Le secteur de l'agriculture vient d'être passé au peigne fin par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En effet, dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, le Chef de l'Etat, a présidé une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur de l'agriculture et du développement rural. A cette occasion, l'exposé présenté par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaissa, a porté essentiellement sur les éléments significatifs du bilan relatif aux différents plans et programmes de développement de l'agriculture et du monde rural, les actions de régulation des produits agricoles de base que l'Etat a mis récemment en place et les perspectives de développement qui sont fixées au secteur pour l'horizon 2013. Sur ce registre, le président de la République n'a pas hésité à faire part de sa satisfaction concernant la croissance moyenne annuelle de plus de 6% du secteur agricole dans notre pays. De même que, l'accroissement de la surface agricole utile de plus de 500.000 hectares, le développement important des techniques d'irrigation économisatrices d'eau ainsi que l'extension considérable du patrimoine arboricole ont été, également, considérés par le premier magistrat du pays comme étant des résultats positifs et encourageants. Le président de la République n'a pas hésité par ailleurs de parler d'une nouvelle situation qui met en exergue les atouts et les possibilités d'insuffler une nouvelle impulsion à la croissance agricole et au développement durable des territoires ruraux. Dans ce contexte, M. Abdelaziz Bouteflika a insisté sur l'importance de mettre en synergie les différentes actions économiques et sociales ainsi que la mutualisation des efforts, concernent également les budgets alloués au secteur dont les crédits se situent autour de 370 milliards de dinars par an. A ce propos, il convient de signaler que plus de la moitié de ces crédits est consacrée à la protection du pouvoir d'achat du consommateur, à travers la prise en charge du différentiel des prix agricoles de base. Le président de la République a également appelé à mettre en œuvre d'autres programmes à même de renforcer la dynamique du secteur agricole telles que le lancement du crédit sans intérêts "RFIG" au bénéfice des agriculteurs, des éleveurs et des opérateurs des activités annexes, et le renforcement de la mutualité rurale de proximité. Et afin de protéger les revenus des agriculteurs et le pouvoir d'achat des consommateurs, le système de régulation des produits agricoles de large consommation, mis en place dans sa première phase pour réguler les prix de la pomme de terre, intégrera progressivement les autres produits agricoles de base et induira, par conséquent, l'extension et la modernisation de l'industrie du froid, ainsi que les capacités de conditionnement des fruits et légumes et des centres modernes d'abattage des animaux et de traitement des viandes. Sur un autre chapitre, le président de la République a émis des directives au gouvernement afin de soutenir le développement agricole. Sur ce dossier, le Chef de l'Etat a déclaré que "le gouvernement doit hâter, l'aboutissement de la législation relative au mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat, texte qui devra fixer les droits et obligations des exploitations concessionnaires ». Et de poursuivre : «il doit également réactiver l'Office national des terres agricoles, pour régir par délégation du Domaine national, l'octroi des concessions des terres agricoles du domaine privé de l'Etat, ainsi que la régularisation des titres des exploitants agricoles". Aussi, le président de la République a exigé que "le soutien de l'Etat à l'agriculture doit désormais se focaliser davantage sur les productions de base, y compris la production laitière et celle des viandes. Un programme national rationnel doit être tracé et mené avec détermination et tendre vers l'autosuffisance alimentaire du pays", affirme-t-il. Quant au volet financier, le Chef de l'Etat recommande le renforcement "des dispositifs de microcrédits destinés à aider la création d'activités par les demandeurs d'emplois qui doivent inscrire le secteur agricole parmi leurs priorités. Cela permettra d'apporter au monde agricole l'appui de tout un réseau de petites et moyennes entreprises nécessaires à sa modernisation", relève le président de la République. Le secteur de l'agriculture vient d'être passé au peigne fin par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En effet, dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, le Chef de l'Etat, a présidé une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur de l'agriculture et du développement rural. A cette occasion, l'exposé présenté par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaissa, a porté essentiellement sur les éléments significatifs du bilan relatif aux différents plans et programmes de développement de l'agriculture et du monde rural, les actions de régulation des produits agricoles de base que l'Etat a mis récemment en place et les perspectives de développement qui sont fixées au secteur pour l'horizon 2013. Sur ce registre, le président de la République n'a pas hésité à faire part de sa satisfaction concernant la croissance moyenne annuelle de plus de 6% du secteur agricole dans notre pays. De même que, l'accroissement de la surface agricole utile de plus de 500.000 hectares, le développement important des techniques d'irrigation économisatrices d'eau ainsi que l'extension considérable du patrimoine arboricole ont été, également, considérés par le premier magistrat du pays comme étant des résultats positifs et encourageants. Le président de la République n'a pas hésité par ailleurs de parler d'une nouvelle situation qui met en exergue les atouts et les possibilités d'insuffler une nouvelle impulsion à la croissance agricole et au développement durable des territoires ruraux. Dans ce contexte, M. Abdelaziz Bouteflika a insisté sur l'importance de mettre en synergie les différentes actions économiques et sociales ainsi que la mutualisation des efforts, concernent également les budgets alloués au secteur dont les crédits se situent autour de 370 milliards de dinars par an. A ce propos, il convient de signaler que plus de la moitié de ces crédits est consacrée à la protection du pouvoir d'achat du consommateur, à travers la prise en charge du différentiel des prix agricoles de base. Le président de la République a également appelé à mettre en œuvre d'autres programmes à même de renforcer la dynamique du secteur agricole telles que le lancement du crédit sans intérêts "RFIG" au bénéfice des agriculteurs, des éleveurs et des opérateurs des activités annexes, et le renforcement de la mutualité rurale de proximité. Et afin de protéger les revenus des agriculteurs et le pouvoir d'achat des consommateurs, le système de régulation des produits agricoles de large consommation, mis en place dans sa première phase pour réguler les prix de la pomme de terre, intégrera progressivement les autres produits agricoles de base et induira, par conséquent, l'extension et la modernisation de l'industrie du froid, ainsi que les capacités de conditionnement des fruits et légumes et des centres modernes d'abattage des animaux et de traitement des viandes. Sur un autre chapitre, le président de la République a émis des directives au gouvernement afin de soutenir le développement agricole. Sur ce dossier, le Chef de l'Etat a déclaré que "le gouvernement doit hâter, l'aboutissement de la législation relative au mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat, texte qui devra fixer les droits et obligations des exploitations concessionnaires ». Et de poursuivre : «il doit également réactiver l'Office national des terres agricoles, pour régir par délégation du Domaine national, l'octroi des concessions des terres agricoles du domaine privé de l'Etat, ainsi que la régularisation des titres des exploitants agricoles". Aussi, le président de la République a exigé que "le soutien de l'Etat à l'agriculture doit désormais se focaliser davantage sur les productions de base, y compris la production laitière et celle des viandes. Un programme national rationnel doit être tracé et mené avec détermination et tendre vers l'autosuffisance alimentaire du pays", affirme-t-il. Quant au volet financier, le Chef de l'Etat recommande le renforcement "des dispositifs de microcrédits destinés à aider la création d'activités par les demandeurs d'emplois qui doivent inscrire le secteur agricole parmi leurs priorités. Cela permettra d'apporter au monde agricole l'appui de tout un réseau de petites et moyennes entreprises nécessaires à sa modernisation", relève le président de la République.