Le tribunal correctionnel d'El-Hadjar a rendu son verdict hier dans l'affaire de dilapidation de deniers publics durant la mandature de l'ex-président d'APC de Sidi-Amar, B. M., en infligeant à ce dernier une peine de 10 années de prison ferme. Poursuivis au même titre que l'ex-maire, pour les mêmes chefs d'inculpation, à savoir passation de contrats de marchés publics en violation avec la législation en vigueur, faux en écritures comptables, etc., deux fonctionnaires de l'APC et trois entrepreneurs privés ont été également condamnés à trois ans de réclusion chacun. La genèse de l'affaire remonte à l'année 2004 lorsque destinataire d'une copie d'un rapport établi par l'inspection de wilaya, mettant en cause le président de l'APC et deux de ses proches collaborateurs, dans la gestion douteuse de contrats de plusieurs milliards, le wali de l'époque avait immédiatement saisi la brigade économique de la gendarmerie dont les investigations ont abouti à la découverte de graves dépassements commis par l'ex-P/APC avec la complicité de deux autres agents de l'APC de Sidi-Amar. L'enquête a révélé que la majorité des marchés relatifs aux travaux publics lancés par la mairie avait été attribuée au frère de l'ex-maire (B.M.). Pis encore, certains noms d'entrepreneurs ayant bénéficié de projets dans le cadre de marché de gré à gré étaient tout simplement fictifs, c'est-à-dire n'avaient aucune existence réelle. Pour récupérer l'argent au niveau des banques, les pseudo-entrepreneurs utilisaient de fausses pièces d'identité. Le montant global de la somme détournée a été estimé par l'expertise de la justice à 25 milliards de centimes. Le tribunal correctionnel d'El-Hadjar a rendu son verdict hier dans l'affaire de dilapidation de deniers publics durant la mandature de l'ex-président d'APC de Sidi-Amar, B. M., en infligeant à ce dernier une peine de 10 années de prison ferme. Poursuivis au même titre que l'ex-maire, pour les mêmes chefs d'inculpation, à savoir passation de contrats de marchés publics en violation avec la législation en vigueur, faux en écritures comptables, etc., deux fonctionnaires de l'APC et trois entrepreneurs privés ont été également condamnés à trois ans de réclusion chacun. La genèse de l'affaire remonte à l'année 2004 lorsque destinataire d'une copie d'un rapport établi par l'inspection de wilaya, mettant en cause le président de l'APC et deux de ses proches collaborateurs, dans la gestion douteuse de contrats de plusieurs milliards, le wali de l'époque avait immédiatement saisi la brigade économique de la gendarmerie dont les investigations ont abouti à la découverte de graves dépassements commis par l'ex-P/APC avec la complicité de deux autres agents de l'APC de Sidi-Amar. L'enquête a révélé que la majorité des marchés relatifs aux travaux publics lancés par la mairie avait été attribuée au frère de l'ex-maire (B.M.). Pis encore, certains noms d'entrepreneurs ayant bénéficié de projets dans le cadre de marché de gré à gré étaient tout simplement fictifs, c'est-à-dire n'avaient aucune existence réelle. Pour récupérer l'argent au niveau des banques, les pseudo-entrepreneurs utilisaient de fausses pièces d'identité. Le montant global de la somme détournée a été estimé par l'expertise de la justice à 25 milliards de centimes.