Les Algériens fêteront samedi l'anniversaire du déclenchement de la Révolution pour le recouvrement de l'indépendance. Les Algériens fêteront samedi l'anniversaire du déclenchement de la Révolution pour le recouvrement de l'indépendance. L‘Algérien lambda qui fêtera cette date anniversaire ne peut s‘empêcher de se demander quelles avancées l‘Algérie a-t-elle réalisées depuis. Il faut dire tout d‘abord que la traversée n‘a pas été un long fleuve tranquille mais l‘Algérie a réussi à sortir la tête de l‘eau non sans laisser un pan entier sous les remous provoqués par la deuxième tragédie noire de son histoire, à savoir la barbarie islamiste. En effet, les 54 années qui nous séparent de cette date historique ont été entachées d‘une période sombre durant laquelle le terrorisme islamiste a mis à feu et à sang le pays qui a failli abdiquer, n‘était-ce la volonté populaire qui a, comme en Novembre 54, dit non à l‘asservissement des idées libres. Tout ça pour dire que le pays revient de loin. Cependant, après 54 années, beaucoup d‘eau a coulé sous les ponts, les barrières liberticides sont tombées, mais il n‘en demeure pas moins que la conjoncture n‘est pas des plus roses. Des observateurs avertis diront que le pays n‘a pas su optimiser sa manne pétrolière pour en faire profiter le peuple, ce qui suppose le fait que l‘argent seul ne suffit pas. Pour être objectif, l‘on ne peut s‘empêcher de relever un véritable problème de bonne gouvernance. Ainsi, même les éclairages économiques les plus érudits ne pourront aider le simple Algérien à comprendre comment son pays engrange 150 milliards de dollars et dans le même temps, ses concitoyens vivent dans une autre sphère où les salaires restent dérisoires alors que l‘inflation est généralisée. Il ne faut pas être un grand clerc pour dire que ce paradoxe cultive la misère sociale qui, elle-même, suscite des maux sociaux qui prennent en otage la frange la plus vulnérable : les jeunes. S‘il est vrai que l‘algérien n‘a pas un train de vie opulent en raison du faible pouvoir d‘achat, il n‘empêche que sur d‘autres fronts l‘Etat n‘a pas lésiné sur les moyens pour garantir les fondamentaux aux algériens : université, scolarité et santé gratuites pour tous. Des principes auxquels l‘Algérie n‘a jamais failli d‘un iota. Mais, il ne faut pas oublier que l‘Algérie est une jeune république qui trébuche, tombe et se relève et qui apprendra de ses erreurs. C‘est le chemin incontournable qui conduit au salut. En cela, l‘Algérie n‘a pas à rougir car peu de pays peuvent se targuer d‘assurer les mêmes constantes durant 50 ans. M. C. L‘Algérien lambda qui fêtera cette date anniversaire ne peut s‘empêcher de se demander quelles avancées l‘Algérie a-t-elle réalisées depuis. Il faut dire tout d‘abord que la traversée n‘a pas été un long fleuve tranquille mais l‘Algérie a réussi à sortir la tête de l‘eau non sans laisser un pan entier sous les remous provoqués par la deuxième tragédie noire de son histoire, à savoir la barbarie islamiste. En effet, les 54 années qui nous séparent de cette date historique ont été entachées d‘une période sombre durant laquelle le terrorisme islamiste a mis à feu et à sang le pays qui a failli abdiquer, n‘était-ce la volonté populaire qui a, comme en Novembre 54, dit non à l‘asservissement des idées libres. Tout ça pour dire que le pays revient de loin. Cependant, après 54 années, beaucoup d‘eau a coulé sous les ponts, les barrières liberticides sont tombées, mais il n‘en demeure pas moins que la conjoncture n‘est pas des plus roses. Des observateurs avertis diront que le pays n‘a pas su optimiser sa manne pétrolière pour en faire profiter le peuple, ce qui suppose le fait que l‘argent seul ne suffit pas. Pour être objectif, l‘on ne peut s‘empêcher de relever un véritable problème de bonne gouvernance. Ainsi, même les éclairages économiques les plus érudits ne pourront aider le simple Algérien à comprendre comment son pays engrange 150 milliards de dollars et dans le même temps, ses concitoyens vivent dans une autre sphère où les salaires restent dérisoires alors que l‘inflation est généralisée. Il ne faut pas être un grand clerc pour dire que ce paradoxe cultive la misère sociale qui, elle-même, suscite des maux sociaux qui prennent en otage la frange la plus vulnérable : les jeunes. S‘il est vrai que l‘algérien n‘a pas un train de vie opulent en raison du faible pouvoir d‘achat, il n‘empêche que sur d‘autres fronts l‘Etat n‘a pas lésiné sur les moyens pour garantir les fondamentaux aux algériens : université, scolarité et santé gratuites pour tous. Des principes auxquels l‘Algérie n‘a jamais failli d‘un iota. Mais, il ne faut pas oublier que l‘Algérie est une jeune république qui trébuche, tombe et se relève et qui apprendra de ses erreurs. C‘est le chemin incontournable qui conduit au salut. En cela, l‘Algérie n‘a pas à rougir car peu de pays peuvent se targuer d‘assurer les mêmes constantes durant 50 ans. M. C.