Une pandémie, c'est une épidémie à l'échelle du monde entier. Et dans ce registre, la «grippe espagnole» de 1918 est encore dans les mémoires. Une pandémie, c'est une épidémie à l'échelle du monde entier. Et dans ce registre, la «grippe espagnole» de 1918 est encore dans les mémoires. Son bilan était supérieur à celui de la Première Guerre mondiale ; elle aurait fait «environ 40 millions de morts, alors que la population mondiale n'excédait pas 1,5 milliard d'individus». Impossible de prévoir la prochaine avec certitude. Une chose est sûre pour l'OMS, cette pandémie aura lieu. Sans doute bientôt. Voilà pourquoi sous son impulsion, des plans sont mis en place dans toujours plus de pays. Les souches virales en circulation sont veillées comme le lait sur le feu, des stocks de masques et d'antiviraux sont constitués. Des plans en constante révision Il n'en reste pas moins que les 137 cas humains de grippe aviaire à virus H5N1, enregistrés depuis 2005 en Indonésie, ont fait 112 morts. Depuis 15 ans, 387 cas ont été enregistrés dans 15 pays, et il paraît assuré qu'un jour le virus aviaire subisse l'ultime mutation lui permettant d'être transmis d'homme à homme. Ce jour-là sera le premier de la prochaine pandémie… D'où les révisions successives des plans préparés à la demande de l'OMS. Celui de la France devrait bientôt connaître sa 4e version. Dans ce contexte, la mise au point d'un premier vaccin prépandémique donne aux autorités un coup d'avance sur les mutations à venir. Ce pas décisif devrait être conforté par l'arrivée d'autres vaccins du même type. Nul doute, par conséquent, que les plans à venir intègrent un ou des vaccins prépandémiques. C'est la garantie d'une protection par avance, alors que les vaccins spécifiques commandés par anticipation ne seront livrés que… des mois après l'alerte. En cas d'alerte, il faudra vacciner dans les 30 jours. D'où l'intérêt des vaccins prépandémiques. Il court, il court, le furet ! Petit détail qui fâche, évoqué dans le cadre de la 3e réunion de l'ESWI à Faro : l'hôte «naturel» du virus de la grippe dans le monde animal n'est autre que… le furet. Ce petit prédateur au dynamisme impressionnant figure parmi les «Nouveaux animaux de compagnie» (NAC), de plus en plus en vogue. Présente-t-il un risque particulier ? On se souvient, en effet, que la civette en Asie avait été identifiée à la source de l'épidémie de SRAS qui a sévi à partir de mars 2003. Faut-il vacciner les furets «domestique» ? Leurs maîtres doivent-ils prendre des précautions particulières ? Aucune information n'a encore été donnée à ce sujet. Mais c'est l'occasion de rappeler aux propriétaires de ces NAC qu'ils doivent impérativement les faire suivre par un vétérinaire. Lui seul est à même de leur préciser les risques éventuels liés à la possession de tel ou tel type d'animal. Stocks pandémiques : des vaccins et des antiviraux ? «La France est prête». Elle dispose à ce jour du stock le plus important d'antiviraux dans le monde –en regard de sa populatio– ainsi que de stocks de masques de protection. Son Plan national de préparation et de lutte ‘Pandémie grippale', dont la 3e édition date de 2007, devrait connaître sa 4e version dans quelques jours, quelques semaines au plus. Il est probable qu'elle intègre le recours aux nouveaux vaccins prépandémiques. Ces derniers ne remplaceront pas les antiviraux. Ils permettront plutôt d'étendre la couverture de la population, déjà très large grâce aux dizaines de millions de traitements antiviraux stockés dans le pays. S. H. Son bilan était supérieur à celui de la Première Guerre mondiale ; elle aurait fait «environ 40 millions de morts, alors que la population mondiale n'excédait pas 1,5 milliard d'individus». Impossible de prévoir la prochaine avec certitude. Une chose est sûre pour l'OMS, cette pandémie aura lieu. Sans doute bientôt. Voilà pourquoi sous son impulsion, des plans sont mis en place dans toujours plus de pays. Les souches virales en circulation sont veillées comme le lait sur le feu, des stocks de masques et d'antiviraux sont constitués. Des plans en constante révision Il n'en reste pas moins que les 137 cas humains de grippe aviaire à virus H5N1, enregistrés depuis 2005 en Indonésie, ont fait 112 morts. Depuis 15 ans, 387 cas ont été enregistrés dans 15 pays, et il paraît assuré qu'un jour le virus aviaire subisse l'ultime mutation lui permettant d'être transmis d'homme à homme. Ce jour-là sera le premier de la prochaine pandémie… D'où les révisions successives des plans préparés à la demande de l'OMS. Celui de la France devrait bientôt connaître sa 4e version. Dans ce contexte, la mise au point d'un premier vaccin prépandémique donne aux autorités un coup d'avance sur les mutations à venir. Ce pas décisif devrait être conforté par l'arrivée d'autres vaccins du même type. Nul doute, par conséquent, que les plans à venir intègrent un ou des vaccins prépandémiques. C'est la garantie d'une protection par avance, alors que les vaccins spécifiques commandés par anticipation ne seront livrés que… des mois après l'alerte. En cas d'alerte, il faudra vacciner dans les 30 jours. D'où l'intérêt des vaccins prépandémiques. Il court, il court, le furet ! Petit détail qui fâche, évoqué dans le cadre de la 3e réunion de l'ESWI à Faro : l'hôte «naturel» du virus de la grippe dans le monde animal n'est autre que… le furet. Ce petit prédateur au dynamisme impressionnant figure parmi les «Nouveaux animaux de compagnie» (NAC), de plus en plus en vogue. Présente-t-il un risque particulier ? On se souvient, en effet, que la civette en Asie avait été identifiée à la source de l'épidémie de SRAS qui a sévi à partir de mars 2003. Faut-il vacciner les furets «domestique» ? Leurs maîtres doivent-ils prendre des précautions particulières ? Aucune information n'a encore été donnée à ce sujet. Mais c'est l'occasion de rappeler aux propriétaires de ces NAC qu'ils doivent impérativement les faire suivre par un vétérinaire. Lui seul est à même de leur préciser les risques éventuels liés à la possession de tel ou tel type d'animal. Stocks pandémiques : des vaccins et des antiviraux ? «La France est prête». Elle dispose à ce jour du stock le plus important d'antiviraux dans le monde –en regard de sa populatio– ainsi que de stocks de masques de protection. Son Plan national de préparation et de lutte ‘Pandémie grippale', dont la 3e édition date de 2007, devrait connaître sa 4e version dans quelques jours, quelques semaines au plus. Il est probable qu'elle intègre le recours aux nouveaux vaccins prépandémiques. Ces derniers ne remplaceront pas les antiviraux. Ils permettront plutôt d'étendre la couverture de la population, déjà très large grâce aux dizaines de millions de traitements antiviraux stockés dans le pays. S. H.