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Suspense
J'ai peur dans le noir (3e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 09 - 2008

Résumé de la 2e partie n Dans le souterrain, Amelia découvre un cadavre assis sur un fauteuil et un autre homme qu'elle reconnaît, mais ce dernier éteint l'éclairage et la voici dans le noir…
Amelia était jeune, mais pas idiote. Elle savait que Dan était lui-même originaire de cet Etat. Peut-être le détestait-il, peut-être l'adorait-il. Regrettant déjà sa grimace comique, elle s'appliqua à choisir ses mots.
— Il est certain, dit-elle, avec tact, que le Kansas est magnifique en septembre. Tout ce... blé... doré.
— Ce n'est pas un Etat à blé.
— Ah, bon ? Ce maïs, alors.
— Les champs de maïs sont verts.
Amelia agrippa le bord de son siège pour ne pas lever les bras au ciel. D'accord ! songea-t-elle, vaincue et exaspérée. Comme tu voudras ! Elle décida d'oublier le Kansas et d'aller directement à la vérité. J'ai peur dans le noir, admit-elle.
Elle l'avait dit d'un ton léger, sans vraiment espérer que son patron la croie. Moins encore pour sentir chez lui de la sympathie et le faire changer d'avis. Mais c'était la honteuse vérité. Depuis sa plus petite enfance, Amelia avait une peur quasiment pathologique de l'obscurité. Comme un claustrophobe déteste les placards, comme un agoraphobe est terrifié par les grands espaces. Elle était malade, paniquée, les rares fois où elle se laissait surprendre et se retrouvait dans le noir sans la lumière du soleil, ou une lampe de chevet, une torche électrique, des phares... Elle ignorait pourquoi, n'avoir même pas été capable de dire à un psy ce qu'était exactement cette chose dont elle craignait qu'elle ne «l'attrape» dans le noir. Elle savait seulement que cette peur était douloureusement réelle, et jamais plus éloignée que le prochain coucher de soleil.
Comme prévu, la petite torsion caractéristique apparut au coin de la bouche de Dan. Elle vit qu'il croyait à une plaisanterie.
Tout le monde le croyait, y compris son dernier petit copain qui avait fini par s'en aller, furieux, en l'accusant «d'ignorer ses besoins» parce qu'il ne pouvait pas dormir avec de la lumière dans la chambre. Elle ne pouvait pas dormir sans. Elle avait pleuré quand il était parti, mais elle redoutait moins, en vérité, d'être seule que de rester dans le noir.
En deux mots coupants, Dan résuma sa réaction :
— Et alors ?
Amelia fit une ultime tentative, tout en sachant qu'en tant que journaliste débutante, employée depuis six mois à peine, elle ne pouvait pas se permettre de refuser une mission, même si cette perspective lui soulevait le cœur et si elle craignait que ses jambes ne se dérobent sous elle. Si Dan lui avait demandé d'aller interviewer un tueur en série, elle n'aurait peut-être pas tremblé. Mais là, elle était atteinte dans cette partie d'elle-même où son courage laissait place à un vide béant.
— Et alors, expliqua-t-elle, c'est là que vivent les fantômes. Dans le noir. (à suivre...)


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