Une réunion des treize fédérations constituant l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) aura lieu à la fin de cette semaine afin de débattre certaines questions brûlantes de l'actualité, politique, économique et sociale du pays et du secteur du commerce. Le chargé de communication et porte-parole de cette organisation syndicale estime que «l'objectif essentiel de cette rencontre consiste à accélérer les actions à entreprendre afin de réguler et assainir les activités commerciales et préciser également les revendications des adhérents de l'UGCAA». Il s'agit, selon ce responsable, d'annoncer le nom du nouveau secrétaire général de l'UGCAA et de décortiquer le contenu de cinq dossiers qui seront présentés lors du prochain congrès prévu les 26, 27 et 28 janvier 2009. Hadj Tahar Boulanouar affirme que les membres de l'UGCAA aborderont, notamment, la sempiternelle problématique du commerce informel à propos de laquelle les adhérents revendiquent la création d'un ministère délégué à l'organisation du commerce, comme c'est le cas dans les pays avancés où les activités commerciales sont saines, agencées et florissantes. Un autre point largement décortiqué par les patrons et les opérateurs économiques et qui sera discuté a trait à la loi de finances et à l'allégement des charges fiscales des entreprises et des commerçants. Aussi, les rapports de l'UGCAA avec la Caisse nationale des non-salariés (CASNOS) seront clarifiés, notamment en ce qui concerne la situation des commerçants, des retraités et des cotisations. Il sera question de disséquer les relations entre les commerçants et cette caisse d'assurances tout en recherchant les possibilités de développement des liens de coopération sur la base de nouvelles méthodes de travail. Par ailleurs, la réunion de l'UGCAA permettra de définir le type de collaboration entre cette organisation et les différents partenaires sociaux, d'une part, et entre les commerçants et les entreprises nationales et étrangères, d'autre part. Lors de la conférence de presse qui sera organisée mardi prochain, l'UGCAA abordera d'autres points importants, tels que la représentation de l'UGCAA au sein des institutions et des instances officielles, comme le Conseil économique et social (CNES), le Conseil national des artisans et le conseil d'administration de la CASNOS, ainsi que la commission de recours. Le secteur agroalimentaire sera fortement analysé, car il s'agit d'un secteur stratégique pour l'économie du pays. Connue pour sa ténacité et sa détermination à mener à bien sa mission de défense des intérêts des commerçants et de ses adhérents, l'UGCAA multiplie, ces derniers temps, les rencontres avec la presse afin de sensibiliser l'opinion publique sur la nécessité de réorganiser la vie économique et le commerce, actuellement en proie à de multiples dysfonctionnements. Surtout lorsqu'on sait que l'inflation et la détérioration du pouvoir d'achat minent certaines catégories sociales démunies. Lors d'une récente conférence de presse animée par Hadj Tahar Boulanouar au niveau de son nouveau et exigu siège, situé dans une ruelle perpendiculaire à la rue Larbi Ben M'hidi (l'ancien siège étant sous scellés), celui-ci a déclaré que l'UGCAA ambitionne de devenir un grand syndicat représentatif. «Un syndicaliste européen est devenu président de la République. Il s'agit de Lech Valesa, l'ancien travailleur des chantiers navals de Gdansk, en Pologne», a-t-il affirmé. Les principales fédérations activant au sein de l'UGCAA sont celles regroupant les boulangeries — à Dely Brahim il existe une seule boulangerie pour 35.000 habitants, fait ayant révolté le président de l'APC, Brahim Sedrati —, les chauffeurs de taxi, les transporteurs, les artisans bijoutiers, les distributeurs et marchands de fruits et légumes et ceux de l'agroalimentaire. Il y a également les marins pêcheurs, les stations services et les agences immobilières... L'UGCAA accorde une grande attention à l'orientation et à l'instruction présidentielle relative à l'organisation du commerce de gros et de détail, car il est insensé de continuer dans le désordre et l'anarchie. A. A. Une réunion des treize fédérations constituant l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) aura lieu à la fin de cette semaine afin de débattre certaines questions brûlantes de l'actualité, politique, économique et sociale du pays et du secteur du commerce. Le chargé de communication et porte-parole de cette organisation syndicale estime que «l'objectif essentiel de cette rencontre consiste à accélérer les actions à entreprendre afin de réguler et assainir les activités commerciales et préciser également les revendications des adhérents de l'UGCAA». Il s'agit, selon ce responsable, d'annoncer le nom du nouveau secrétaire général de l'UGCAA et de décortiquer le contenu de cinq dossiers qui seront présentés lors du prochain congrès prévu les 26, 27 et 28 janvier 2009. Hadj Tahar Boulanouar affirme que les membres de l'UGCAA aborderont, notamment, la sempiternelle problématique du commerce informel à propos de laquelle les adhérents revendiquent la création d'un ministère délégué à l'organisation du commerce, comme c'est le cas dans les pays avancés où les activités commerciales sont saines, agencées et florissantes. Un autre point largement décortiqué par les patrons et les opérateurs économiques et qui sera discuté a trait à la loi de finances et à l'allégement des charges fiscales des entreprises et des commerçants. Aussi, les rapports de l'UGCAA avec la Caisse nationale des non-salariés (CASNOS) seront clarifiés, notamment en ce qui concerne la situation des commerçants, des retraités et des cotisations. Il sera question de disséquer les relations entre les commerçants et cette caisse d'assurances tout en recherchant les possibilités de développement des liens de coopération sur la base de nouvelles méthodes de travail. Par ailleurs, la réunion de l'UGCAA permettra de définir le type de collaboration entre cette organisation et les différents partenaires sociaux, d'une part, et entre les commerçants et les entreprises nationales et étrangères, d'autre part. Lors de la conférence de presse qui sera organisée mardi prochain, l'UGCAA abordera d'autres points importants, tels que la représentation de l'UGCAA au sein des institutions et des instances officielles, comme le Conseil économique et social (CNES), le Conseil national des artisans et le conseil d'administration de la CASNOS, ainsi que la commission de recours. Le secteur agroalimentaire sera fortement analysé, car il s'agit d'un secteur stratégique pour l'économie du pays. Connue pour sa ténacité et sa détermination à mener à bien sa mission de défense des intérêts des commerçants et de ses adhérents, l'UGCAA multiplie, ces derniers temps, les rencontres avec la presse afin de sensibiliser l'opinion publique sur la nécessité de réorganiser la vie économique et le commerce, actuellement en proie à de multiples dysfonctionnements. Surtout lorsqu'on sait que l'inflation et la détérioration du pouvoir d'achat minent certaines catégories sociales démunies. Lors d'une récente conférence de presse animée par Hadj Tahar Boulanouar au niveau de son nouveau et exigu siège, situé dans une ruelle perpendiculaire à la rue Larbi Ben M'hidi (l'ancien siège étant sous scellés), celui-ci a déclaré que l'UGCAA ambitionne de devenir un grand syndicat représentatif. «Un syndicaliste européen est devenu président de la République. Il s'agit de Lech Valesa, l'ancien travailleur des chantiers navals de Gdansk, en Pologne», a-t-il affirmé. Les principales fédérations activant au sein de l'UGCAA sont celles regroupant les boulangeries — à Dely Brahim il existe une seule boulangerie pour 35.000 habitants, fait ayant révolté le président de l'APC, Brahim Sedrati —, les chauffeurs de taxi, les transporteurs, les artisans bijoutiers, les distributeurs et marchands de fruits et légumes et ceux de l'agroalimentaire. Il y a également les marins pêcheurs, les stations services et les agences immobilières... L'UGCAA accorde une grande attention à l'orientation et à l'instruction présidentielle relative à l'organisation du commerce de gros et de détail, car il est insensé de continuer dans le désordre et l'anarchie. A. A.