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Motus et bouche cousue
Chlef
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 10 - 2008

Nous nous sommes rendus au pôle universitaire de Ouled Farès pour nous enquérir de la situation de ces structures d'hébergement et du quotidien de celles et de ceux qui y vivent.
Nous nous sommes rendus au pôle universitaire de Ouled Farès pour nous enquérir de la situation de ces structures d'hébergement et du quotidien de celles et de ceux qui y vivent.
L'université Hassiba-Ben-Bouali compte six résidences avec une capacité d'accueil globale de plus de 10.000 lits. 3.000 pour les trois cités situées dans la commune mère et 7.000 pour celles fraîchement fonctionnelles au niveau du pôle universitaire de Ouled Fares à plus d'une vingtaine de km au nord du chef-lieu de la wilaya. Là où nous nous sommes rendus pour nous enquérir de la situation de ces structures d'hébergement et du quotidien de celles et de ceux qui y vivent. Dans un premier temps c'est la cité de jeunes filles «Henni Salah» que nous avons visitée. Sur les lieux, nous avons rencontré notre interlocuteur, le médecin de la cité «U» et ce, pour apporter des éclairages sur la cité où il pratique. On peut dire qu'il a été peu bavard et ne nous a pas renseignés sur les carences qu'il aurait relevées ? Et avec un homme devenu du jour au lendemain muet comme une carpe, notre entretien n'a pas duré longtemps vu qu'il s'est contenté du «tout va bien» comme tout responsable de l'administration. Passant à un autre chapitre avec lui afin de le mettre à l'aise nous avons abordé la question de la prise en charge médicale des étudiantes, le médecin est reparti sur la même rengaine en nous faisant un tableau mirifique de la résidence dont il à la charge médicalement parlant. Chaque résidente a un dossier médical et les agents sont soumis à des examens poussés de capro-parasitalogie afin d'éviter une éventuelle propagation de maladie. Quant à d'autres problèmes tels les urgences, le déficit en médicaments ou le suivi des malades chroniques, tout fonctionne à merveille dans ce qu'il appelle pompeusement l'unité de médecine préventive. La jeune G. L., 19 ans, qui souffre d'asthme que nous avons rencontrée dans le couloir de l'infirmerie, nous révèle à voix basse que les médicaments ne sont pas disponibles pour les cas comme elles et qu'elle doit se les procurer ailleurs. En cas de crise on les transfère et heureusement qu'il y a une ambulance, à l'hôpital le plus près dans la commune de Chettia distante de 15 km environ. S'agissant de son hébergement, selon le texte qui stipule que ce genre de malades doivent bénéficier d'une chambre appropriée, elle nous dira qu'elle a fait une demande depuis la rentrée et qu'elle attend toujours. Nous avons senti que dans cette cité il y a une sorte de loi de «l'omerta» sournoise établie par des syndicalistes aux ordres de l'administration et de sa direction. Dans une autre cité toujours à Ouled Farès où un drame s'est produti l'année dernière faisant trois blessés graves dont l'un a succombé à ses blessures après des brûlures sur tout le corps notre syndicaliste nous a dit texto : «Je suis au courant mais j'ignore les circonstances». Pour un médecin... Tout le monde sait qu'à la cité en question que le chauffage fait défaut et que les trois malheureux ont eu recours à l'utilisation d'une résistance sur laquelle s'est glissée une couverture lors de leur sommeil. Aux dires des témoins étudiants qui ont porté secours à leurs camarades, les secours ont tardé à venir à cause de l'accès à la cité qui n'était pas aménagé. A la direcion des œuvres sociales, un responsable nous a reçus difficilement. Il nous a donné les chiffres cités au début en faisant mine d'être très occupé et qu'il fallait revenir plus tard, nous avons réitéré notre questionnement relatif au chauffage central. La réponse a été aussi bien évasive qu'expéditive». La réception définitive se fera avant l'hiver et nous attendons la réponse de la Direction du logement et des équipements publics». Une manière de nous indiquer que le problème est ailleurs. Une fuite en avant dont se singularisent tous les responsables administratifs. Pour terminer, l'étudiant mort «Allah yarhmou» sans plus.
A. A.
L'université Hassiba-Ben-Bouali compte six résidences avec une capacité d'accueil globale de plus de 10.000 lits. 3.000 pour les trois cités situées dans la commune mère et 7.000 pour celles fraîchement fonctionnelles au niveau du pôle universitaire de Ouled Fares à plus d'une vingtaine de km au nord du chef-lieu de la wilaya. Là où nous nous sommes rendus pour nous enquérir de la situation de ces structures d'hébergement et du quotidien de celles et de ceux qui y vivent. Dans un premier temps c'est la cité de jeunes filles «Henni Salah» que nous avons visitée. Sur les lieux, nous avons rencontré notre interlocuteur, le médecin de la cité «U» et ce, pour apporter des éclairages sur la cité où il pratique. On peut dire qu'il a été peu bavard et ne nous a pas renseignés sur les carences qu'il aurait relevées ? Et avec un homme devenu du jour au lendemain muet comme une carpe, notre entretien n'a pas duré longtemps vu qu'il s'est contenté du «tout va bien» comme tout responsable de l'administration. Passant à un autre chapitre avec lui afin de le mettre à l'aise nous avons abordé la question de la prise en charge médicale des étudiantes, le médecin est reparti sur la même rengaine en nous faisant un tableau mirifique de la résidence dont il à la charge médicalement parlant. Chaque résidente a un dossier médical et les agents sont soumis à des examens poussés de capro-parasitalogie afin d'éviter une éventuelle propagation de maladie. Quant à d'autres problèmes tels les urgences, le déficit en médicaments ou le suivi des malades chroniques, tout fonctionne à merveille dans ce qu'il appelle pompeusement l'unité de médecine préventive. La jeune G. L., 19 ans, qui souffre d'asthme que nous avons rencontrée dans le couloir de l'infirmerie, nous révèle à voix basse que les médicaments ne sont pas disponibles pour les cas comme elles et qu'elle doit se les procurer ailleurs. En cas de crise on les transfère et heureusement qu'il y a une ambulance, à l'hôpital le plus près dans la commune de Chettia distante de 15 km environ. S'agissant de son hébergement, selon le texte qui stipule que ce genre de malades doivent bénéficier d'une chambre appropriée, elle nous dira qu'elle a fait une demande depuis la rentrée et qu'elle attend toujours. Nous avons senti que dans cette cité il y a une sorte de loi de «l'omerta» sournoise établie par des syndicalistes aux ordres de l'administration et de sa direction. Dans une autre cité toujours à Ouled Farès où un drame s'est produti l'année dernière faisant trois blessés graves dont l'un a succombé à ses blessures après des brûlures sur tout le corps notre syndicaliste nous a dit texto : «Je suis au courant mais j'ignore les circonstances». Pour un médecin... Tout le monde sait qu'à la cité en question que le chauffage fait défaut et que les trois malheureux ont eu recours à l'utilisation d'une résistance sur laquelle s'est glissée une couverture lors de leur sommeil. Aux dires des témoins étudiants qui ont porté secours à leurs camarades, les secours ont tardé à venir à cause de l'accès à la cité qui n'était pas aménagé. A la direcion des œuvres sociales, un responsable nous a reçus difficilement. Il nous a donné les chiffres cités au début en faisant mine d'être très occupé et qu'il fallait revenir plus tard, nous avons réitéré notre questionnement relatif au chauffage central. La réponse a été aussi bien évasive qu'expéditive». La réception définitive se fera avant l'hiver et nous attendons la réponse de la Direction du logement et des équipements publics». Une manière de nous indiquer que le problème est ailleurs. Une fuite en avant dont se singularisent tous les responsables administratifs. Pour terminer, l'étudiant mort «Allah yarhmou» sans plus.
A. A.


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