Des compléments de vitamine C réduiraient nettement l'efficacité thérapeutique de plusieurs traitements anti-cancéreux, selon des études conduites sur des cellules cancéreuses en laboratoire et sur des souris. Des compléments de vitamine C réduiraient nettement l'efficacité thérapeutique de plusieurs traitements anti-cancéreux, selon des études conduites sur des cellules cancéreuses en laboratoire et sur des souris. Des effets similaires pourraient se produire chez des patients, expliquent les auteurs de ces travaux parus dans Cancer Research daté du 1er octobre. "L'utilisation de compléments de vitamine C pourrait potentiellement diminuer les capacités des patients à répondre aux thérapies anti-cancéreuses", explique le Dr Mark Heaney du centre du cancer Memorial Sloan-Kettering à New York, principal auteur de cette étude. Le Dr Heaney et son équipe ont testé sur des cellules cancéreuses en laboratoire une variété de médicaments de chimiothérapie dont certains produisent de l'oxygène réactif et d'autres agissant différemment pour détruire le cancer. Ces cellules avaient été pré-traitées avec de l'acide déhydroascorbique, une forme de vitamine C. Ces chercheurs ont été surpris de constater que tous les traitements anti-cancéreux testés, dont le Gleevec très souvent utilisé, n'ont pas été aussi efficaces sur les cellules pré-traitées avec de la vitamine C que sur celles non-traitées avec cette vitamine. Les anti-cancéreux ont détruit de 30 à 70% moins de cellules cancéreuses pré-traitées avec de la vitamine C que lorsque l'expérience a été faite sur des cellules cancéreuses non pré-traitées, selon ces chercheurs. Ils ont ensuite vérifié ces résultats en implantant ces cellules cancéreuses chez des souris et constaté que les tumeurs se développaient plus rapidement chez les animaux qui ont été implantés avec des cellules cancéreuses pré-traitées avec de la vitamine C. L'utilisation de complément de vitamine C durant un traitement anti-cancéreux est depuis longtemps controversée. Certaines études conduisent à penser que dans la mesure où la vitamine C est un anti-oxydant elle pourrait avoir des effets bénéfiques pour les cancéreux. Mais certains médicaments utilisés dans des chimiothérapies produisent des radicaux libres qui peuvent bloquer les molécules d'oxygène ce qui provoque des réactions destructrices avec d'autres molécules, conduisant à la mort de la cellule. Selon les auteurs de cette étude, la vitamine C paraît neutraliser les effets destructeurs des radicaux libres sur la mitochondrie (la centrale d'énergie cellulaire) des cellules cancéreuses, les maintenant en vie malgré un traitement de chimiothérapie. Les résultats de cette dernière recherche viennent alimenter la controverse sur les vitamines C et le cancer. Des chercheurs des Instituts nationaux américains de la santé (NIH) avaient annoncé début août que des injections de vitamine C à hautes doses directement dans les tumeurs cancéreuses avaient réduit leur taille et leur croissance de 50% en moyenne chez des souris. Les effets anti-cancéreux de la vitamine C ou acide ascorbique ont été attribués à la formation d'eau oxygénée (peroxyde d'hydrogène) dans le fluide entourant les tumeurs. Des mécanismes biologiques naturels contrôlent et régulent précisément les doses de vitamine C absorbées par le corps par voie orale limitant leurs effets anticancéreux à doses élevées, selon ces scientifiques. D'autres études conduites pour évaluer les effets de comprimés à haute dose de vitamine C n'avaient donné aucun résultat. L'idée selon laquelle la vitamine C pourrait être utilisée pour combattre le cancer avait été avancée dans les années 70 par l'Américain Linus Pauling, lauréat du prix Nobel de chimie en 1954. S. H. Des effets similaires pourraient se produire chez des patients, expliquent les auteurs de ces travaux parus dans Cancer Research daté du 1er octobre. "L'utilisation de compléments de vitamine C pourrait potentiellement diminuer les capacités des patients à répondre aux thérapies anti-cancéreuses", explique le Dr Mark Heaney du centre du cancer Memorial Sloan-Kettering à New York, principal auteur de cette étude. Le Dr Heaney et son équipe ont testé sur des cellules cancéreuses en laboratoire une variété de médicaments de chimiothérapie dont certains produisent de l'oxygène réactif et d'autres agissant différemment pour détruire le cancer. Ces cellules avaient été pré-traitées avec de l'acide déhydroascorbique, une forme de vitamine C. Ces chercheurs ont été surpris de constater que tous les traitements anti-cancéreux testés, dont le Gleevec très souvent utilisé, n'ont pas été aussi efficaces sur les cellules pré-traitées avec de la vitamine C que sur celles non-traitées avec cette vitamine. Les anti-cancéreux ont détruit de 30 à 70% moins de cellules cancéreuses pré-traitées avec de la vitamine C que lorsque l'expérience a été faite sur des cellules cancéreuses non pré-traitées, selon ces chercheurs. Ils ont ensuite vérifié ces résultats en implantant ces cellules cancéreuses chez des souris et constaté que les tumeurs se développaient plus rapidement chez les animaux qui ont été implantés avec des cellules cancéreuses pré-traitées avec de la vitamine C. L'utilisation de complément de vitamine C durant un traitement anti-cancéreux est depuis longtemps controversée. Certaines études conduisent à penser que dans la mesure où la vitamine C est un anti-oxydant elle pourrait avoir des effets bénéfiques pour les cancéreux. Mais certains médicaments utilisés dans des chimiothérapies produisent des radicaux libres qui peuvent bloquer les molécules d'oxygène ce qui provoque des réactions destructrices avec d'autres molécules, conduisant à la mort de la cellule. Selon les auteurs de cette étude, la vitamine C paraît neutraliser les effets destructeurs des radicaux libres sur la mitochondrie (la centrale d'énergie cellulaire) des cellules cancéreuses, les maintenant en vie malgré un traitement de chimiothérapie. Les résultats de cette dernière recherche viennent alimenter la controverse sur les vitamines C et le cancer. Des chercheurs des Instituts nationaux américains de la santé (NIH) avaient annoncé début août que des injections de vitamine C à hautes doses directement dans les tumeurs cancéreuses avaient réduit leur taille et leur croissance de 50% en moyenne chez des souris. Les effets anti-cancéreux de la vitamine C ou acide ascorbique ont été attribués à la formation d'eau oxygénée (peroxyde d'hydrogène) dans le fluide entourant les tumeurs. Des mécanismes biologiques naturels contrôlent et régulent précisément les doses de vitamine C absorbées par le corps par voie orale limitant leurs effets anticancéreux à doses élevées, selon ces scientifiques. D'autres études conduites pour évaluer les effets de comprimés à haute dose de vitamine C n'avaient donné aucun résultat. L'idée selon laquelle la vitamine C pourrait être utilisée pour combattre le cancer avait été avancée dans les années 70 par l'Américain Linus Pauling, lauréat du prix Nobel de chimie en 1954. S. H.