Décès de trois militaires à Ain Temouchent: Boughali présente ses condoléances    Hydrocarbures: un nouvel appel d'offres international prévu en octobre prochain    Le Premier ministre à Hassi Messaoud pour la célébration du double anniversaire de la création de l'UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures    Le ministre de l'Intérieur en visite officielle en Espagne les 24 et 25 février    Cisjordanie occupée: l'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 35e jour consécutif    Le Parlement arabe tient mercredi une session d'urgence sur le rejet du déplacement du peuple Palestinien    face aux nouvelles mutations énergétiques mondiales, pour un nouveau management stratégique    L'oléiculture, un atout économique et un héritage patrimonial à promouvoir    A quelques jours du mois de Ramadhan, les guichets d'Algérie Poste pris d'assaut    La Norvège et l'Espagne rejettent le plan de Trump    L'Union européenne projette des sanctions contre le Rwanda    Ghaza : Deir Dibwan, Masafer Yatta, Ramallah, Hébron et Jérusalem : D'ignobles attaques des colons contre les habitants palestiniens    Rabah Madjer : «USMA – CSC, un match totalement imprévisible»    ASO-MCO, comme on se retrouve...    Jeux de la solidarité islamique : La 6e édition du 7 au 21 novembre à Ryadh, en Arabie saoudite    Un mort et 3 blessés graves à Mesra    Le secteur de la santé se dote de deux nouveaux appareils d'imagerie    Large satisfaction des citoyens qui félicitent le wali de Constantine    La destruction de la propriété collective    L'historien O. Le Cour Grandmaison lance une pétition pour la reconnaissance des crimes contre l'humanité commis en Algérie par la France    Le ministère veillera à mettre en place les mécanismes nécessaires    Inondations d'Ain Temouchent : M. Goudjil présente ses condoléances aux familles des militaires martyrs du devoir national    Foot/ Ligue 1 Mobilis (17e J) : le MCA bat le PAC (3-1) et s'envole en tête    Ballalou réaffirme l'intérêt de l'Etat pour la Casbah d'Alger en tant que monument culturel, touristique et social    Judo / Open Africain d'Alger : la sélection algérienne termine en beauté    Khenchela : manœuvre de la Protection civile simulant l'extinction d'un incendie dans la forêt de Hammam Salihine    Création de l'UGTA: un succès dans la mobilisation des travailleurs pour soutenir la Révolution et contrer les plans du colonialisme    Rentrée de la formation professionnelle: nouvelles spécialités et signature de conventions dans le Sud du pays    ETUSA: ouverture d'une nouvelle ligne Meftah-Tafourah    Publication au JO du décret exécutif portant revalorisation du montant des pensions des moudjahidines et ayants droit    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en République de Corée    Cisjordanie occupée: l'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 34e jour consécutif    Le ministre de l'Intérieur installe Kamel Berkane en tant que nouveau wali    Foot/ Ligue 1 Mobilis (17e J) PAC-MCA : le "Doyen" pour creuser l'écart en tête    Un Bastion de l'Élite    Les candidats appelés à respecter l'éthique des pratiques politiques        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'armée turque accuse les Kurdes d'Irak
Après la mort de 15 de ses soldats
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 10 - 2008

L'armée turque a accusé dimanche les Kurdes d'Irak de soutenir les rebelles kurdes retranchés sur leur territoire, pendant que des dizaines de milliers de personnes, rassemblées pour les funérailles des 15 soldats tués vendredi, criaient leur colère contre le PKK.
L'armée turque a accusé dimanche les Kurdes d'Irak de soutenir les rebelles kurdes retranchés sur leur territoire, pendant que des dizaines de milliers de personnes, rassemblées pour les funérailles des 15 soldats tués vendredi, criaient leur colère contre le PKK.
«Non seulement nous n'avons aucun soutien de l'administration du nord de l'Irak, mais elle fournit (aux rebelles) des infrastructures telles que des hôpitaux et des routes», a déclaré à la presse le chef d'état-major adjoint, le général Hasan Igsiz. Ankara accuse depuis longtemps l'administration du Kurdistan irakien, frontalier des régions kurdes du sud-est de la Turquie, de ne pas agir contre les rebelles du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). A Armutlu, un village proche d'Ankara où il assistait à des funérailles, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a d'ailleurs lancé un nouvel appel aux Kurdes d'Irak. «Des mesures doivent être prises contre les bases (du PKK). Nous attendons des actes positifs sur le terrain», a-t-il dit. Selon Ankara, des milliers de combattants du PKK sont retranchés dans les montagnes du nord de l'Irak, où ils peuvent aisément se fournir en armes et explosifs pour déclencher des attaques sur le sol turc. Le général Igsiz a accusé l'administration kurde d'Irak de «ne faire aucun effort» pour empêcher les rebelles de se mêler à la population locale, rendant plus difficile la mission de l'armée turque lorsqu'elle tente de cibler le PKK au cours de raids aériens. Vendredi, 15 soldats turcs ont été tués dans une attaque du PKK dans le sud-est de la Turquie, la plus sanglante depuis le début de l'année. 23 rebelles, selon l'armée, ont péri dans les combats qui ont suivi. Des cérémonies, accompagnées de démonstrations de colère contre le PKK, se sont déroulées dimanche dans neuf provinces du pays, pour les funérailles des soldats. A Armutlu, la foule scandait des slogans contre le PKK et réclamait l'exécution de l'ancien chef kurde Abdullah Ocalan, qui purge une peine de prison à vie depuis 1999. «Les martyrs sont immortels, la terre natale est indivisible», criait la foule au passage du cercueil, porté par des soldats, enveloppé dans un drapeau turc. «Maudit soit le PKK, les martyrs sont immortels», «Les Turcs et les Kurdes sont frères», scandait la foule réunie pour une autre cérémonie dans la province de Siirt, dans le sud-est du pays. Le chef de l'Etat Abdullah Gul a lui aussi assisté à des funérailles à Eskisehir, à 200 kilomètres à l'ouest d'Ankara. Le gouvernement avait promis samedi de faire de la lutte contre la rébellion la priorité absolue, après l'attaque de la veille. M. Erdogan a annoncé dimanche que les hauts responsables du pays se rencontreraient une nouvelle fois jeudi pour étudier les mesures à prendre. Selon l'agence Anatolie, l'armée a envoyé des renforts en hommes et en matériel dans les zones frontalières avec l'Irak. Des hélicoptères ont effectué des vols de reconnaissance au-dessus de chemins utilisés par le PKK et des soldats ont établi des positions d'artillerie dans les montagnes, a précisé l'agence. Le Parlement turc doit se prononcer prochainement sur une prolongation pour un an de l'autorisation donnée à l'armée, le 17 octobre 2007, de procéder à des incursions dans le nord de l'Irak contre les bases du PKK. Depuis cette date, l'armée turque fait régulièrement des raids aériens dans cette région et y a effectué une opération terrestre. Classé organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis, le PKK se bat depuis 1984 pour l'autonomie du sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes. D'après un récent bilan de l'armée turque, le conflit a fait 32.000 morts dans les rangs du PKK et près de 6.500 dans celui des forces de sécurité (armée et police). Quelque 5.500 civils ont également été tués.
«Non seulement nous n'avons aucun soutien de l'administration du nord de l'Irak, mais elle fournit (aux rebelles) des infrastructures telles que des hôpitaux et des routes», a déclaré à la presse le chef d'état-major adjoint, le général Hasan Igsiz. Ankara accuse depuis longtemps l'administration du Kurdistan irakien, frontalier des régions kurdes du sud-est de la Turquie, de ne pas agir contre les rebelles du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). A Armutlu, un village proche d'Ankara où il assistait à des funérailles, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a d'ailleurs lancé un nouvel appel aux Kurdes d'Irak. «Des mesures doivent être prises contre les bases (du PKK). Nous attendons des actes positifs sur le terrain», a-t-il dit. Selon Ankara, des milliers de combattants du PKK sont retranchés dans les montagnes du nord de l'Irak, où ils peuvent aisément se fournir en armes et explosifs pour déclencher des attaques sur le sol turc. Le général Igsiz a accusé l'administration kurde d'Irak de «ne faire aucun effort» pour empêcher les rebelles de se mêler à la population locale, rendant plus difficile la mission de l'armée turque lorsqu'elle tente de cibler le PKK au cours de raids aériens. Vendredi, 15 soldats turcs ont été tués dans une attaque du PKK dans le sud-est de la Turquie, la plus sanglante depuis le début de l'année. 23 rebelles, selon l'armée, ont péri dans les combats qui ont suivi. Des cérémonies, accompagnées de démonstrations de colère contre le PKK, se sont déroulées dimanche dans neuf provinces du pays, pour les funérailles des soldats. A Armutlu, la foule scandait des slogans contre le PKK et réclamait l'exécution de l'ancien chef kurde Abdullah Ocalan, qui purge une peine de prison à vie depuis 1999. «Les martyrs sont immortels, la terre natale est indivisible», criait la foule au passage du cercueil, porté par des soldats, enveloppé dans un drapeau turc. «Maudit soit le PKK, les martyrs sont immortels», «Les Turcs et les Kurdes sont frères», scandait la foule réunie pour une autre cérémonie dans la province de Siirt, dans le sud-est du pays. Le chef de l'Etat Abdullah Gul a lui aussi assisté à des funérailles à Eskisehir, à 200 kilomètres à l'ouest d'Ankara. Le gouvernement avait promis samedi de faire de la lutte contre la rébellion la priorité absolue, après l'attaque de la veille. M. Erdogan a annoncé dimanche que les hauts responsables du pays se rencontreraient une nouvelle fois jeudi pour étudier les mesures à prendre. Selon l'agence Anatolie, l'armée a envoyé des renforts en hommes et en matériel dans les zones frontalières avec l'Irak. Des hélicoptères ont effectué des vols de reconnaissance au-dessus de chemins utilisés par le PKK et des soldats ont établi des positions d'artillerie dans les montagnes, a précisé l'agence. Le Parlement turc doit se prononcer prochainement sur une prolongation pour un an de l'autorisation donnée à l'armée, le 17 octobre 2007, de procéder à des incursions dans le nord de l'Irak contre les bases du PKK. Depuis cette date, l'armée turque fait régulièrement des raids aériens dans cette région et y a effectué une opération terrestre. Classé organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis, le PKK se bat depuis 1984 pour l'autonomie du sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes. D'après un récent bilan de l'armée turque, le conflit a fait 32.000 morts dans les rangs du PKK et près de 6.500 dans celui des forces de sécurité (armée et police). Quelque 5.500 civils ont également été tués.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.