Les éléments significatifs des actions menées et les perspectives de développement dans le domaine, de l'emploi, et en matière de relations de travail ont été examinés, hier par le président de la République, qui a lors d'une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale. « Le Gouvernement doit donc accorder la plus haute importance au recul du chômage », a ordonné le chef de l'Etat, car, a-t-il expliqué, « c'est là un facteur fondamental pour la stabilité sociale et pour que toute la population récolte réellement les fruits de la reconstruction ». Et à Abdelaziz Bouteflika d'émettre ses instructions pour atteindre cet objectif. Trois étapes sont définies par le chef de l'Etat qui indique qu'en premier lieu, «l'ensemble des programmes de développement soutenus par le budget de l'Etat doivent intégrer, dans leurs approches respectives, la création du maximum d'emplois, qu'il s'agisse du soutien à l'agriculture dans tous ses créneaux ou des multiples dispositifs de soutien au microcrédit», précisant que «l'Etat engagera toute la ressource nécessaire pour autant que ces programmes soient bien utilisés et qu'ils aillent aux demandeurs réels d'emplois». Une importance particulière aux régions du pays qui souffrent encore d'un retard de développement doit leur être accordée, a-t-il recommandé, soulignant que dans le même temps, «la formation professionnelle doit mobiliser ses capacités pour accompagner les demandeurs d'emplois par l'offre d'une qualification ou d'une mise à niveau». En second lieu, la lutte contre le chômage doit mobiliser, selon Abdelaziz Bouteflika « l'apport de tous et d'abord des agents économiques », insistant pour que « la politique publique d'appui à l'investissement et à la mise à niveau des entreprises devra, à l'avenir, insérer dans ses critères l'offre d'emploi par les opérateurs demandant le soutien public ». Pour la troisième étape, le chef de l'Etat souhaite que « les programmes d'emplois d'attente seront maintenus à leur haut niveau actuel » car ils participent, relève-t-il « à l'occupation des demandeurs d'emplois, leur procurant un revenu minimum, en attendant que les conditions soient réunies pour leur insertion réelle dans le monde du travail ». Il reste, pour lui, que « les différentes administrations et organismes intervenant dans la promotion de l'emploi doivent renforcer la concertation et la complémentarité dans leurs interventions ». Parallèlement à ces actions, le chef de l'Etat instruit le Gouvernement de poursuivre ses efforts d'identification de la demande réelle d'emplois au niveau de chaque wilaya, recommandant à « l'Office national des statistiques d'accorder une importance particulière à ce volet de sa mission.» En outre, il instruit que «l'Agence nationale de l'emploi doit être consolidée dans sa position de point focal pour tous les demandeurs d'emplois afin de renforcer l'information du service public sur le marché du travail». La lutte contre le chômage a besoin, insiste le président de la République, «d'une lutte permanente contre l'emploi informel et contre le contournement de la législation du travail», soulignant en cela que «les différents services de l'Etat qui gèrent l'information économique et sociale doivent développer encore plus leur coordination et le partage de leurs données». Il a, en outre, insisté sur l'intégration de la variable emploi dans la mise en œuvre de la politique d'investissement. Par ailleurs, concernant l'insertion professionnelle des jeunes, le Président de la République a instruit les responsables du secteur à l'effet de poursuivre les efforts engagés dans ce cadre. En matière de relations de travail, il a insisté sur la nécessité de poursuivre la mise en œuvre et de promouvoir et de consolider de manière constante la concertation et le dialogue social, invitant le gouvernement à poursuivre le dialogue social avec les représentants des travailleurs et avec le patronat. Pour le Président de la République «le Pacte national économique et social conclu voilà deux années ainsi que le cadre de concertation tripartite, en place depuis près de deux décennies, sont des instruments précieux pour développer la synergie des efforts de tous les concernés, au service d'un développement soutenu et de la paix sociale». Les éléments significatifs des actions menées et les perspectives de développement dans le domaine, de l'emploi, et en matière de relations de travail ont été examinés, hier par le président de la République, qui a lors d'une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale. « Le Gouvernement doit donc accorder la plus haute importance au recul du chômage », a ordonné le chef de l'Etat, car, a-t-il expliqué, « c'est là un facteur fondamental pour la stabilité sociale et pour que toute la population récolte réellement les fruits de la reconstruction ». Et à Abdelaziz Bouteflika d'émettre ses instructions pour atteindre cet objectif. Trois étapes sont définies par le chef de l'Etat qui indique qu'en premier lieu, «l'ensemble des programmes de développement soutenus par le budget de l'Etat doivent intégrer, dans leurs approches respectives, la création du maximum d'emplois, qu'il s'agisse du soutien à l'agriculture dans tous ses créneaux ou des multiples dispositifs de soutien au microcrédit», précisant que «l'Etat engagera toute la ressource nécessaire pour autant que ces programmes soient bien utilisés et qu'ils aillent aux demandeurs réels d'emplois». Une importance particulière aux régions du pays qui souffrent encore d'un retard de développement doit leur être accordée, a-t-il recommandé, soulignant que dans le même temps, «la formation professionnelle doit mobiliser ses capacités pour accompagner les demandeurs d'emplois par l'offre d'une qualification ou d'une mise à niveau». En second lieu, la lutte contre le chômage doit mobiliser, selon Abdelaziz Bouteflika « l'apport de tous et d'abord des agents économiques », insistant pour que « la politique publique d'appui à l'investissement et à la mise à niveau des entreprises devra, à l'avenir, insérer dans ses critères l'offre d'emploi par les opérateurs demandant le soutien public ». Pour la troisième étape, le chef de l'Etat souhaite que « les programmes d'emplois d'attente seront maintenus à leur haut niveau actuel » car ils participent, relève-t-il « à l'occupation des demandeurs d'emplois, leur procurant un revenu minimum, en attendant que les conditions soient réunies pour leur insertion réelle dans le monde du travail ». Il reste, pour lui, que « les différentes administrations et organismes intervenant dans la promotion de l'emploi doivent renforcer la concertation et la complémentarité dans leurs interventions ». Parallèlement à ces actions, le chef de l'Etat instruit le Gouvernement de poursuivre ses efforts d'identification de la demande réelle d'emplois au niveau de chaque wilaya, recommandant à « l'Office national des statistiques d'accorder une importance particulière à ce volet de sa mission.» En outre, il instruit que «l'Agence nationale de l'emploi doit être consolidée dans sa position de point focal pour tous les demandeurs d'emplois afin de renforcer l'information du service public sur le marché du travail». La lutte contre le chômage a besoin, insiste le président de la République, «d'une lutte permanente contre l'emploi informel et contre le contournement de la législation du travail», soulignant en cela que «les différents services de l'Etat qui gèrent l'information économique et sociale doivent développer encore plus leur coordination et le partage de leurs données». Il a, en outre, insisté sur l'intégration de la variable emploi dans la mise en œuvre de la politique d'investissement. Par ailleurs, concernant l'insertion professionnelle des jeunes, le Président de la République a instruit les responsables du secteur à l'effet de poursuivre les efforts engagés dans ce cadre. En matière de relations de travail, il a insisté sur la nécessité de poursuivre la mise en œuvre et de promouvoir et de consolider de manière constante la concertation et le dialogue social, invitant le gouvernement à poursuivre le dialogue social avec les représentants des travailleurs et avec le patronat. Pour le Président de la République «le Pacte national économique et social conclu voilà deux années ainsi que le cadre de concertation tripartite, en place depuis près de deux décennies, sont des instruments précieux pour développer la synergie des efforts de tous les concernés, au service d'un développement soutenu et de la paix sociale».