«Depuis deux ans, je souffre de phobies : claustrophobie, agoraphobie, sensation terrifiante de vide, sensation d'étouffement. Je sens bien que ces phobies, qui sont apparues lors d'un changement volontaire de ma situation professionnelle et personnelle remontent à mon enfance. Mais je veux m'en sortir, car je n'en peux plus de cette souffrance qui m'empêche de vivre pleinement.» Nawal, 29 ans Votre témoignage touchera beaucoup de personnes, car on estime que 2% environ de la population adulte présente la même souffrance que vous : le trouble panique avec agoraphobie. Il s'agit bien d'une phobie, mais une phobie double : on a très peur à la fois de certaines situations (être éloigné de ses bases, ou se sentir coincé) et de certaines sensations (dans votre cas, gêne à respirer ; chez d'autres, palpitations cardiaques ou vertiges). Cela aboutit à des précautions et des évitements multiples : ce que l'on l'appelle agoraphobie. Le plus souvent, ce mal se déclenche assez brutalement, et à la suite d'une période de vie riche en stress ou en changements. Mais souvent aussi, il touche plutôt des personnes avec un tempérament anxieux ou émotif, même si, jusque-là, tout allait normalement. Chaque école de psychothérapie a son avis sur ce genre de problème, et sur les moyens de s'en sortir. Les psychanalystes vous recommanderont une analyse, pour comprendre d'où viennent vos peurs et ce qu'elles signifient. Les comportementalistes vous proposeront une TCC (thérapie comportementale et cognitive) pour vous aider à les dominer et les apaiser durablement. Si votre demande personnelle est de ne plus être handicapée par ces peurs qui gâchent terriblement la vie, je vous conseillerais de commencer par une TCC, qui devrait vous redonner rapidement de l'autonomie. Puis, vous serez toujours à même de vous pencher sur votre passé par une analyse. Sachez enfin que certains médicaments peuvent être associés à la thérapie (il ne faut pas les prendre seuls) si les attaques de panique sont très fréquentes et violentes. Il faut alors voir cela avec un médecin psychiatre. «Depuis deux ans, je souffre de phobies : claustrophobie, agoraphobie, sensation terrifiante de vide, sensation d'étouffement. Je sens bien que ces phobies, qui sont apparues lors d'un changement volontaire de ma situation professionnelle et personnelle remontent à mon enfance. Mais je veux m'en sortir, car je n'en peux plus de cette souffrance qui m'empêche de vivre pleinement.» Nawal, 29 ans Votre témoignage touchera beaucoup de personnes, car on estime que 2% environ de la population adulte présente la même souffrance que vous : le trouble panique avec agoraphobie. Il s'agit bien d'une phobie, mais une phobie double : on a très peur à la fois de certaines situations (être éloigné de ses bases, ou se sentir coincé) et de certaines sensations (dans votre cas, gêne à respirer ; chez d'autres, palpitations cardiaques ou vertiges). Cela aboutit à des précautions et des évitements multiples : ce que l'on l'appelle agoraphobie. Le plus souvent, ce mal se déclenche assez brutalement, et à la suite d'une période de vie riche en stress ou en changements. Mais souvent aussi, il touche plutôt des personnes avec un tempérament anxieux ou émotif, même si, jusque-là, tout allait normalement. Chaque école de psychothérapie a son avis sur ce genre de problème, et sur les moyens de s'en sortir. Les psychanalystes vous recommanderont une analyse, pour comprendre d'où viennent vos peurs et ce qu'elles signifient. Les comportementalistes vous proposeront une TCC (thérapie comportementale et cognitive) pour vous aider à les dominer et les apaiser durablement. Si votre demande personnelle est de ne plus être handicapée par ces peurs qui gâchent terriblement la vie, je vous conseillerais de commencer par une TCC, qui devrait vous redonner rapidement de l'autonomie. Puis, vous serez toujours à même de vous pencher sur votre passé par une analyse. Sachez enfin que certains médicaments peuvent être associés à la thérapie (il ne faut pas les prendre seuls) si les attaques de panique sont très fréquentes et violentes. Il faut alors voir cela avec un médecin psychiatre.