Après analyse des études scientifiques actuellement conduites sur le sommeil, l'Institut pour la qualité et la rentabilité du système de santé publique (IQWiG) a publié le 21 août 2008 des informations et de nombreux conseils en vue d'améliorer le sommeil des personnes atteintes de troubles chroniques du sommeil (dans les pays industrialisés, un adulte sur cinq est frappé d'insomnie passagère). Selon le rapport, adopter de bonnes habitudes de sommeil est un facteur déterminant pour lutter contre l'insomnie. L'institut rapporte l'efficacité des méthodes de relaxation. La prise de médicaments, quant à elle, ne s'avère pas une solution efficace sur le long terme, selon l'analyse de l'IQWiG. Le compte rendu révèle également que le sommeil évolue au cours de la vie. De même, il montre que nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil, certains ayant besoin de moins dormir que les autres. L'IQWiG constate une baisse de l'utilisation de somnifères en Allemagne. "Dans certaines situations, la prescription de somnifères s'avère un choix judicieux. Ces médicaments présentent néanmoins des effets indésirables et ne sont en aucun cas une solution à long terme. Chez les personnes âgées, la prise de somnifères augmente les risques de chute, elle constitue également un danger chez les personnes suivant déjà un autre traitement, l'interaction entre plusieurs médicaments pouvant avoir un effet néfaste sur la santé", met en garde le Directeur de l'IQWiG, le Prof. Peter Sawicki. L'analyse de l'IQWiG rapporte que les techniques de relaxation aident à un endormissement plus rapide, dans la mesure où celles-ci permettent de faire plus efficacement la coupure entre les activités de la journée et le temps dédié au sommeil. Les résultats de recherches scientifiques dans ce domaine indiquent qu'il est nécessaire de respecter certaines règles pour s'assurer un endormissement facile et un sommeil réparateur. Il est ainsi conseillé de n'aller au lit qu'au moment où la fatigue se fait sentir. Regarder la télévision au lit, ou même lire, peuvent, en revanche, rendre l'endormissement difficile. Pour les personnes éprouvant des difficultés à s'endormir, il est préférable de sortir du lit et d'exercer une autre activité plutôt que de chercher à s'endormir à tout prix. De même, il est recommandé de se lever tous les jours à la même heure. Chez les individus souffrant d'insomnie chronique, il est préconisé de ne pas faire de sieste durant la journée, ceci pouvant avoir des effets préjudiciables sur le sommeil nocturne. Les recommandations livrées par l'IQWiG proscrivent la consommation de boissons caféinées, de thé noir mais aussi d'alcool avant le coucher. L'IQWiG a également considéré la durée du sommeil dans son compte rendu. Selon les études actuelles, la quantité de sommeil nécessaire au repos de l'organisme diminue avec l'âge. Les personnes de plus de 40 ans auraient ainsi besoin de seulement 7 heures de sommeil quotidiennes tandis que, chez les enfants et les adolescents, 8 heures ou plus sont nécessaires. Après analyse des études scientifiques actuellement conduites sur le sommeil, l'Institut pour la qualité et la rentabilité du système de santé publique (IQWiG) a publié le 21 août 2008 des informations et de nombreux conseils en vue d'améliorer le sommeil des personnes atteintes de troubles chroniques du sommeil (dans les pays industrialisés, un adulte sur cinq est frappé d'insomnie passagère). Selon le rapport, adopter de bonnes habitudes de sommeil est un facteur déterminant pour lutter contre l'insomnie. L'institut rapporte l'efficacité des méthodes de relaxation. La prise de médicaments, quant à elle, ne s'avère pas une solution efficace sur le long terme, selon l'analyse de l'IQWiG. Le compte rendu révèle également que le sommeil évolue au cours de la vie. De même, il montre que nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil, certains ayant besoin de moins dormir que les autres. L'IQWiG constate une baisse de l'utilisation de somnifères en Allemagne. "Dans certaines situations, la prescription de somnifères s'avère un choix judicieux. Ces médicaments présentent néanmoins des effets indésirables et ne sont en aucun cas une solution à long terme. Chez les personnes âgées, la prise de somnifères augmente les risques de chute, elle constitue également un danger chez les personnes suivant déjà un autre traitement, l'interaction entre plusieurs médicaments pouvant avoir un effet néfaste sur la santé", met en garde le Directeur de l'IQWiG, le Prof. Peter Sawicki. L'analyse de l'IQWiG rapporte que les techniques de relaxation aident à un endormissement plus rapide, dans la mesure où celles-ci permettent de faire plus efficacement la coupure entre les activités de la journée et le temps dédié au sommeil. Les résultats de recherches scientifiques dans ce domaine indiquent qu'il est nécessaire de respecter certaines règles pour s'assurer un endormissement facile et un sommeil réparateur. Il est ainsi conseillé de n'aller au lit qu'au moment où la fatigue se fait sentir. Regarder la télévision au lit, ou même lire, peuvent, en revanche, rendre l'endormissement difficile. Pour les personnes éprouvant des difficultés à s'endormir, il est préférable de sortir du lit et d'exercer une autre activité plutôt que de chercher à s'endormir à tout prix. De même, il est recommandé de se lever tous les jours à la même heure. Chez les individus souffrant d'insomnie chronique, il est préconisé de ne pas faire de sieste durant la journée, ceci pouvant avoir des effets préjudiciables sur le sommeil nocturne. Les recommandations livrées par l'IQWiG proscrivent la consommation de boissons caféinées, de thé noir mais aussi d'alcool avant le coucher. L'IQWiG a également considéré la durée du sommeil dans son compte rendu. Selon les études actuelles, la quantité de sommeil nécessaire au repos de l'organisme diminue avec l'âge. Les personnes de plus de 40 ans auraient ainsi besoin de seulement 7 heures de sommeil quotidiennes tandis que, chez les enfants et les adolescents, 8 heures ou plus sont nécessaires.