidence avec l'avènement du mois de carême. Cela, sans trop s'étaler sur les autres dépassements caractérisant l'élaboration des listes des bénéficiaires. Des listes où l'on trouve souvent quelques parasites qui prennent ce qui est destiné aux indigents. Il est à se demander à ce sujet pourquoi les autorités chargées du dossier de la solidarité ne remettent pas les aides de l'Etat aux nécessiteux sous forme d'argent comptant. Un procédé qui épargnera à des dizaines de milliers de ménagères en difficulté d'exhiber leur détresse dans la rue. Cette forme d'aide a pourtant donné des résultats probants dans l'octroi de la prime de scolarité. Une aide de 2.000 dinars destinés aux élèves issus de familles à faibles revenus. Du côté des services communaux, on avance que « l'octroi d'une aide financière directe ouvrira la porte à toutes sortes de dépassements et de détournement ». Une réponse qui laisse comprendre que les services concernés ont oubliée qu'il est de leur devoir de gérer ces opérations dans la transparence et surtout, en préservant la dignité de ces larges couches de la société se trouvant dans le besoin.