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nouveau procédé, la radiofréquence
L'apnée du sommeil
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 09 - 2008

Le patient atteint de ce syndrome est un ronfleur qui fait des pauses respiratoires pendant son sommeil. Ces pauses peuvent durer jusqu'à 30 à 40 secondes ; le pharynx se resserre, l'air ne passe plus et la respiration s'arrête pendant au moins 10 secondes et ce, plusieurs fois par nuit.
Le patient atteint de ce syndrome est un ronfleur qui fait des pauses respiratoires pendant son sommeil. Ces pauses peuvent durer jusqu'à 30 à 40 secondes ; le pharynx se resserre, l'air ne passe plus et la respiration s'arrête pendant au moins 10 secondes et ce, plusieurs fois par nuit.
Les arrêts respiratoires, courts au début de la maladie, deviennent de plus en plus longs. Ces difficultés respiratoires entraînent un défaut d'oxygénation de l'organisme.
L'apnée du sommeil provoque un sommeil de mauvaise qualité, elle entraîne une somnolence diurne et influe sur la vigilance.
Pendant le ronflement, les muscles du pharynx sont relâchés et les tissus mous tendent à obstruer les voies aériennes supérieures ; le ronflement devient de plus en plus intense au fur et à mesure que le passage rétrécit et l'apnée apparaît quand les parois du pharynx se sont complètement affaissées et bouchent le passage de l'air.
Il faut que la personne s'éveille, que les muscles se contractent pour laisser passer l'air à nouveau et que la respiration reparte.
Cette pathologie est finalement assez fréquente, elle touche plus les hommes que les femmes. Les enfants peuvent aussi être atteints en particulier s'ils ont de grosses amygdales.
Une question de morphologie
Les personnes qui ont une grosse luette, une grosse langue, un petit menton, un menton rentré… sont plus volontiers sujettes au ronflement et au risque d'apnée du sommeil
L'obésité, l'hypertension artérielle, le ronflement sont aussi des facteurs de risque
Ronflement et somnolence diurne
C'est typiquement un ronfleur qui ronfle de plus en plus fort et qui s'arrête brutalement. Quelques secondes après, la respiration reprend et le ronflement avec.
Il faut penser à un syndrome de l'apnée du sommeil devant un ronfleur qui a envie de dormir le jour, qui est fatigué, son caractère est irritable, des troubles de la mémoire et de la concentration sont patents, il est déprimé.
Un examen complémentaire : la polysomnographie
Cet examen est pratiqué dans des centres spécialisés des troubles du sommeil.
Pendant une nuit, des électrodes posées sur la tête, le visage, la poitrine et les jambes détectent les efforts de respiration, les mouvements. Une caméra peut aussi être utilisée pour savoir dans quelle position dort le patient.
Les enregistrements permettent au médecin de proposer le traitement adéquat : d'un changement de position de la personne pendant le sommeil à un traitement chirurgical ; tout dépendra de l'intensité des apnées et du retentissement sur son organisme.
Evolution et complications
Le syndrome de l'apnée du sommeil peut provoquer des troubles cardiovasculaires : des accès d'hypertension, une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral.
La somnolence diurne a des répercussions psycho-sociales non négligeables ; elle diminue les capacités intellectuelles, peut provoquer des accidents du travail ou de la voie publique.
Les traitements
Une perte de poids suffit parfois à diminuer les ronflements et faire disparaître les apnées. La position couchée sur le côté est préférable à celle sur le dos qui favorise le ronflement. L'alcool et les somnifères favorisent le relâchement musculaire durant le sommeil et donc le ronflement et augmentent le risque d'apnée. Il faut les éviter avant d'aller se coucher
La PPC (pression positive continue)
C'est un appareil de ventilation spontanée à pression positive continue. Il se présente sous la forme d'un masque tenu en place par un bandeau et relié par un tube à une machine PPC branchée sur le courant. La machine envoie de l'air en continu et empêche ainsi l'affaissement des voies respiratoires.
La PPC ne guérit pas les apnées du sommeil, mais elle les en empêche tant que l'appareil est utilisé.
Il existe aussi des dispositifs dentaires placés la nuit dans la bouche pour maintenir la mâchoire inférieure et la langue en avant, évitant ainsi l'affaissement des tissus mous dans le pharynx. Ces dispositifs sont moulés par un dentiste.
La chirurgie est possible quand il existe une malformation ORL manifeste : polypes nasaux, déviation de la cloison nasale, hypertrophie amygdalienne, une grosse luette, un trop petit menton.
La radiofréquence est un nouveau procédé pour enlever des tissus mous dans la gorge ou de la langue, ce qui donne de l'espace au niveau des voies aériennes supérieures mais on manque encore de recul pour affirmer que ce traitement est efficace.
Les arrêts respiratoires, courts au début de la maladie, deviennent de plus en plus longs. Ces difficultés respiratoires entraînent un défaut d'oxygénation de l'organisme.
L'apnée du sommeil provoque un sommeil de mauvaise qualité, elle entraîne une somnolence diurne et influe sur la vigilance.
Pendant le ronflement, les muscles du pharynx sont relâchés et les tissus mous tendent à obstruer les voies aériennes supérieures ; le ronflement devient de plus en plus intense au fur et à mesure que le passage rétrécit et l'apnée apparaît quand les parois du pharynx se sont complètement affaissées et bouchent le passage de l'air.
Il faut que la personne s'éveille, que les muscles se contractent pour laisser passer l'air à nouveau et que la respiration reparte.
Cette pathologie est finalement assez fréquente, elle touche plus les hommes que les femmes. Les enfants peuvent aussi être atteints en particulier s'ils ont de grosses amygdales.
Une question de morphologie
Les personnes qui ont une grosse luette, une grosse langue, un petit menton, un menton rentré… sont plus volontiers sujettes au ronflement et au risque d'apnée du sommeil
L'obésité, l'hypertension artérielle, le ronflement sont aussi des facteurs de risque
Ronflement et somnolence diurne
C'est typiquement un ronfleur qui ronfle de plus en plus fort et qui s'arrête brutalement. Quelques secondes après, la respiration reprend et le ronflement avec.
Il faut penser à un syndrome de l'apnée du sommeil devant un ronfleur qui a envie de dormir le jour, qui est fatigué, son caractère est irritable, des troubles de la mémoire et de la concentration sont patents, il est déprimé.
Un examen complémentaire : la polysomnographie
Cet examen est pratiqué dans des centres spécialisés des troubles du sommeil.
Pendant une nuit, des électrodes posées sur la tête, le visage, la poitrine et les jambes détectent les efforts de respiration, les mouvements. Une caméra peut aussi être utilisée pour savoir dans quelle position dort le patient.
Les enregistrements permettent au médecin de proposer le traitement adéquat : d'un changement de position de la personne pendant le sommeil à un traitement chirurgical ; tout dépendra de l'intensité des apnées et du retentissement sur son organisme.
Evolution et complications
Le syndrome de l'apnée du sommeil peut provoquer des troubles cardiovasculaires : des accès d'hypertension, une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral.
La somnolence diurne a des répercussions psycho-sociales non négligeables ; elle diminue les capacités intellectuelles, peut provoquer des accidents du travail ou de la voie publique.
Les traitements
Une perte de poids suffit parfois à diminuer les ronflements et faire disparaître les apnées. La position couchée sur le côté est préférable à celle sur le dos qui favorise le ronflement. L'alcool et les somnifères favorisent le relâchement musculaire durant le sommeil et donc le ronflement et augmentent le risque d'apnée. Il faut les éviter avant d'aller se coucher
La PPC (pression positive continue)
C'est un appareil de ventilation spontanée à pression positive continue. Il se présente sous la forme d'un masque tenu en place par un bandeau et relié par un tube à une machine PPC branchée sur le courant. La machine envoie de l'air en continu et empêche ainsi l'affaissement des voies respiratoires.
La PPC ne guérit pas les apnées du sommeil, mais elle les en empêche tant que l'appareil est utilisé.
Il existe aussi des dispositifs dentaires placés la nuit dans la bouche pour maintenir la mâchoire inférieure et la langue en avant, évitant ainsi l'affaissement des tissus mous dans le pharynx. Ces dispositifs sont moulés par un dentiste.
La chirurgie est possible quand il existe une malformation ORL manifeste : polypes nasaux, déviation de la cloison nasale, hypertrophie amygdalienne, une grosse luette, un trop petit menton.
La radiofréquence est un nouveau procédé pour enlever des tissus mous dans la gorge ou de la langue, ce qui donne de l'espace au niveau des voies aériennes supérieures mais on manque encore de recul pour affirmer que ce traitement est efficace.


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