Trente immigrants ont été arrêtés par les garde-frontières algériens, durant la nuit de mardi à mercredi dernier, à Maghnia, près de la frontière marocaine. Trente immigrants ont été arrêtés par les garde-frontières algériens, durant la nuit de mardi à mercredi dernier, à Maghnia, près de la frontière marocaine. Ces candidats à l'immigration clandestine sont, pour leur majorité, originaires de plusieurs pays d'Afrique noire. Ils étaient surpris dans des campements de fortune sur les berges d'un oued, près de la frontière avec le Maroc. Ces immigrants arrêtés s'apprêtaient, apprend-on, à traverser la frontière entre l'Algérie et le Maroc pour rallier l'Europe, via les côtes marocaines, selon les gardes-côtes. Ajoutant dans le même contexte que la localité de Maghnia constitue l'une des voies de passage privilégiées pour des milliers d'immigrants clandestins, venus notamment d'Afrique subsaharienne et souhaitant gagner l'Europe, via l'enclave espagnole de Mellila (à quelque 160 km à l'ouest de Maghnia, dans le Nord du Maroc). Du point de vue des gardes-côtes algériens, rares sont les candidats à l'émigration clandestine qui réussissent à atteindre l'autre rive de la Méditerranée. Certains sont interceptés en mer, d'autres sont repêchés en cadavres. Pis encore, d'autres sont toujours portés disparus. En fait, le nombre des harragas interpellés par les gardes-côtes est de 1.016 en 2006 et 1.568 en 2007, selon les autorités algériennes, tandis qu'ils sont environ un millier à être arrêtés au cours de l'année 2008, soit durant 9 mois. D'après les mêmes sources, les tentatives d'émigration clandestine demeurent en hausse constante. Au Maroc, le nombre de candidats à l'émigration clandestine a connu, cependant, une baisse notable ces dernières années, estimée à 70% comparativement aux années précédentes. Cette situation s'explique, de l'avis des spécialistes des questions migratoires, par la lutte maritime musclée, menée conjointement par les autorités espagnoles et marocaines contre l'émigration clandestine au niveau des sites de Nador, au nord et de Tarfaya, El-Ayoun ou Dakhla, sur la côte atlantique sud. Ces mesures sécuritaires ont été mises en œuvre, rappelle-t-on, à partir d'octobre 2005, avec la fermeture hermétique des enclaves espagnoles de Ceuta et de Mellila, après avoir été prises d'assaut par des centaines de Subsahariens désespérés et Maghrébins. En outre, les gardes-côtes algériens ont intercepté deux embarcations artisanales sur les plages de Chetaïbi et Ras Lahmar à Annaba, et à bord desquelles 35 individus s'apprêtaient à prendre le large. Ces derniers ont été présentés devant le procureur près le tribunal de Annaba. Ils sont composés essentiellement des Bônois et d'Algérois. Nombreux parmi eux sont, à en croire des sources judiciaires, des multirécidivistes. K. L. C. Ces candidats à l'immigration clandestine sont, pour leur majorité, originaires de plusieurs pays d'Afrique noire. Ils étaient surpris dans des campements de fortune sur les berges d'un oued, près de la frontière avec le Maroc. Ces immigrants arrêtés s'apprêtaient, apprend-on, à traverser la frontière entre l'Algérie et le Maroc pour rallier l'Europe, via les côtes marocaines, selon les gardes-côtes. Ajoutant dans le même contexte que la localité de Maghnia constitue l'une des voies de passage privilégiées pour des milliers d'immigrants clandestins, venus notamment d'Afrique subsaharienne et souhaitant gagner l'Europe, via l'enclave espagnole de Mellila (à quelque 160 km à l'ouest de Maghnia, dans le Nord du Maroc). Du point de vue des gardes-côtes algériens, rares sont les candidats à l'émigration clandestine qui réussissent à atteindre l'autre rive de la Méditerranée. Certains sont interceptés en mer, d'autres sont repêchés en cadavres. Pis encore, d'autres sont toujours portés disparus. En fait, le nombre des harragas interpellés par les gardes-côtes est de 1.016 en 2006 et 1.568 en 2007, selon les autorités algériennes, tandis qu'ils sont environ un millier à être arrêtés au cours de l'année 2008, soit durant 9 mois. D'après les mêmes sources, les tentatives d'émigration clandestine demeurent en hausse constante. Au Maroc, le nombre de candidats à l'émigration clandestine a connu, cependant, une baisse notable ces dernières années, estimée à 70% comparativement aux années précédentes. Cette situation s'explique, de l'avis des spécialistes des questions migratoires, par la lutte maritime musclée, menée conjointement par les autorités espagnoles et marocaines contre l'émigration clandestine au niveau des sites de Nador, au nord et de Tarfaya, El-Ayoun ou Dakhla, sur la côte atlantique sud. Ces mesures sécuritaires ont été mises en œuvre, rappelle-t-on, à partir d'octobre 2005, avec la fermeture hermétique des enclaves espagnoles de Ceuta et de Mellila, après avoir été prises d'assaut par des centaines de Subsahariens désespérés et Maghrébins. En outre, les gardes-côtes algériens ont intercepté deux embarcations artisanales sur les plages de Chetaïbi et Ras Lahmar à Annaba, et à bord desquelles 35 individus s'apprêtaient à prendre le large. Ces derniers ont été présentés devant le procureur près le tribunal de Annaba. Ils sont composés essentiellement des Bônois et d'Algérois. Nombreux parmi eux sont, à en croire des sources judiciaires, des multirécidivistes. K. L. C.