La syncope est une perte de connaissance brève et soudaine avec une chute du sujet. Il y a généralement un retour rapide et spontané à un état de conscience normal. La syncope est différente de la lipothymie dans laquelle la perte de connaissance n'est pas totale (sensation vertigineuse, flou visuel ou voile noir devant les yeux). La syncope est une perte de connaissance brève et soudaine avec une chute du sujet. Il y a généralement un retour rapide et spontané à un état de conscience normal. La syncope est différente de la lipothymie dans laquelle la perte de connaissance n'est pas totale (sensation vertigineuse, flou visuel ou voile noir devant les yeux). La syncope n'est pas non plus une crise d'épilepsie, car en particulier, elle ne s'accompagne pas de convulsion, de perte d'urine ou encore de morsure de la langue. Ce n'est pas une hypoglycémie où la perte de connaissance est associée à une baisse de glucose dans le sang. Ce n'est pas un accident vasculaire cérébral qui s'accompagne d'atteintes neurologiques. Enfin, il faut différencier la syncope de l'hystérie. Dans cette névrose, les pertes de connaissance ont le plus souvent lieu en présence d'autres personnes et s'accompagnent rarement d'une vraie chute. L'examen clinique ne retrouve aucune anomalie physique pouvant expliquer ce malaise. A quoi est due une syncope ? La syncope est secondaire à une baisse brutale du débit sanguin cérébral. Elle est associée à une chute de la tension artérielle et à un affaiblissement voire une disparition du pouls. Les causes de syncope sont multiples et se divisent en deux catégories: cardiaques et vasculaires. Cependant 15% des syncopes restent inexpliquées. Les syncopes sont le plus souvent d'origine vasculaire - La syncope vaso-vagale. C'est la forme la plus fréquente de syncopes. Il s'agit d'une chute de la pression artérielle et/ ou d'une baisse de la fréquence cardiaque, dues à des anomalies de fonctionnement du système nerveux autonome qui contrôle normalement ces paramètres cardiovasculaires. Elle survient par exemple lorsqu'on reste trop longtemps debout, surtout dans des atmosphères surchauffées. Elle est souvent annoncée par des nausées, des sueurs, une sensation de fatigue ou bien encore des bâillements. - l'hypotension orthostatique: il s'agit d'une baisse de la tension artérielle lors du passage de la position couchée à debout. Elles sont fréquentes chez le sujet âgé. - Les syncopes "réflexes": lors de toux, de rires, sur les toilettes, lors du rasage… Quelques unes des principales causes cardiaques de syncope - troubles conductifs : anomalies de conduction de l'influx électrique dans le cœur. - trouble du rythme cardiaque: accélération (tachycardie) ou ralentissement (bradycardie) de la fréquence cardiaque. Dans ce cas, la syncope est souvent précédée de palpitations ou d'une sensation de malaise. - Les pathologies qui entraînent des difficultés pour le cœur à éjecter suffisamment de sang à chaque contraction : rétrécissement de la valve cardiaque aortique, augmentation de la rigidité de la paroi du cœur (myocardiopathies obstructives) ou hypertension artérielle pulmonaire. - infarctus du myocarde - embolie pulmonaire: oblitération brutale de l'artère pulmonaire ou de l'une de ses branches Quels examens ? Certains examens simples sont faits systématiquement et permettent de découvrir la cause de la syncope dans 70% des cas: - un électrocardiogramme qui enregistre l'activité électrique du cœur - un bilan biologique de base (analyse des cellules sanguines, de la fonction rénale, dosage du glucose et des ions dans le sang) - radiographie du thorax Si cela ne suffit pas, on réalisera dans un second temps, des examens cardiologiques plus poussés comme par exemple un holter (enregistrement en continu de l'activité électrique cardiaque) ou une échographie cardiaque ou encore une coronarographie (radiographie des artères coronaires qui irriguent le cœur). Pour éliminer un problème neurologique, on peut être amené à réaliser un électroencéphalogramme, qui enregistre l'activité électrique du cerveau; ou encore un Scanner cérébral. Enfin, en cas de syncopes inexpliquées, on peut réaliser un test d'inclinaison ou tilt-test pour tester le système nerveux dans sa capacité à réagir aux changements de position. Cette épreuve consiste à allonger le patient sur le dos pendant dix minutes puis à le mettre en position inclinée à 60°. La syncope n'est pas non plus une crise d'épilepsie, car en particulier, elle ne s'accompagne pas de convulsion, de perte d'urine ou encore de morsure de la langue. Ce n'est pas une hypoglycémie où la perte de connaissance est associée à une baisse de glucose dans le sang. Ce n'est pas un accident vasculaire cérébral qui s'accompagne d'atteintes neurologiques. Enfin, il faut différencier la syncope de l'hystérie. Dans cette névrose, les pertes de connaissance ont le plus souvent lieu en présence d'autres personnes et s'accompagnent rarement d'une vraie chute. L'examen clinique ne retrouve aucune anomalie physique pouvant expliquer ce malaise. A quoi est due une syncope ? La syncope est secondaire à une baisse brutale du débit sanguin cérébral. Elle est associée à une chute de la tension artérielle et à un affaiblissement voire une disparition du pouls. Les causes de syncope sont multiples et se divisent en deux catégories: cardiaques et vasculaires. Cependant 15% des syncopes restent inexpliquées. Les syncopes sont le plus souvent d'origine vasculaire - La syncope vaso-vagale. C'est la forme la plus fréquente de syncopes. Il s'agit d'une chute de la pression artérielle et/ ou d'une baisse de la fréquence cardiaque, dues à des anomalies de fonctionnement du système nerveux autonome qui contrôle normalement ces paramètres cardiovasculaires. Elle survient par exemple lorsqu'on reste trop longtemps debout, surtout dans des atmosphères surchauffées. Elle est souvent annoncée par des nausées, des sueurs, une sensation de fatigue ou bien encore des bâillements. - l'hypotension orthostatique: il s'agit d'une baisse de la tension artérielle lors du passage de la position couchée à debout. Elles sont fréquentes chez le sujet âgé. - Les syncopes "réflexes": lors de toux, de rires, sur les toilettes, lors du rasage… Quelques unes des principales causes cardiaques de syncope - troubles conductifs : anomalies de conduction de l'influx électrique dans le cœur. - trouble du rythme cardiaque: accélération (tachycardie) ou ralentissement (bradycardie) de la fréquence cardiaque. Dans ce cas, la syncope est souvent précédée de palpitations ou d'une sensation de malaise. - Les pathologies qui entraînent des difficultés pour le cœur à éjecter suffisamment de sang à chaque contraction : rétrécissement de la valve cardiaque aortique, augmentation de la rigidité de la paroi du cœur (myocardiopathies obstructives) ou hypertension artérielle pulmonaire. - infarctus du myocarde - embolie pulmonaire: oblitération brutale de l'artère pulmonaire ou de l'une de ses branches Quels examens ? Certains examens simples sont faits systématiquement et permettent de découvrir la cause de la syncope dans 70% des cas: - un électrocardiogramme qui enregistre l'activité électrique du cœur - un bilan biologique de base (analyse des cellules sanguines, de la fonction rénale, dosage du glucose et des ions dans le sang) - radiographie du thorax Si cela ne suffit pas, on réalisera dans un second temps, des examens cardiologiques plus poussés comme par exemple un holter (enregistrement en continu de l'activité électrique cardiaque) ou une échographie cardiaque ou encore une coronarographie (radiographie des artères coronaires qui irriguent le cœur). Pour éliminer un problème neurologique, on peut être amené à réaliser un électroencéphalogramme, qui enregistre l'activité électrique du cerveau; ou encore un Scanner cérébral. Enfin, en cas de syncopes inexpliquées, on peut réaliser un test d'inclinaison ou tilt-test pour tester le système nerveux dans sa capacité à réagir aux changements de position. Cette épreuve consiste à allonger le patient sur le dos pendant dix minutes puis à le mettre en position inclinée à 60°.