Le secteur de l'éducation nationale va renouer, à partir d'aujourd'hui, avec le cycle des grèves. C'est le Cnapest (conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) qui a, en effet, appelé ses troupes à un débrayage de deux jours. Ce mouvement de protestation sera le premier du genre depuis la rentrée scolaire et ne risque pas d'être le dernier, loin s'en faut. Le secteur connaîtra d'autres mouvements de grève et, d'ores et déjà, la coordination des syndicats autonomes de la fonction publique, qui regroupe plus d'une dizaine de syndicats et dont font aussi partie des syndicats agissant dans le secteurs de l'éducation, a également lancé un appel à une grève de trois jours à partir du 9 novembre prochain. Le ministère de l'Education nationale, appréhende, par-dessus tout, les conséquences de ces mouvements sur le déroulement normal de l'année scolaire. On comprend, dés lors, pourquoi il a tenté de désamorcer cette fronde qui s'annonçait en prenant langue avec les représentants du Cnapest. Avant hier , en effet, une délégation de ce syndicat, conduite par son coordinateur national , Nouar Larbi, a été reçue par le secrétaire général du ministère , Boubekeur Khaldi. Une réunion qui s'est soldée par un échec tant elle n'a pas changé l'inclinaison du syndicat à aller jusqu'au bout de sa démarche. Les explications des représentants du ministère, qui se sont évertués à convaincre les syndicalistes que leurs problèmes « sont pris en charge » tout en faisant appel à « leur sens des responsabilités pour ne pas perturber les élèves dans le suivi de leurs cours » se sont avérées vaines face à la détermination des membres du bureau national du Cnapest. Ce dernier, selon son coordinateur national, n'a été, un tant soit peu satisfait, que sur s la question du 3éme point mentionné dans sa plate-forme de revendications , à savoir celui du litige opposant le syndicat et les directions de l'éducation des wilayas de Mostaganem et de Constantine. Nouar Larbi, contacté hier, nous a indiqué qu' «une feuille de route commune a été tracée centre les deux parties pour trouver rapidement des solutions». Selon cet accord une réunion se tiendra aujourd'hui à Mostaganem entre le bureau local du Cnapest et la direction de l'éducation de cette wilaya et ce, en présence de deux membres du bureau national du syndicat et deux directeurs divisionnaires du ministère de l'Education. Pour Constantine, une réunion, dont la date n'a pas encore été fixée, aura lieu à Alger et verra la présence du secrétaire général du ministre et du Coordinateur national du Cnapest. Dans ces deux wilayas, Nouar Larbi dira que son syndicat a constaté «l'existence de graves dysfonctionnement et autres atteintes aux prérogatives des commissions paritaires pédagogiques ce quia conduit à des dérapages et à des affectations arbitraires». Cela dit le Cnapest a fait montre de son insatisfaction par rapport aux deux autres points relatifs au statut particulier et au régime indemnitaire. Sur ce denier point le syndicat, qui revendique entre autres l'alignement de la prime de rendement octroyée chaque semestre sur le nouveau salaire de base, au lieu qu'elle soit encore calculée sur la salaire de base antérieur à la réévaluation, ne comprend pas le refus du ministère d'ouvrir les négociations sous prétexte de n'avoir pas reçu le feu vert du gouvernement. Quant à la question du statut particulier, adopté le 11 septembre par le conseil de gouvernement, le Cnapest a demandé au ministère de lui en fournir une copie, mais ce dernier n' y a pas repondu favorablement. En tout état de cause, la grève de deux jours du cnapest, qui a initié plusieurs mouvements de débrayage l'année passée, risque de n'être que la première manche dans ce bras de fer entre les deux parties. A. S. Le secteur de l'éducation nationale va renouer, à partir d'aujourd'hui, avec le cycle des grèves. C'est le Cnapest (conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) qui a, en effet, appelé ses troupes à un débrayage de deux jours. Ce mouvement de protestation sera le premier du genre depuis la rentrée scolaire et ne risque pas d'être le dernier, loin s'en faut. Le secteur connaîtra d'autres mouvements de grève et, d'ores et déjà, la coordination des syndicats autonomes de la fonction publique, qui regroupe plus d'une dizaine de syndicats et dont font aussi partie des syndicats agissant dans le secteurs de l'éducation, a également lancé un appel à une grève de trois jours à partir du 9 novembre prochain. Le ministère de l'Education nationale, appréhende, par-dessus tout, les conséquences de ces mouvements sur le déroulement normal de l'année scolaire. On comprend, dés lors, pourquoi il a tenté de désamorcer cette fronde qui s'annonçait en prenant langue avec les représentants du Cnapest. Avant hier , en effet, une délégation de ce syndicat, conduite par son coordinateur national , Nouar Larbi, a été reçue par le secrétaire général du ministère , Boubekeur Khaldi. Une réunion qui s'est soldée par un échec tant elle n'a pas changé l'inclinaison du syndicat à aller jusqu'au bout de sa démarche. Les explications des représentants du ministère, qui se sont évertués à convaincre les syndicalistes que leurs problèmes « sont pris en charge » tout en faisant appel à « leur sens des responsabilités pour ne pas perturber les élèves dans le suivi de leurs cours » se sont avérées vaines face à la détermination des membres du bureau national du Cnapest. Ce dernier, selon son coordinateur national, n'a été, un tant soit peu satisfait, que sur s la question du 3éme point mentionné dans sa plate-forme de revendications , à savoir celui du litige opposant le syndicat et les directions de l'éducation des wilayas de Mostaganem et de Constantine. Nouar Larbi, contacté hier, nous a indiqué qu' «une feuille de route commune a été tracée centre les deux parties pour trouver rapidement des solutions». Selon cet accord une réunion se tiendra aujourd'hui à Mostaganem entre le bureau local du Cnapest et la direction de l'éducation de cette wilaya et ce, en présence de deux membres du bureau national du syndicat et deux directeurs divisionnaires du ministère de l'Education. Pour Constantine, une réunion, dont la date n'a pas encore été fixée, aura lieu à Alger et verra la présence du secrétaire général du ministre et du Coordinateur national du Cnapest. Dans ces deux wilayas, Nouar Larbi dira que son syndicat a constaté «l'existence de graves dysfonctionnement et autres atteintes aux prérogatives des commissions paritaires pédagogiques ce quia conduit à des dérapages et à des affectations arbitraires». Cela dit le Cnapest a fait montre de son insatisfaction par rapport aux deux autres points relatifs au statut particulier et au régime indemnitaire. Sur ce denier point le syndicat, qui revendique entre autres l'alignement de la prime de rendement octroyée chaque semestre sur le nouveau salaire de base, au lieu qu'elle soit encore calculée sur la salaire de base antérieur à la réévaluation, ne comprend pas le refus du ministère d'ouvrir les négociations sous prétexte de n'avoir pas reçu le feu vert du gouvernement. Quant à la question du statut particulier, adopté le 11 septembre par le conseil de gouvernement, le Cnapest a demandé au ministère de lui en fournir une copie, mais ce dernier n' y a pas repondu favorablement. En tout état de cause, la grève de deux jours du cnapest, qui a initié plusieurs mouvements de débrayage l'année passée, risque de n'être que la première manche dans ce bras de fer entre les deux parties. A. S.