Les carences de l'agriculture et de la production agricole, les perspectives de développement de ce secteur stratégique pour l'économie du pays et la nécessaire corrélation entre l'agro-industrie et l'agriculture sont les principaux points abordés dans cet entretien par le Dr Amine Bensemmane, président du Salon international de l'agriculture, production et technologies végétales (Filaha) dont la 3e édition est prévue du 27 au 30 octobre prochains au Palais des Expositions, Pins Maritimes. Midi Libre : Quelle est la dernière nouveauté de Filaha ? Amine Bensemmane : Nous avons édité «Filaha Innove», une revue ayant pour but d'être le trait d'union des opérateurs économiques du monde agricole. Il s'agit d'un groupe de réflexion visant à parer au déficit en matière d'information agricole et devant réaliser des actions au profit des agriculteurs, des éleveurs et des professionnels de la filière lait. Le groupe de réflexion tend également à établir un lien entre l'agriculture et l'agro-industrie. Car, sans un secteur agro-industriel performant et stable, il serait impossible de développer la production agricole. Par conséquent, les activités de l'agriculture seraient stagnantes. Il y a lieu d'annihiler, donc, le déficit de communication existant entre les différents intervenants. Autrement dit, mettre un terme au fossé entre les producteurs, les fabricants d'huile, de lait et toute l'industrie de base. J'ajouterai que le groupe Filaha Innove, qui contient en son sein des opérateurs économiques encadrés par des associations professionnelles spécialisées, des experts, des chercheurs et des professeurs de l'Institut national agronomique et des écoles vétérinaires, a pour objectif d'enrichir le débat sur une thématique qui consiste à rendre plus compétitives les différentes filières de l'agroalimentaire. Le but est d'assurer une production diversifiée. Le groupe de travail tient ses réunions périodiques afin de faire une foule de propositions en vue de solutionner certaines questions et problèmes inhérents au secteur agricole en vue d'un meilleur apport à l'effort de développement économique du pays. Par conséquent, il faut des projets concrets pour réussir la politique agricole qui a besoin de beaucoup d'innovations technologiques. Etant donné que le secteur agricole est vital pour la sécurité alimentaire du pays, comment voyez-vous les perspectives de sa dynamisation? Le ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire, Rachid Benaïssa a mis en place une commission d'experts chargée de trouver des solutions innovantes au problème de l'agriculture. Cette démarche est encourageante, au sens où elle donne une portée stratégique à l'action du gouvernement dans ce domaine. Formellement, la nouvelle politique consiste à accompagner le programme et le plan d'action du ministère en y ajoutant une touche d'innovation qui donne une perspective dynamique à l'action du gouvernement dans le secteur de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire. D'ores et déjà, un certain nombre de thèmes à développer sont déjà sur les tablettes des experts. Parmi ces thématiques, l'on peut notamment citer celles qui seront abordées durant quatre jours au salon Filaha 2008, à savoir l'agriculture et le développement rural, la micro- finance et le développement de l'agriculture, l'eau et le développement durable, le développement rural et la sécurité alimentaire, et enfin, les semences et plants, atouts du développement agricole. Quelles sont les attentes et les aspirations de Filaha concernant la contribution des pouvoirs publics ? Il y a eu des discussions et la mise en place de régulation, d'actions et de planification prévoyant des activités concrètes et réelles sur le terrain où il est question de l'ouverture au secteur privé. La privatisation de l'agriculture devrait être, à mon sens, une donnée que l'Etat est appelé à encourager. Les pouvoirs publics doivent se limiter à leur mission de régulateurs. Par conséquent, il est vital de ne pas se substituer à l'action du privé dans ce domaine-là. Quant à l'industrie agroalimentaire, celle-ci est intimement liée à l'agriculture. C'est la raison pour laquelle il devient impérieux de réussir la politique agricole. Notre crédo consiste à être constamment compétitif et multiplier les actions sur le terrain. Qu'attendez-vous de l'organisation du 3e Salon Filaha ? Concernant l'édition de l'année précédente, nous n'avions pas eu le support des autorités, notamment un manque de soutien de la Chambre nationale de l'agriculture qui nous a carrément boycottés et nous a mis complètement à l'écart. Pour ce qui est de l'édition 2008, nous prônons la politique du renouveau agricole qui constitue une nouvelle donne pour Filaha, lequel va évoluer vers les grands salons internationaux en 2009. Nous voulons apporter notre concours aux meilleurs exploitants de la pomme de terre, aux éleveurs de la vache laitière (chèvres, moutons…). Nous tenons à finaliser le grand concours général pour encourager toutes les potentialités par les concours des différentes filières végétales et animales. A. A. Les carences de l'agriculture et de la production agricole, les perspectives de développement de ce secteur stratégique pour l'économie du pays et la nécessaire corrélation entre l'agro-industrie et l'agriculture sont les principaux points abordés dans cet entretien par le Dr Amine Bensemmane, président du Salon international de l'agriculture, production et technologies végétales (Filaha) dont la 3e édition est prévue du 27 au 30 octobre prochains au Palais des Expositions, Pins Maritimes. Midi Libre : Quelle est la dernière nouveauté de Filaha ? Amine Bensemmane : Nous avons édité «Filaha Innove», une revue ayant pour but d'être le trait d'union des opérateurs économiques du monde agricole. Il s'agit d'un groupe de réflexion visant à parer au déficit en matière d'information agricole et devant réaliser des actions au profit des agriculteurs, des éleveurs et des professionnels de la filière lait. Le groupe de réflexion tend également à établir un lien entre l'agriculture et l'agro-industrie. Car, sans un secteur agro-industriel performant et stable, il serait impossible de développer la production agricole. Par conséquent, les activités de l'agriculture seraient stagnantes. Il y a lieu d'annihiler, donc, le déficit de communication existant entre les différents intervenants. Autrement dit, mettre un terme au fossé entre les producteurs, les fabricants d'huile, de lait et toute l'industrie de base. J'ajouterai que le groupe Filaha Innove, qui contient en son sein des opérateurs économiques encadrés par des associations professionnelles spécialisées, des experts, des chercheurs et des professeurs de l'Institut national agronomique et des écoles vétérinaires, a pour objectif d'enrichir le débat sur une thématique qui consiste à rendre plus compétitives les différentes filières de l'agroalimentaire. Le but est d'assurer une production diversifiée. Le groupe de travail tient ses réunions périodiques afin de faire une foule de propositions en vue de solutionner certaines questions et problèmes inhérents au secteur agricole en vue d'un meilleur apport à l'effort de développement économique du pays. Par conséquent, il faut des projets concrets pour réussir la politique agricole qui a besoin de beaucoup d'innovations technologiques. Etant donné que le secteur agricole est vital pour la sécurité alimentaire du pays, comment voyez-vous les perspectives de sa dynamisation? Le ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire, Rachid Benaïssa a mis en place une commission d'experts chargée de trouver des solutions innovantes au problème de l'agriculture. Cette démarche est encourageante, au sens où elle donne une portée stratégique à l'action du gouvernement dans ce domaine. Formellement, la nouvelle politique consiste à accompagner le programme et le plan d'action du ministère en y ajoutant une touche d'innovation qui donne une perspective dynamique à l'action du gouvernement dans le secteur de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire. D'ores et déjà, un certain nombre de thèmes à développer sont déjà sur les tablettes des experts. Parmi ces thématiques, l'on peut notamment citer celles qui seront abordées durant quatre jours au salon Filaha 2008, à savoir l'agriculture et le développement rural, la micro- finance et le développement de l'agriculture, l'eau et le développement durable, le développement rural et la sécurité alimentaire, et enfin, les semences et plants, atouts du développement agricole. Quelles sont les attentes et les aspirations de Filaha concernant la contribution des pouvoirs publics ? Il y a eu des discussions et la mise en place de régulation, d'actions et de planification prévoyant des activités concrètes et réelles sur le terrain où il est question de l'ouverture au secteur privé. La privatisation de l'agriculture devrait être, à mon sens, une donnée que l'Etat est appelé à encourager. Les pouvoirs publics doivent se limiter à leur mission de régulateurs. Par conséquent, il est vital de ne pas se substituer à l'action du privé dans ce domaine-là. Quant à l'industrie agroalimentaire, celle-ci est intimement liée à l'agriculture. C'est la raison pour laquelle il devient impérieux de réussir la politique agricole. Notre crédo consiste à être constamment compétitif et multiplier les actions sur le terrain. Qu'attendez-vous de l'organisation du 3e Salon Filaha ? Concernant l'édition de l'année précédente, nous n'avions pas eu le support des autorités, notamment un manque de soutien de la Chambre nationale de l'agriculture qui nous a carrément boycottés et nous a mis complètement à l'écart. Pour ce qui est de l'édition 2008, nous prônons la politique du renouveau agricole qui constitue une nouvelle donne pour Filaha, lequel va évoluer vers les grands salons internationaux en 2009. Nous voulons apporter notre concours aux meilleurs exploitants de la pomme de terre, aux éleveurs de la vache laitière (chèvres, moutons…). Nous tenons à finaliser le grand concours général pour encourager toutes les potentialités par les concours des différentes filières végétales et animales. A. A.