Après une semaine de troubles en Bolivie, où se poursuit l'action de l'armée, la reprise du dialogue entre gouvernement et opposition faisait surgir hier l'espoir d'une issue pacifique, qui devait être encouragée lors d'un sommet des chef d'Etat latino-américains. Les pourparlers entre des représentants du président Evo Morales et un porte-parole de l'opposition ont commencé dans la nuit de dimanche au palais présidentiel de La Paz. Le vice-président Alvaro Garcia a affirmé que son gouvernement était «amplement prédisposé à discuter des questions de fond» avec les régions dirigées par l'opposition libérale (Santa Cruz, Pando, Beni, Tarija et Chuquisaca), en conflit ouvert avec le président socialiste. Le porte-parole de l'opposition, Mario Cossi, gouverneur de Tarija, a noté des «signaux témoignant de la volonté d'aller de l'avant». Les régions d'opposition, qui détiennent les principales richesses naturelles, réclament une plus large autonomie et notamment la gestion du lucratif impôt sur les hydrocarbures. Elles rejettent aussi le projet de Constitution socialiste et de réforme agraire que M. Morales, premier président amérindien, veut faire adopter par référendum dans ce pays de 10 millions d'habitants, le plus pauvre d'Amérique du sud. Les heurts entre partisans des deux camps ont fait au moins 18 morts et une centaine de blessés à Pando, dans le nord du pays, où règne la loi martiale depuis quatre jours. Les forces militaires achevaient de rétablir l'ordre dans cette petite région de 70.000 habitants, située à la frontière avec le Brésil, où des groupes armés avaient pris le contrôle d'édifices publics. Après une semaine de troubles en Bolivie, où se poursuit l'action de l'armée, la reprise du dialogue entre gouvernement et opposition faisait surgir hier l'espoir d'une issue pacifique, qui devait être encouragée lors d'un sommet des chef d'Etat latino-américains. Les pourparlers entre des représentants du président Evo Morales et un porte-parole de l'opposition ont commencé dans la nuit de dimanche au palais présidentiel de La Paz. Le vice-président Alvaro Garcia a affirmé que son gouvernement était «amplement prédisposé à discuter des questions de fond» avec les régions dirigées par l'opposition libérale (Santa Cruz, Pando, Beni, Tarija et Chuquisaca), en conflit ouvert avec le président socialiste. Le porte-parole de l'opposition, Mario Cossi, gouverneur de Tarija, a noté des «signaux témoignant de la volonté d'aller de l'avant». Les régions d'opposition, qui détiennent les principales richesses naturelles, réclament une plus large autonomie et notamment la gestion du lucratif impôt sur les hydrocarbures. Elles rejettent aussi le projet de Constitution socialiste et de réforme agraire que M. Morales, premier président amérindien, veut faire adopter par référendum dans ce pays de 10 millions d'habitants, le plus pauvre d'Amérique du sud. Les heurts entre partisans des deux camps ont fait au moins 18 morts et une centaine de blessés à Pando, dans le nord du pays, où règne la loi martiale depuis quatre jours. Les forces militaires achevaient de rétablir l'ordre dans cette petite région de 70.000 habitants, située à la frontière avec le Brésil, où des groupes armés avaient pris le contrôle d'édifices publics.