Six ans après son dernier succès à New York et six ans après être devenue N.1 mondiale pour la première fois, l'Américaine Serena Williams a confirmé sa "nouvelle carrière" en remportant son troisième US Open et en enfilant de nouveau les habits de Première dame du tennis. La petite soeur de Venus, âgée de 26 ans, qui n'a pas concédé un seul set du tournoi (comme lors de sa victoire en 2002), est la nouvelle patronne d'un circuit qui en manque désespérément depuis la retraite surprise en mai de Justine Henin, qui avait dominé le classement pendant 117 semaines. Depuis que le nom de la Belge a disparu, Maria Sharapova, Ana Ivanovic et Jelena Jankovic ont occupé "sa" place sans qu'une hiérarchie se dégage. C'est maintenant au tour de Serena Williams, qui a déjà été N.1 mondiale pendant 57 semaines entre août 2002 et octobre 2003. "Je ne peux pas croire que je suis de nouveau N.1, ça fait tellement longtemps, c'est un peu bizarre, s'est exclamée Serena. Je ne cherchais pas ça du tout, c'est vraiment du bonus." L'Américaine confirme de façon éclatante son retour au top, entamé en janvier 2007 à Melbourne. Victorieuse de l'Open d'Australie à la surprise générale alors qu'elle était classée 81e mondiale, Serena remportait alors son premier tournoi depuis deux ans, sortant de nulle part et de l'enfer. Le plus souvent blessée, elle n'avait même plus réussi à atteindre une finale pendant ce laps de temps. La faute à un maudit genou gauche qui l'embêta presque chaque saison de 2003, année où elle perdit sa place de N.1 mondiale, à 2006, année où elle toucha le fond (140e mondiale en juillet, son plus mauvais classement depuis 1997). Ces cinq dernières années, Serena Williams n'a ainsi remporté que trois Grands Chelems alors qu'elle en avait enlevé cinq durant les deux exercices précédents (2002 et 2003). Opérée du genou, perturbée par un drame familial et distraite par ses aventures extra-sportives (télévision, mode), Serena n'était plus qu'une joueuse de tennis à temps partiel. «Pleine d'énergie» Dimanche, l'Américaine n'a pas cherché à masquer une joie presque enfantine une fois sa deuxième balle de match convertie en un chèque de 1,5 million de dollars, balançant sa raquette dans le ciel de New York et sautant sur elle-même aussi haut que ses jambes pouvaient la propulser. Une joie bien plus démonstrative que lors de son premier succès à New York, en 1999, alors qu'elle n'était qu'une gamine de 17 ans. "Cela rattrape un peu ma défaite en finale à Wimbledon (contre sa soeur Venus), a dit la championne olympique de Pékin (avec sa soeur Venus), qui voit désormais plus loin: "Après ce neuvième titre en Grand Chelem, je veux atteindre un nombre à deux chiffres, j'ai le jeu pour le faire." "Je joue toujours bien en Australie, un tournoi qui arrive bientôt, je dois aussi gagner un autre Roland-Garros et j'aime Wimbledon. J'adore gagner des Grands Chelems. Cela ne va pas s'arrêter là." "J'ai l'impression d'entamer une nouvelle carrière, de me sentir jeune et tellement pleine d'énergie, a-t-elle ajouté. J'ai encore tellement de choses à faire et je sens que je n'ai pas encore joué mon meilleur tennis." Six ans après son dernier succès à New York et six ans après être devenue N.1 mondiale pour la première fois, l'Américaine Serena Williams a confirmé sa "nouvelle carrière" en remportant son troisième US Open et en enfilant de nouveau les habits de Première dame du tennis. La petite soeur de Venus, âgée de 26 ans, qui n'a pas concédé un seul set du tournoi (comme lors de sa victoire en 2002), est la nouvelle patronne d'un circuit qui en manque désespérément depuis la retraite surprise en mai de Justine Henin, qui avait dominé le classement pendant 117 semaines. Depuis que le nom de la Belge a disparu, Maria Sharapova, Ana Ivanovic et Jelena Jankovic ont occupé "sa" place sans qu'une hiérarchie se dégage. C'est maintenant au tour de Serena Williams, qui a déjà été N.1 mondiale pendant 57 semaines entre août 2002 et octobre 2003. "Je ne peux pas croire que je suis de nouveau N.1, ça fait tellement longtemps, c'est un peu bizarre, s'est exclamée Serena. Je ne cherchais pas ça du tout, c'est vraiment du bonus." L'Américaine confirme de façon éclatante son retour au top, entamé en janvier 2007 à Melbourne. Victorieuse de l'Open d'Australie à la surprise générale alors qu'elle était classée 81e mondiale, Serena remportait alors son premier tournoi depuis deux ans, sortant de nulle part et de l'enfer. Le plus souvent blessée, elle n'avait même plus réussi à atteindre une finale pendant ce laps de temps. La faute à un maudit genou gauche qui l'embêta presque chaque saison de 2003, année où elle perdit sa place de N.1 mondiale, à 2006, année où elle toucha le fond (140e mondiale en juillet, son plus mauvais classement depuis 1997). Ces cinq dernières années, Serena Williams n'a ainsi remporté que trois Grands Chelems alors qu'elle en avait enlevé cinq durant les deux exercices précédents (2002 et 2003). Opérée du genou, perturbée par un drame familial et distraite par ses aventures extra-sportives (télévision, mode), Serena n'était plus qu'une joueuse de tennis à temps partiel. «Pleine d'énergie» Dimanche, l'Américaine n'a pas cherché à masquer une joie presque enfantine une fois sa deuxième balle de match convertie en un chèque de 1,5 million de dollars, balançant sa raquette dans le ciel de New York et sautant sur elle-même aussi haut que ses jambes pouvaient la propulser. Une joie bien plus démonstrative que lors de son premier succès à New York, en 1999, alors qu'elle n'était qu'une gamine de 17 ans. "Cela rattrape un peu ma défaite en finale à Wimbledon (contre sa soeur Venus), a dit la championne olympique de Pékin (avec sa soeur Venus), qui voit désormais plus loin: "Après ce neuvième titre en Grand Chelem, je veux atteindre un nombre à deux chiffres, j'ai le jeu pour le faire." "Je joue toujours bien en Australie, un tournoi qui arrive bientôt, je dois aussi gagner un autre Roland-Garros et j'aime Wimbledon. J'adore gagner des Grands Chelems. Cela ne va pas s'arrêter là." "J'ai l'impression d'entamer une nouvelle carrière, de me sentir jeune et tellement pleine d'énergie, a-t-elle ajouté. J'ai encore tellement de choses à faire et je sens que je n'ai pas encore joué mon meilleur tennis."